Une nouvelle vie (2)
par
popularité : 1%
Pendant que Doka préparait une mixture à base de plante et de feuille qu’elle écrasait à l’aide d’un mortier les deux jeunes filles qui l’accompagnaient réveillaient Augustine sans ménagement. Quand cette dernière fut sortie de sa torpeur Doka revint vers nous avec une étrange tisane, quand elle me la présenta, l’horrible odeur qui s’en dégagea me provoqua un tel dégout que je faillis le renverser. L’horrible prêtresse, les yeux plein de rage, voulut me frapper au visage mais Marie l’arrêta :
— Bois c’est un médicament, ils vont t’en donner plein c’est important que tu restes en bonne santé. Ici il y des maladies auquel ton corps n’est pas habitué et tu risquerais d’en mourir très vite.
A moitié convaincue par ce discours j’approchai la décoction infecte de ma bouche et commençai à en boire le contenu. Passé le gout amer et l’effet astringent, la sensation de brûlure qui se propagea d’abord dans ma gorge puis qui descendit très vite jusqu’au plus profond de mes intestins, me fit penser que j’avais été empoisonnée. Mais la réaction de mon ventre ne tarda pas, un incroyable besoin de me vider se fit sentir et tandis que je me levais Doka fit signe à Amara (une des deux filles qui l’assistait) de me conduire hors de la case. Si j’avais à ce moment penser qu’on me conduirait dans un lieu privé afin que je puisse m’y soulager il n’en fut rien. A peine fus-je sortie que la jeune femme pointa son doigt en direction du sol pour me montrer où je devais me vider. Parce qu’il s’agissait bien de me vider et par tous les trous, je déféquai et pissai pendant un temps qui me parut incroyablement long. Quand j’eus fini mes jambes semblaient se dérober sous mon poids, à peine pouvais-je entendre les moqueries et les rires de la foule à qui on avait offert ce spectacle, et je regagnai la case chancelante soutenue par Amara qui me conduisit vers ma couchette. J’entendis à peine le retour d’Augustine quelques secondes plus tard sur qui le breuvage eut les mêmes effets, et je m’endormis.
Marie nous réveilla vers la fin de l’après-midi :
— Ce soir vous serez présentés à la tribu et il est temps que vous en sachiez un peu plus sur la nouvelle vie à laquelle vous vous destinez. Sachez que les étrangers n’ont aucun droit, ici nous somme considérés comme du bétail. D’abord si les hommes et les femmes qui vivent ici portent un pagne il vous sera complètement interdit de porter un quelconque vêtement. Vous serrez toujours et tout le temps nus. Comme vous avez déjà pu le constater tout à l’heure vous ferez vos besoins dehors à la vue et au su de tous, on s’y accommode assez rapidement en fin de compte et il m’arrive moi-même de pisser ou de chier sans même plus m’en apercevoir. Il est important que vous travailliez chaque jour même si vous êtes considérés comme inférieurs. La tribu ne vous nourrira pas si vous ne le méritez pas ou pire vous serez punies de toute sorte de façon. Cette nuit risque d’être très longue et éprouvante je vous conseille de vous reposer. LIRE LA SUITE
ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)
OFFRE DECOUVERTE (1 jours) | ABONNEMENT 7 JOURS | ABONNEMENT 15 JOURS | ||
---|---|---|---|---|
ABONNEMENT 1 MOIS |
ABONNEMENT 3 MOIS |
ABONNEMENT 6 MOIS |
SE DESABONNER |
OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)
Commentaires