Le pensionnat

L’arrivée
samedi 8 septembre 2012
par  La Demoiselle
popularité : 2%
21 votes

« Je souhaiterais que ma fille soit dressée pour devenir une soumise digne de ce nom. »
Ce furent les premiers mots de ma mère à notre arrivée dans le bureau de Madame.
Madame tenait un pensionnat de jeunes filles, spécialisé dans l’éducation de soumise. Ma mère souhaitait que j’y entre, pour mes trois années de lycée (j’avais cependant déjà passé un diplôme, pour être majeure à mon entrée ici). Je n’étais pas contre, mais je ne savais pas vraiment dans quoi je me lançais... j’allais vite comprendre.
— Très bien, cette jeune fille est consentante ? Demanda Madame, en me regardant.
— Oui, répondis-je.
— Oui qui ? Me lançant un regard sadique, son bras se dirigea vers un tiroir proche.
— Oui Madame. (?)
— Bien. Vous êtes consciente, madame, que ce choix la suivra toute sa vie ? Je tiens à vous rappeler qu’à sa sortie de l’établissement, un maître continuera à lui rendre visite chaque semaine. Et cela jusqu’à ce qu’elle trouve un maître qui lui plaira.
— Oui, je trouve ça très bien qu’elle soit ainsi suivie.
Je regardais ma mère droit dans les yeux, elle me lança un regard rassurant, je me rappelais alors ses mots dans la voiture : « tout ira bien, toutes les femmes de la famille y passe, tu verras, c’est un très bon établissement. »
— Bien, vous connaissez le contrat ? Demanda sèchement Madame.
— Oui nous sommes des habituées, répondit ma mère, un sourire aux lèvres.
— Signez donc ici, et vous ici jeune fille.
Nous signâmes et Madame signa à notre suite.
— Vous pouvez vous dire au revoir à présent, jeune fille vous reverrez votre famille dans trois ans, vous verrez, le temps passe vite quand on s’amuse.
J’embrassai ma mère une dernière fois, puis elle partit. Le regard de Madame sur moi se fit alors plus dur.
— Déshabille toi. Nous allons descendre et je vais t’expliquer le fonctionnement de cette école et te présenter nos outils.
J’étais en sous-vêtements.
— Ha ! Excuse moi je n’ai pas précisé, tu te déshabilles entièrement !!! Tu seras le numéro 19. Suis-moi maintenant."
Nue, je suivis Madame, me sentant toute petite à coté de sa grande silhouette vêtue d’une longue robe rouge et d’escarpins noir à talons hauts. Nous passâmes par une petite porte située derrière son bureau et arrivâmes dans un couloir sombre. Après une seconde porte, apparut un long couloir aux murs et au carrelage blanc, éclairé d’une lumière électrique qui faisait mal aux yeux. À notre gauche, trois portes donnaient je ne sais où...
Au bout du couloir, nous descendîmes un escalier, et arrivâmes dans un autre couloir, presque sans lumière, je n’y voyais plus rien. Seuls les pas de Madame me guidaient à présent, et je commençais à avoir peur. Soudain j’entendis d’autres pas derrière nous, et lorsque je me retournai pour voir qui c’était, une main me banda les yeux tandis qu’une autre plaquait sur ma bouche et mon nez, un chiffon humide... Je perdis connaissance...
Lorsque je repris mes esprits, j’étais attachée sur une table, il faisait complètement noir. Les minutes passèrent. Peu à peu j’entendis une respiration autre que la mienne derrière moi, pas très loin : quelqu’un me surveillait. Je commençais à paniquer, qui était cette personne, que me voulait - ils tous ?! Je ne savais pas où j’étais, je n’avais même jamais visité cette école que ma mère trouvait si « efficace ». Elle m’avait emmenée ici comme ça, me disant que j’étais inscrite depuis des années et que venir deux semaines avant la rentrée serait parfait pour m’habituer. Et maintenant j’étais morte de trouille, attachés, je ne pouvais rien faire, ni voir.
— Qui êtes-vous ?!"Demandai-je, d’une petite voix ou la panique se sentait clairement.
Personne ne répondit. J’attendis quelques minutes pour réitérer ma question, puis de plus en plus fort. Au bout de la cinq ou sixième fois, la lumière s’alluma. La même lumière électrique que dans le couloir du dessus. Le sol était recouvert de métal et les murs entièrement vitrés, il commençait à faire froid. Je tentai de lever la tête pour regarder derrière moi, avant de m’apercevoir que mon cou aussi était attaché à la table de bois.
J’entendis des talons de femmes dans le couloir, puis la porte s’ouvrit. LIRE LA SUITE




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Commentaires

Logo de Henic
mercredi 31 décembre 2014 à 11h26 - par  Henic

En réponse au « clic » idoine, on se voit répondre que l’adresse du blog n’est plus disponible...

Logo de Fitz
vendredi 26 décembre 2014 à 23h46 - par  Fitz

Ce genre de pensionnat me fera toujours fantasmer, de surcroit, ce récit est complet.
http://laprisondessoumises.blogspot.fr/

Logo de Crabou
jeudi 20 septembre 2012 à 13h51 - par  Crabou

Je suis d’accord avec les deux précédents commentaires et j’ai donc aussi hâte de lire la suite.

mercredi 12 septembre 2012 à 13h36

Vraiment hâte de lire la suite :)

Logo de Magister
dimanche 9 septembre 2012 à 10h46 - par  Magister

Un début en fanfare pour une nouvelle apprentie soumise ! QUe lui réserve donc l’avenir ?
Bravo, c’est bien écrit, vivement la suite…