Etudiant mis au pas
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I
Claude n’avait pas trouvé autre lieu pour dormir dans cette grande ville que cet édifice où ne logeaient que des étudiants, proche de la fac. Âgé de dix-neuf ans, un mètre-quatre-vingt-cinq, blond à la chevelure bien ondulée, lumineux yeux verts, bouche large, corps imberbe y compris bas-ventre et cul, ventre plat, fesses rondes, bite de dix-huit centimètres, jambes de coureur.
Malgré son allure de garçon puissant, Claude est surtout timide, taiseux. À part répondre à un professeur, ses voisins étudiants peuvent se demander s’il n’est pas muet, car en réponse à leurs salutations, il se contente d’un murmure à la limite de l’audible.
Pourtant cela va changer…
Cet après-midi-là, de retour de l’amphithéâtre distant d’un kilomètre de son lieu de domicile, Claude monte par l’escalier au second étage où se trouve son deux pièces, identique à tous les autres. Comme toujours tête baissée, il ne voit pas l’étudiant qui descend, le percute et provoque sa chute. Tout de suite, il lâche son sac, se penche vers le garçon en s’excusant :
– Excuse-moi ! J’étais dans mes pensées. As-tu mal ? Dois-je t’aider ?
Philippe, le percuté, s’ébroue :
– Ça va ! Tu aurais mieux fait de faire attention.
Claude se justifie :
– Désolé. Je suis toujours distrait. Es-tu sûr ?
– Oui. Heureusement. Si je n’allais pas en cours, je te flanquerais une fessée. C’est tout ce que tu mérites.
Interloqué Claude bredouille :
– Quoi ? Quoi ? Ça ne risque pas… Tu n’es ni mon père ni mon frère…
Comme ils sont sur la même marche, Claude constate que Philippe mesure dix bons centimètres de moins que lui. Il se retient de sourire, achève :
– … Il faudrait que tu puisses.
Philippe le toise malgré sa taille :
– D’accord, viens dans ma chambre (il lui donne le numéro) après dîner, vingt et une heures. On en parlera.
Claude accepte :
– D’accord. J’apporterai un dessert pour obtenir ton pardon.
Claude a lâché ça sans même s’en rendre compte. Trop tard pour refuser ou changer d’avis.
Philippe, un étrange sourire aux lèvres, descend le reste des marches menant au rez-de-chaussée, content de sa sortie. Cet étudiant taiseux, repéré depuis son arrivée, lui plaît. Il ne s’attendait pas à être bousculé et a augmenté sa chute alors qu’il aurait pu aisément se retenir à la rampe.
Claude s’en veut d’avoir accepté l’invitation. De toute façon il ne se laissera pas claquer le cul par ce jeune qui doit avoir un an ou deux de plus que lui. Autant aller acheter le dessert, une tarte aux pommes fera l’affaire, avant de se pencher sur ses livres d’étude.
À vingt heures, Claude ferme ses livres, prend sa douche vespérale, et par jeu, même plutôt par provocation, comme il ne fait pas froid, il reste nu sous le short moulant blanc qu’il a choisi. Comme il est rasé de partout, bite et fesses incluses, rien ne transparaît, du moins le croit-il. Pour le baisser, si par un étonnant hasard Philippe avait le dessus en cas de lutte, il aurait du mal à ôter ce short. Quant au torse, il choisit un polo avec un crocodile vert, blanc itou, aux pieds une paire d’espadrilles, blanches également. Le miroir près de la porte lui renvoie l’image d’un grand garçon sérieux…
Quand Philippe lui ouvre la porte, son sexe se durcit. Son visiteur a-t-il fait exprès de s’habiller ainsi ? Veut-il le tenter ? Ou est-il puceau ? LIRE LA SUITE
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