En attendant Noël
par
popularité : 1%

La journée vient de se terminer, la fête du quartier se termine, il est 3 heures du matin et seuls quelques groupes sont encore présents ; des jeunes adolescents qui se connaissent depuis longtemps et qui viennent de décider un nouveau jeu.
Les 3 dernières jeunes filles présentes, les yeux bandés, devront deviner qui est la personne en face d’elle ; les deux peuvent se toucher, se caresser, s’embrasser même et si le garçon est découvert il doit retirer un vêtement !…
A côté il y a un chantier en construction, des salles sont terminées et tout le groupe se dirige discrètement et s’isole dans une grande pièce sombre. Le jeu commence timidement, des caresses esquissées, des baisers pudiques, les mains du premier garçon caressent au passage les seins de l’une d’elle qui ne dit rien. D’autres en font autant quelque part dans la salle, enhardit par ceux qui ont essayé sans essuyer de refus. A vrai dire les jeunes filles profitent aussi de ce jeu pour laisser leurs mains errer dans des parties du corps qu’elles veulent découvrir chez les garçons.
Il fait chaud dans la pièce, quelques vêtements gisent sur le sol, la tenue vestimentaire des jeunes filles est en train de changer, corsages déboutonnés, jupes relevées à certains moments par les garçons, caresses précises qui font mouiller les culottes encore en place….et certains garçons déjà nus, le sexe en érection !
Les souffles se font plus rapides, des cris et des râles ponctuent la nuit, mais pas de paroles, tout se passe dans le silence des mots. La peau devient granuleuse, frémissante, des spasmes parcourent le ventre des filles qui jouissent sous les caresses répétées et ne veulent pas arrêter le jeu. Un premier couple se forme, le garçon a pénétré la jeune fille avec son sexe et il la porte, elle a noué ses jambes autour du garçon et elle trésaille pendant qu’ils jouissent tous les deux sans retenue. Il la repose et un autre prend la suite, les autres continuant leurs caresses sur les seins, la croupe, et leurs baisers parcourent ce qui reste du corps accessible…
Des vêtements rassemblés constituent des couvertures sommaires sur le sol et les jeux continuent maintenant couchés au sol. Les filles découvrent le goût du sexe des garçons dans leur bouche, elle le suce avec étonnement devant sa taille qu’elle n’imaginait pas auparavant ? les garçons sucent les clitoris, les petites et grandes lèvres et découvrent un univers humide et complexe, sensible à leur bouche, leurs doigts, leur sexe et qui semble ne pas se tarir, ce qui n’est pas leur cas au bout d’un moment !
Trois groupes fonctionnent ainsi, des garçons vont de l’un à l’autre, et jouissent dans ou sur les jeunes filles quand ils n’ont pas pu se retenir. Elles s’essuient alors rapidement avec le premier vêtement sous la main et reprennent ensuite leur exercice si excitant. Chacun pense dominer l’autre, chacun pense soumettre l’autre, chacun est prisonnier de ses sens, et sans réfléchir chacun continue, jusqu’à l’épuisement qui arrive inévitablement.
Dans leur tête le souvenir brûlant d’une fête qui ne se renouvellera pas assez vite…..Le froid n’a pas prise sur eux, ils sont en dehors du temps pour encore plusieurs heures. Ils se retrouveront peut-être séparément pour d’autres jeux, leur imagination est présente, le besoin de se revoir est pressant, et ils forment maintenant un clan sans tabou ignoré par tous ceux qui les côtoient. Ils sont devenus adultes et libres, c’était plusieurs années avant 1968……
Noël 1961
Algérie, dans les Aurès, la neige entoure le poste à la sortie de Batna, la soirée se prépare pour le groupe de la Légion et quelque jeunes appelés présents. Le repas pris en commun est égaillé par la présence de quatre jeunes femmes qui passent de postes en postes pour apporter un peu de chaleur humaine et de sexe à ces isolés en campagne. Elles ont revêtu des tenues qui sont identiques à celles des hommes et se sont réparties entre les quelques tablées.
La nourriture est abondante, le vin excellent et l’ambiance est très chaude…seulement en paroles à ce moment. Peu à peu une partie du réfectoire se vide, ceux qui partent de garde, ceux qui se réfugient dans le huis clos de leur chambre pour écrire une lettre à un parent, et ceux qui sont de permanence prêts à intervenir.
Les jeunes femmes sont des européennes, nous ne savons rien de leur histoire personnelle et pourtant elles sont des confidentes précieuses pour certains. Elles sont minces, jeunes, libérées, sans complexe, et prêtes à tout. Dans une telle soirée, la chaleur du foyer et de l’alcool fait que la conversation dérive et les jeunes femmes se font plus excitantes, entrebâillant leurs tenues et laissant apparaître la naissance des seins et de leur peau blanche. Elles fument et boivent comme les hommes restants, le responsable du réfectoire baisse les lumières et nous laisse la salle pour terminer la nuit.
Une musique douce, des corps qui se rapprochent, des mains qui se serrent et qui s’égarent derrière la fragile paroi du tissus, des bouches qui se rejoignent dans un long baiser, quatre couples se sont formés à l’écart et personne n’y prête attention. Les caresses se précisent, la main dans le slip, les doigts fourragent dans la vulve, caressent le clitoris, enfoncent plusieurs doigts et les vagins se liquéfient, les dernières résistances des jeunes femmes s’effondrent et elles apprécient ce moment de tendresse et d’excitation qui se déroule dans la douceur et la discrétion.
Elles parcourent de leurs doigts le corps de celui qui les tient
ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
d’enregistrer et d’imprimer les textes publiés,
d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
d’accéder à la galerie photos privée de RdF.
Commentaires