Brins de poésie, grains de folie - Errance
par
popularité : 1%

—Isabelle, j’ai l’air fin, accoutré en sultan, déambulant les rues d’Avignon !
Isabelle souriant : —Arrête de grogner, tu vas revoir Séverine.
— Tous les passants que je croise rient sous cape.
Isabelle riant :-Veux-tu que j’entrouvre mon manteau, que je dévoile ma parure de sultane aux voiles vaporeux ?
— N’ouvre rien, on va finir par se faire embarquer pour l’asile de Monfavet.
— Grincheux, regarde comme le palais des Papes resplendit !
— Franchement, je dénote sur le parvis du palais. En plus il a plu. Si je lève le nez, mes babouches vont se prendre les flaques.
— Ha ! Toujours aussi terre à terre.
— Franchement, je ne la sens pas cette soirée. On ne sait pas où on met les babouches.
— Mon intuition féminine, au contraire, me dit que nous allons nous éclater. Nous y sommes. Sonnons.
Séverine en robe scintillante au décolleté pharaonique :—Bonsoir Isabelle et Thierry. Soyez les bienvenus.
— Bon anniversaire Séverine. Tenez ce bouquet de roses, avec ces quelques rimes…

Séverine rayonnante :—Merci pour ce délit de récidive. Je vous présente mon ami émir, Jean-Paul. Vous ferez connaissance avec mes autres convives pendant la soirée. Restaurez-vous au buffet.
— Isabelle ces orientales sont toutes charmantes et très sexy.
— Les émirs, califes et sultans de même ! Regarde les deux plus jeunes femmes se mettent à danser.
— Bonsoir. Je me prénomme Jean-Louis, et voici ma femme Hélène. Les deux jeunes filles que vous admirez sont célibataires. Cléopâtre c’est Salomé, la brune moukère c’est Delphine.
— Bonsoir, mon prénom c’est Thierry et voici mon épouse Isabelle. Ces deux jeunes filles dansent sensuellement. Ho ! Elles se caressent. Delphine déshabille Salomé !
Isabelle surprise :-Je comprends mieux pourquoi elles n’ont pas de copain : elles s’embrassent.
Hélène toute excitée :—Allons les rejoindre.


Rapidement toute la tribu orientale se trémousse sur des tubes très dansants. Une demi-heure plus tard, la lumière devient feutrée, et un slow démarre.
Isabelle au creux de l’oreille de Thierry :-Jean-Louis me flatte la hanche.
Thierry chuchotant :-Hélène est très craquante. Crois-tu que je puisse en faire autant ?
— Oui ! Je sens une main qui remonte le haut de ma cuisse.
— Fantastique ! Vive les strings ! Mes doigts apprécient beaucoup les fesses fermes d’Hélène.
— Tu oublies que moi aussi je porte un string. Et les doigts de Jean-Louis et de Pierre s’en donnent à cœur joie !
— Ho ! Hélène et Jean-Louis se découplent.
— Jean-Louis se plaque derrière moi. Me caresse les seins. Bigre quel dur émoi je ressens sur mes fesses !
— Les mains d’Hélène se faufilent sous ma tunique. Et jamais je n’ai senti des tétons aussi durs dans mon dos !
— Retournons-nous.
Jean-Louis agréablement surpris :—Comme c’est excitant de caresser une belle femme !
Isabelle mutine :—Je le constate avec plaisir. Chaque anniversaire c’est pareil ?
— Oui. Et ce n’est que la mise en bouche. Embrassons-nous.
Hélène cajoleuse à souhait : —Ho ! Isabelle et Jean-Louis ne perdent pas de temps. Faisons de même.

Pendant toute la série de slows les couples se forment, flirtent, puis se défont. Isabelle et Thierry découvrent moult horizons.



ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés,
d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
d’accéder à la galerie photos privée de RdF.
Commentaires