Initiation napolitaine
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Carlo regarde à droite et à gauche une fois sorti sous le haut porche de cette grande via du quartier Mergellina. C’est le secteur bourgeois de la ville. D’ailleurs dans les années 1950 à 75, les trains rapides de première classe avaient leur terminus à Napoli Mergellina, n’allaient même pas jusqu’à la piazza Porta Garibaldi. C’est dire.
Agé de dix-neuf ans, Carlo est né dans ce quartier. Etre enfant d’une famille bourgeoise n’est pas chose aisée surtout à Napoli. Grand, brun, yeux marron, bouche large, menton volontaire, Carlo est le latin-lover type. Malheureusement il n’aime que les garçons, ne se sent sexuellement attiré que par eux.
Carlo, pendant les vacances de la faculté où il suit des cours pour devenir ingénieur, a repéré un garçon dans un bar où il prend son café tous les matins, le Mexico bar près de la gare Centrale.
Malgré les vingt degrés, Paolo, comme l’appelle le barman, est toujours vêtu d’un pantalon de cuir, assez moulant et d’une chemise blanche, col ouvert.
Carlo a entrepris de le suivre pendant deux jours, s’est fait semer les deux fois. Il ignore que Paolo a repéré son manège.
Le troisième jour, Carlo boit son café, surpris que Paolo ne soit pas là comme d’habitude.
Carlo s’apprête à sortir quand Paolo pénètre dans le bar, commande son café, sans sucre, après en avoir réglé le montant à la caissière. Car au Mexico bar, si vous désirez un café sans sucre, il faut le préciser en le commandant. Sinon, d’office une cuillère à café de sucre est déposée au fond de votre tasse.
Sans un regard en direction de Carlo, Paolo quitte le bar, suivi à distance par le jeune homme.
Cette fois Paolo fait tout pour ne pas semer son suiveur.
Après le Corso Novara, le duo emprunte le Corso Meridionale, puis Paolo bifurque à gauche dans la Via Padova. Il ralentit le pas afin que Carlo ne le loupe pas quand il pénètre sous le porche de son immeuble.
Parvenu devant l’entrée, Carlo hésite, puis constatant que le battant est légèrement entrouvert, il le pousse, constate qu’il fait très sombre.
Il avance d’un pas, pas plus car Paolo lui serre le cou, pas trop fort quand même, se colle contre son dos, l’immobilise, murmure à son oreille :
— Qu’est-ce que tu me veux ?
Carlo tente de s’ébrouer, en vain, ne bouge plus troublé par ce qu’il sent : l’odeur de cet homme qui l’étreint, la protubérance collée contre ses fesses.
Malgré sa peur, il parvient à articuler :
— Vous… Vous… Parler…
Pas du tout surpris par cet aveu, Paolo relâche sa prise, fait pivoter le garçon face à lui, demande :
— Me… Parler ?
— Non… Ce n’est pas grave… Pas ici…
Carlo fait un pas pour ouvrir le battant, mais Paolo l’attrape par un bras, jette :
— Suis-moi !
Sans lâcher le membre du garçon, il l’entraîne vers un escalier sur la droite, le pousse devant lui, lâche son bras.
Ils parviennent au troisième étage, Paolo dit :
— C’est ici.
Il sort un trousseau de sa poche, déverrouille la porte, entre le premier, suivi par Carlo.
Après un couloir étroit, sur la droite, deux portes vitrées, Paolo en ouvre une et pénètre dans une vaste salle de séjour.
Il se rend vers un meuble frigo, sort une bouteille de Lemonsoda, revient vers la grande table, jette à Carlo toujours debout près de la porte :
— Avance ! Assied toi dans ce canapé…
Carlo obtempère.
Paolo sort deux verres d’un beau meuble en acajou massif, remplit deux verres, en tend un à son visiteur et se laisse choir à ses côtés verre en main.
— De quoi voulais-tu me parler ?
Carlo baisse les yeux sous le regard des yeux verts de son voisin qui semble pénétrer en lui, avoue, dans un souffle :
— Je suis gay et vous me plaisez.
Paolo éclate de rire, dit :
Je ne m’étais pas trompé…
Il pose sa main libre sur la cuisse de Carlo qu’il presse gentiment.
— … Je m’en doutais. Mais sous tes airs timides, tu n’as quand même pas peur.
Carlo avoue :
— Au pire, vous me frappiez et je rentrai chez moi.
— Tu as raison. Avant tout explique-moi ce que tu aimes ou n’aimes pas. Enfin parle-moi de toi, de ce que tu attends de moi, tes expériences précédentes.
Tout à trac, Carlo soupire :
— Aucune expérience ! Je me suis juste branlé deux ou trois fois dans une cabine de plage avec un copain. C’est tout.
Paolo insiste :
— Aucun rapport d’aucune sorte avec un autre garçon ?
— Jamais, non.
Paolo s’accorde un temps de réflexion, décide :
— Eh bien je vais t’apprendre. Toutefois, dis-moi d’abord si tu préfères que je garde mon pantalon de cuir ou que je l’ôte.
Carlo sourit :
— Je préfère que vous le gardiez.
— Veux-tu te doucher avant que nous commencions ?
— Non… Merci.
— Allons dans ma chambre, nous serons plus à l’aise.
Ils reprennent le couloir, jusqu’à la deuxième porte à gauche.
La pièce est vaste, quarante mètres carrés, avec un grand lit, un gros pouf de cuir bleu, une commode, un grand miroir, deux larges fauteuils de cuir marron.
— Déshabille-toi, pose tes affaires sur un fauteuil.
Carlo se dénude pendant qu’il ôte sa chemise et ses chaussures.
Quand il le voit en slip, Paolo le désigne en s’asseyant au bord du lit :
— Si tu préfères que je te l’enlève, pas de problème. Seulement, tu devras le payer.
Comme il a un grand sourire, Carlo prend le risque :
— Je payerai.
— Parfait !
Carlo contourne le garçon s’allonge à plat ventre sur le lit, imité par Paolo qui reste sur le côté, commence à caresser le dos.
Sous cette main légère, Carlo se sent bien, se décontracte.
Paolo, peu après, fait descendre sa main vers le slip, passe au-dessus sans le toucher, caresse une cuisse jusqu’au mollet, remonte par l’autre jambe, dextre toujours très caressante. Survol du slip, reprise des caresses du dos. Il change de position s’assoit.
Sa main continue ses caresses sur le dos et l’autre, plus hardie, passe sous l’élastique du slip, caresse les fesses sous le coton, presse les lombes, va caresser le triangle cuisses-fesses.
Paolo sent alors que Carlo est excité.
Alors, il remonte vers l’élastique du slip ; avec son autre main, il baisse le slip, dénude le derrière. Une des mains le caresse plus fortement, l’autre descend le slip jusqu’aux chevilles, puis les pieds afin de l’enlever complètement.
Le pouls de Carlo s’accélère. Il soupire, reste inerte, excité par ces caresses manuelles.
Un doigt remonte à son cou, suit la colonne vertébrale, passe entre les deux hémisphères, s’immobilise sur l’anneau rectal, le titille avant de repartir vers le haut.
Soupir de Carlo.
Paolo humecte son majeur d’une bonne couche de salive, pose son index sur la colonne vertébrale, redescend, mais c’est le majeur qui se pose sur l’anneau qu’il titille avant de le faire doucement pénétrer à l’intérieur du conduit. LIRE LA SUITE
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