Les bienfaits du numérique (3)
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Sylvie arriva comme chaque matin à son bureau. Elle était d’une ponctualité à faire pâlir un métronome. Comme à chaque fois, le même rituel débutait. Mise en route de l’ordinateur, saisit du mot passe et pendant que la machine s’initialisait elle se préparait du café. En attendant qu’il fût coulé, elle revenait à l’ordinateur afin d’y consulter ses courriels, prenant ainsi connaissance du travail de la journée. Toutes les directives étaient données aux employés par courriel. C’était une des mesures parmi tant d’autres qui permettaient à l’entreprise de mettre en avant le coté écologique de son fonctionnement.
Rapidement, elle parcourut l’écran des yeux afin de lire les en-têtes. Rien de bien particulier, la plus part des messages venaient soit de son supérieur direct soit de ses clients. Pourtant, son regard resta bloqué sur un sujet qui l’intrigua. « Alerte au virus Sylvia ». Elle ne comprenait pas pourquoi elle était destinataire d’un tel message. Comme elle ne faisait pas partie du service informatique, il ni avait aucune raison pour qu’elle en soit informée. Étant sur le point de l’effacer, elle se retint, mut par la curiosité. La jeune fille se décida de l’ouvrir tout de même.
Son visage rougit instantanément lorsque vit petit à petit l’image qui était en pièce jointe s’afficher. Même si le visage n’était pas visible, Sylvie se reconnut immédiatement sur la photographie. Elle était de dos, ses cheveux châtains lui couvrant la moitie des épaules. Elle ne portait pour tout vêtement qu’une petite culotte bleue, rien d’autre ne masquant son corps de sportive. Sa silhouette se découpait sur le papier peint vert pastel qui décorait les murs de son bureau, mettant en valeur sa taille fine. L’arrondi de ses hanches et le galbe de ses fesses montraient que les heures passées en salle de fitness avaient porté leur fruit.
Instantanément elle se rappela la scène. La semaine dernière elle avait travaillé plus longtemps que prévue. Elle était restée bien après l’heure de débauche habituelle. Elle se souvint que lorsqu’elle prit conscience de l’heure, elle réalisa qu’elle serait en retard à son club sportif. Pour gagner un peu de temps, Sylvie avait décidé de se changer dans son bureau.
Fixant l’écran, Sylvie se mordit la main, elle se rappela avoir lu une note interne disant que l’ensemble de l’entreprise allait être mis sous vidéo surveillance. Cette annonce avait provoqué un mouvement d’humeur parmi les employés. Aussi, la direction avait-elle décidé que le système ne serait mis en route qu’après les heures de travail. Compromis qui avait été accepté par les syndicats.
Instinctivement elle regarda la caméra qui avait été installée dans son bureau. C’était une petite sphère noire, fixée au plafond. Elle se rappela que, lors de la réunion de présentation, le technicien avait expliqué qu’elle avait une vision panoramique sur trois cent soixante degrés à fort coefficient de zoom. Elle était commandée manuellement par l’opérateur du service de sécurité.
Un bip, annonçant la réception d’un nouvel e-mail, lui fit baisser le regard vers l’écran. Ses yeux s’agrandirent lorsqu’elle y lut ; « Alerte au virus Sylvia 2 ».Aussitôt sa respiration s’accéléra tant son appréhension fut forte. Comme un automate, elle cliqua sur le message. Une nouvelle image se dessina. Sa vue fit monter une boule d’angoisse, qui lui noua l’estomac.
Elle se voyait de face, cadrée à mi-hauteur. Son visage légèrement penché sur le coté droit était barré d’un petit sourire mutin. Ses yeux clos laissaient penser à un bonheur intérieur. Mais le pire était que ses mains soutenaient ses seins comme dans une offrande à un spectateur invisible. Le rouge à ses joues redoubla d’intensité. Elle ne savait plus où se mettre. Ses jambes, comme privées de forces, fléchirent. Elle s’assit sur son fauteuil perdue dans ses pensées. Sylvie aimait bien caresser ses seins et parfois elle s’amusait à faire pointer ses tétons. Elle aimait cette impression de caresse lorsqu’ils frottaient sur l’étoffe soyeuse de son chemisier. Regardant ses seins sur l’image, elle remarqua qu’ils étaient fermes et semblables à des poires avec de petites aréoles brunes pas trop marquées. Elles les trouvaient un peu petits mais elle affichait tout de même un quatre-vingts cinq bonnet B. LIRE LA SUITE
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