7- L’Hétaïre
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Satisfaite de voir ainsi Florence progresser sur le chemin de la dépravation, Madame tint à la féliciter pour les progrès accomplis.
— Toutefois, ajouta-t-elle, il ne suffit pas que tu puisses consentir aux assauts les plus fougueux et les plus pervers ; il faut aussi que tu saches prodiguer à tes maîtres d’un jour les étreintes qu’ils sont en droit d’attendre d’une parfaite débauchée. Si je ne doute pas de ton talent et de ton engouement pour les amours saphiques, je pense qu’il te faut progresser dans l’art des caresses et des attouchements que les hommes ne manqueront pas de te réclamer. As-tu une grande pratique de la fellation ?
— Heu…non..pas vraiment.
Cette simple évocation fit rougir Florence au souvenir de la seule fois où elle avait cédé aux exigences d’un de ses camarades. Écœurée à l’idée de devoir absorber le membre qu’il présentait devant sa bouche, elle avait entouré le sexe de ses mains, ne laissant dépasser que l’extrémité du gland, sur lequel elle avait promené une langue timide, tout en masturbant le dard. Tentant d’oublier l’odeur de musc qui s’en dégageait, elle n’avait pas pris garde à la montée du plaisir chez son partenaire, aussi avait-elle été surprise par le jet de sperme qui avait soudain envahi sa bouche. Toussant et crachant, elle avait en vain tenté de se dégager. La maintenant solidement de ses mains appuyées sur sa nuque, le garçon avait fini de déverser le flot de sa jouissance sur son visage avant de l’abandonner, satisfait, indifférent à ses larmes qui se mélangeaient aux gluantes trainées. Dégoutée par cette triste expérience, elle s’était bien gardée par la suite de la renouveler. Aussi dut-elle concéder qu’elle ne possédait pas la moindre pratique dans ce domaine.
— Je m’en doutais, mais rassure-toi, nous allons immédiatement combler ce manque de connaissance. Vois-tu, il arrive qu’au cours de soirées un peu animées, la vigueur de ces messieurs soient quelque peu défaillante ; aussi afin de pallier la faiblesse passagère des participants, et de ne pas décevoir leurs partenaires, je propose les services de quelques étalons bien montés et surtout infatigables. Me doutant que tu allais avoir besoin de t’exercer, j’ai prié deux de ces messieurs de bien vouloir prêter leur concours à tes travaux pratiques. Yasmina, voudrais-tu aller chercher nos amis, ils doivent être impatients d’être présentés à notre ravissante jouvencelle.
Si le ton employé par Madame était volontairement policé, il n’avait nullement rassuré Florence qui avait bien compris que sous peine d’être à nouveau fouettée, elle allait devoir se livrer à ces caresses buccales qui lui répugnaient tant. La seule idée de devoir prendre en bouche ces sexes la remplissait de dégoût, aussi est-ce pleine d’inquiétude qu’elle vit revenir Yasmina encadrée de deux hommes, jeunes, athlétiques et totalement nus. Ils s’avancèrent très décontractés et souriants, en direction de Florence, certains de l’effet que leur virilité fièrement arborée, n’allait pas manquer de provoquer chez l’adolescente. De fait, celle-ci ne pouvait détacher son regard de ces sexes dardés qui se balançaient, menaçants. Leur rigidité et leurs mouvements oscillants les faisant ressembler à deux cobras dressés, prêts à frapper un invisible adversaire. Elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était celle qui allait tenir le rôle de l’innocente proie livrée sans défense à ces prédateurs. Hypnotisée, elle entendit à peine Madame lui intimer l’ordre de s’agenouiller devant les deux hommes. S’étant exécutée, elle se retrouva dans cette posture humiliante, le visage à hauteur des deux membres. Alors qu’elle s’attendait à voir ceux-ci forcer le dérisoire barrage de ses lèvres, elle fut soulagée de s’entendre accorder un répit.
— Non ma chérie… ne sois pas si impatiente… ces deux merveilleux sexes ne sont pas pour toi, du moins pas tout de suite. Regarde tes deux camarades…vois comme elles savent bien s’y prendre…observe-les…après, ce sera ton tour.
Obéissant à cette injonction, les deux jeunes femmes prirent place aux pieds de l’un des deux hommes. Sans plus attendre, Sabrina se saisit des lourdes bourses, les soupesant, les faisant rouler entre ses doigts. De son côté, Yasmina laissa courir ses ongles tout le long de la colonne de chair, griffant légèrement la peau, s’amusant des soubresauts de la verge. LIRE LA SUITE
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