L’éducation de Kate
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Même si d’habitude, je ne peux rien voir à cause du foulard qui m’aveugle, je devine toujours un peu de lumière, mais être dans ce noir complet me fait vraiment flipper. Debout jambes écartées, mains liées, je me sens encore plus vulnérable.
Pas que j’ai peur du noir, mais mes pensées vagabondent trop dans ma tête.
L’attente dure très longtemps, trop longtemps, mes épaules et mes bras commencent à me faire mal.
Il me semble que beaucoup de temps s’est écoulé depuis la sortie de Maud. Cela doit être dû à la perte de mes repères sensoriels.
Quand j’entends les voix de Maud et de Thomas qui conversent dans le salon en bas, je compris que Thomas est arrivé.
Je ne peux pas comprendre ce qu’ils se disent, mais je devine que je suis au centre de leur discussion.
Leur échange dure longtemps, trop longtemps à mon goût pour mon corps qui s’ankylose.
Enfin plus de paroles, le silence, la porte d’entrée qui claque, des pas dans l’escalier, je reconnais ceux de Thomas, la lumière qui revient.
Plus de bruit de pas. Où est-il ? Que prépare-t-il ?
Ses mains caressèrent mes fesses, mes seins, mon minou. Une main écarte les lèvres de mon sexe et un doigt, puis deux plongent dans mon vagin. Ces doigts se mettent à aller et venir provoquant un gémissement de ma part.
« Serait-elle chaude et excitée ma salope d’esclave ? »
Les doigts se retirent me laissant sur ma faim.
Thomas m’ôte le foulard. Je cligne des yeux, le temps de m’adapter à la luminosité ambiante.
Il défait l’attache du bâillon et me l’enlève. Je peux alors faire jouer mes mâchoires ankylosées.
Le voir sourire me fait oublier l’appréhension que j’avais et je lui retourne un grand sourire.
Mal m’en prend !
« Qu’est-ce que c’est que cet air béat ? »
Avec le pouce et l’index, il tord méchamment mes tétons. Je grimace et je me plie presque en deux, mes coudes se repliant vers l’avant, car Thomas me fait très mal.
Je reprends très vite la position. Je pense « Kate, attention, ne te fais pas piéger. Joue ton rôle de la bonne petite esclave obéissante et pas plus. Pas celui de la femme amoureuse. »
Il libère mes poignets que je masse aussitôt avec insistance, car les menottes ont laissé une belle marque rouge.
Thomas se dirige vers le fauteuil et s’y assoit.
« À quatre pattes, Kate. Tu viens lentement vers moi en remuant tes seins. »
La distance du lit au fauteuil n’est pas bien grande aussi j’arrive bientôt à hauteur de son sexe tout dressé.
« Ouvre la bouche. »
Il me fourre son sexe tout raide dans la bouche en me prenant la tête à deux mains.
« Suce-moi. Tu t’appliques. »
Oh oui, j’allais m’appliquer. Ce qu’il ne savait pas, c’est que la mauvaise suceuse qu’il avait connue n’existait plus. J’avais appris et j’allais le lui montrer. LIRE LA SUITE
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