Hélène

Chapitre 20 à 22 (FIN)
samedi 23 juillet 2022
par  lahoule
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— Bonjour, Hélène, comment allez-vous ? Vous avez une mine incroyable ce matin !
—  Vous trouvez, Martine, merci ! J’ai passé un magnifique week-end qui m’a retapé du décalage horaire depuis le Japon.
—  Vous n’êtes pas la seule, visiblement ! Vous auriez dû voir Arturo, on dirait qu’il volait !
—  Bon, je vous laisse, j’ai à faire ! lança Hélène, troublée à l’évocation d’Arturo.
Elle se demanda si dorénavant à chaque fois qu’elle entendrait prononcer son nom, cette étrange sensation lui traverserait le corps. C’était comme un pincement intérieur, doublé d’une sensation profonde au niveau de son sexe. Sur ses reins, un léger frisson semblait s’installer dans les profondeurs de ses courbes. Une caresse très chaude gagnait son visage. Ces chauds-froids lui rappelaient les sensations ressenties dans le salon du château et sur la table. Elle se rendait compte que sa vie était irrémédiablement transformée, plus intérieure, introspective de son corps. Tout lui rappelait les caresses sulfureuses qu’elle avait subies. Et d’autant plus violemment que Tsunamis n’hésitait pas à l’envoyer au septième ciel en s’occupant de son corps chaque jour. En effet une part de sa soumission était de s’occuper de la préparation d’Hélène.
—  Comment vais-je parvenir à garder la tête à mon travail ? se fit-elle en attendant l’ascenseur.
Celui-ci ne tarda pas à parvenir au rez-de-chaussée, les portes s’ouvrirent et elle s’engouffra dans la cabine qui s’éleva aussitôt. Elle se retrouvait seule et désirait profiter du court voyage pour continuer ses rêveries. Jamais elle n’aurait pu imaginer que sa vie s’en trouverait ainsi bouleversée. Les tempêtes se succédaient de manière continue dans sa tête et dans son corps avec des répercussions sur sa peau, ses seins et son sexe. Tout était de nature à provoquer le trouble : la caresse du tissu sur ses cuisses au-delà de ses bas, sur ses fesses à côté de son string de dentelle. Ses seins avaient comme gonflé et trouvaient difficilement leur place dans son soutien-gorge. Elle s’admira dans le miroir sans véritablement se voir. Elle retrouvait cette distanciation qui l’avait gagnée au Japon et qui lui avait permis de se contempler dans ses liens. Elle se découvrait autre, plus ouverte, libre, alors qu’elle venait de s’attacher à un homme et une femme qui la conduisaient maintenant au gré de ses fantaisies. L’arrêt brusque de l’ascenseur la réveilla. Elle gagna le couloir puis son bureau où elle fut accueillie par sa secrétaire.
—  Bonjour Hélène, quel plaisir de vous revoir !
—  Merci, Sandra, il en va de même pour moi, vous avez une mine superbe !
—  C’est que mon amant vient de me demander en mariage !
—  Quelle chance pour vous ! Il y a longtemps que vous êtes ensemble ?
—  Trois mois !
—  Et vous songez déjà à vous marier ?
—  Je suis sûre que c’est l’homme de ma vie ! Je l’ai senti au moment où nos regards se sont croisés !
—  Vous allez vite en besogne, mais vous avez peut-être raison !
—  Et vous, Madame Hélène, vous allez bientôt vous marier ?
—  Vous savez, il n’y a pas longtemps que j’ai rompu, alors pour ce qui est de me marier, il n’y a pas d’urgence. Je n’ai pas rencontré comme vous l’homme de ma vie !
—  Allons, allons, je vois bien que vous êtes transformée depuis votre retour. Je suis sûre qu’il y a anguille sous roche !
—  Vous avez peut-être raison, Sandra, mais ce n’est en tout cas pas pour le mariage, je n’en ressens aucunement le besoin. Pourtant, je ne rejette pas du tout un engagement profond tel que vous vous apprêtez à conclure !
—  Je vous le souhaite, vous le méritez, Madame !
—  Merci Sandra ! Allons, mettons-nous à nos affaires ! Avez-vous reçu le dossier qui concerne la dernière vente aux États-Unis et doit faire l’objet de la prochaine exposition ici ?
—  Le Parson ? Oui, il est déjà sur votre bureau. J’ai pris la liberté de l’examiner. Toutes les pièces y sont, mais il me semble qu’il y a encore des choses à régler au niveau des assurances.
—  Merci, je vais le relire !
Ce ne fut qu’assise qu’Hélène ressentit les effets secondaires des traitements subis. Ses fesses et ses lèvres surtout accusaient difficilement le contact avec le siège et elle ne trouvait pas la position qui lui aurait permis d’avoir la tête à régler ce cas. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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mardi 26 juillet 2022 à 12h35 - par  Henic

Une fin de conte de fées, ou de sorcières, ou des deux à la fois ! Heureusement qu’elle est sortie du tiroir.
Le fonctionnement de la société secrète est surprenant mais le trio s’en tire plutôt avec les honneurs et, puisque sont satisfaites à la fois les exigences professionnelles et celles de l’étrange relation amoureuse qui lie les trois héros, tout est bien qui finit bien !