A TOI AU JOUR LE JOUR

Chronique d’une soumission
jeudi 20 août 2020
par  Christine Arven
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Parution de la nouvelle édition (revue, corrigée et enrichie) de « A TOI AU JOUR LE JOUR : Chronique d’une soumission » (en vente sur Amazon au format ebook ou broché) dont je vous livre un court extrait.

***


Je pense ce soir aux plaisirs que nous partageons.
Ceux bien sûr que nous connaissons à chacune de nos rencontres.
A chaque fois plus intenses puisque nous sommes chaque fois plus proches. Ces moments, où tes mains m’empoignent, m’agrippent, me malaxent, m’étreignent. Tes mains qui me plient à toutes tes exigences. Les plus douces. Les plus dures. Parfois, mon corps se rebiffe sous l’assaut des souffrances que tu lui infliges sans aucune pitié. Ou, au contraire se donne sous l’afflux du plaisir que tu lui accordes sans aucune modération. Que t’importe que mes cris soient de jouissance ou de souffrance ! Ce que tu veux c’est me voir me tordre et m’abandonner. Ce que tu veux c’est me sentir couler, fontaine intarissable, sous le fouet du plaisir sauvage que tu m’octroies. A en perdre toute identité. A en perdre toute retenue. A en devenir animale. Et je demande grâce. Et j’en redemande. J’offre mes fesses et mon ventre à la morsure de la cravache dont je chéris le claquement sur ma peau. J’offre mon cul à l’intrusion de ta main tout entière. Je te sens forcer et m’ouvrir. T’enfoncer. M’écarteler à me fendre sans te soucier de mes gémissements. Tu sais si bien combien j’aime ça ! Mon cœur qui bat à tout rompre. Mon souffle qui s’accélère et soudain s’arrête quand la douleur devient trop vive. Je reste ainsi en apnée de longues secondes jusqu’à ce qu’un cri de délivrance fuse entre mes lèvres. Ta main enfin plantée en moi ! Violence que tu m’imposes qui m’embrase. Ta main qui m’habite telle une ancre à laquelle tu m’arrimes. Pivot de chair qui est l’axe convergent de mon corps vers lequel afflue mon amour pour toi. Point d’origine et aboutissement de nos désirs inextricablement emmêlés. Alors, je suis à toi ainsi que tu le veux. Alors je suis heureuse.
Après, je m’affale sans force à tes côtés. Le corps et l’esprit en déroute. Effarée de tant de jouissance. Pétrifiée de bonheur.
Il y a aussi ces plaisirs que nous partageons alors même que des centaines de kilomètres nous séparent.
Ces plaisirs non moins tangibles qui naissent par la magie de ta voix et des mots que tu murmures au creux de mes oreilles. Ces histoires que tu inventes pour nous et qui deviennent si réelles. Tous ces tourments auxquels tu veux me plier qui me font gémir d’effroi avant de me faire gémir de désir. Je t’écoute. Des images surgissent. Et je décolle et m’évade.
Je me visualise si bien ainsi que tu me l’as décrit cet après-midi attachée à cet arbre, mes lèvres vaginales et mes seins cruellement mordus par des pinces avec lesquelles tu t’amuses à jouer me faisant m’arc-bouter désespérément pour atténuer la douleur quand tu tires dessus. Je t’imagine si bien m’offrant à ces hommes qui passent. Quels qu’ils soient ! Jeunes ou vieux. Minces ou obèses. Propres ou au contraire noir de crasse. J’entends les mots que tu emploies pour leur parler de moi. Leur dire que je ne suis qu’une chienne en chaleur dont ils peuvent disposer à leur guise ! Leur regard sur moi qui ne veut être qu’à toi, qui me salit. L’humiliation à être ainsi détaillée sans rien pouvoir refuser. Leurs mains qui me touchent et toi qui ris de me voir outragée et violée.
Mon cœur se serre. Envie de pleurer. Je me sens si désarmée. Je ne sais plus. Je suis au téléphone et je suis là-bas dans ce bois. Tu perçois mon désarroi. Tu redeviens tendre et me consoles conscient d’avoir atteint une limite.
Je suis contre toi et mon corps telle une liane s’enroule autour de ton corps. Doucement, je lèche ton cou redevenant ta chienne câline et aimante. J’oublie la peine que tu viens de m’infliger. Alors je suis heureuse.
Je t’aime, mon Maître d’amour.

"Mon amour pour toi est toujours aussi fou, de plus en plus fou, tu m’appartiens chaque jour davantage, tu es ma chienne, ma propriété, tu me manques dès que j’ai raccroché le téléphone et j’ai hâte de passer deux jours et une nuit avec toi, de vivre avec toi cet instant où une nouvelle partie de toi sera percée pour moi, de faire pleins d’autres projets, de te rendre heureuse, et de t’aimer toujours.
Et tu me manques et je te veux… et je t’ai.
Et je te manque et tu me veux… et tu m’as.
Je t’aime ma chienne, je t’aime mon amour et je suis sûr de nous
. " EN LIRE PLUS...


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