Mémoires d’André Sabatier 2° partie

vendredi 9 septembre 2005
par  Richard Tuil
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2° PARTIE

CHAPITRE I.

Mariés, nous aurions dû divorcer ; mais je n’ai jamais pu joindre Mirabelle, et cela fait que nous sommes toujours mariés, officiellement.

Le lendemain de son départ, je recevais une longue lettre de Norma, m’expliquant que seule et abandonnée de tous, elle cherchait aide et réconfort auprès d’un gentil garçon. Elle se souvenait de moi et de la fraîcheur de ma « fanerie » envers elle. Elle serait à Paris à partir du 1er avril, secrètement et absolument incognito. En effet, elle était ruinée, et n’avait aucune chance de retrouver un emploi aux USA, où, elle était connue comme la fille « la plus scandaleuse » du fait qu’elle avait été adulée comme la plus grande « sex goddess », alors qu’elle était mineure. Elle était grillée en Amérique, et était obligée de refaire sa vie de zéro, en France, où elle avait trouvé un ami en ma modeste personne.

Je préparais donc mon petit appartement de trois pièces, et le 1er avril, elle me trouvait à l’heure à l’attendre à l’aéroport.

Elle arriva, et malgré ses lunettes noires, on ne voyait qu’elle, avec sa démarche féline, ses lèvres rouges carmins, ses grands yeux verts relevés de noir.

J’étais enchanté, et en même temps très impressionné. Je voulais oublier Mirabelle qui n’était plus là pour moi. Elle n’était pas une demoiselle en détresse. Norma l’était !

Elle me sourit, et me fit une bise remarquée !

J’étais heureux, car je le suis toujours quand une jolie femme est à mon bras ; je suis ainsi.

Norma et moi récupérâmes sa seule valise. C’était tout ce qui lui restait d’une fortune accumulée en trois ans au service du charme. Sa société, la TLC avait fait faillite en même temps que son arrestation ; et maintenant, elle avait besoin d’être seule, de se retrouver. Elle m’avoua immédiatement qu’elle désirait maintenant se consacrer à une carrière cinématographique moins choquante. Ce qu’elle a fait d’ailleurs depuis. Mais à l’époque, elle était seule au monde, sans un sou, et j’étais là, libre de tout engagement, et je la pris sous mon aile.

Je désire dire ici quelque chose d’important : de toutes les personnes que j’ai connu ou fréquenté, Norma est de loin la plus gentille ; malgré les scandales successifs attachés à son nom, j’aimerais bien donner au lecteur attentif une idée différente de cette personne. C’est quelqu’un d’extraordinaire. C’est pourquoi, une fois arrivée chez moi, et devant une grande tasse de café, elle me raconta, sans fard, son histoire que je retrace ici (et oui, j’avais enregistré nos paroles ce jour—là, car c’était une confession) :

« Je m’appelle en réalité Norma Louise Kuzma, et je suis née le 7 mai 1968 à Steubenville dans l’Ohio. Mes parents sont d’origine soviétique, et ont émigré aux USA il y a des années. Mon père, un alcoolique notoire me viola lorsque je n’avais que 12 ans, après une soirée de beuverie. Je résume. Mes parents divorcèrent après cet »accident", et nous quittâmes, ma mère, mes sœurs et moi, l’Ohio pour la Californie. Là—bas, ma poitrine augmenta presque à vue d’œil, et je devins une jeune délinquante, je veux dire qu’au lieu d’aller en cour, je traînais à travers les rues, les centres commerciaux et les plages de Los Angeles. Tu sais, et tu connais le physique que j’ai, et j’ai été alors contacté sur une plage de Malibu, par un photographe, qui vendit les droits de mes photos à la revue PENTHOUSE. J’ai donc obtenu une nouvelle identité, celle de Christy Lee Nussman, et un nouvel acte de naissance. J’avais quinze ans, mais j’en paraissais largement vingt ! Sauf peut—être au niveau de la voix.

La suite, tu la connais : je n’ai rien dit à ma mère et je la quittais pour aller vivre quelque temps chez une amie. Après quelques séances de photos, je devins célèbre auprès de mes amis, qui me présentèrent à un acteur de films pour adultes, et je tournais entre 1984 et 1986 films sur films.

J’ai dû en tourner un cinquantaine, alors que les autres films où j’apparais, ne sont que des collages de scènes déjà tournées pour quelques autres films, et qui n’ont pas été retenues au montage. Puis, au dernier festival de Cannes, je décidais de fêter mes dix—huit ans, et là, j’ai fait une bêtise, enfin si l’on veut.

J’étais aussi à Paris pour le tournage de mon dernier film, avec Marylin Jess. Il devait y avoir une suite à celui—ci, mais bon, j’ai abandonné le métier. J’ai réussi à organiser la fête où tu étais, tu t’en souviens ? Et quand je suis retourné aux USA, le FBI m’est tombé dessus sans prévenir. Après la prison, où je suis restée environ un mois, je suis retournée à la rue, et j’ai été voir ma mère, qui m’a chassée comme une moins que rien. Je ne connaissais personne, et ceux que je connaissais faisaient mine de ne pas me connaître. Et c’est pourquoi j’ai demandé ton aide. Heureusement, André, que tu es là. La suite tu la connais."

Après cette longue confession, je me retrouvais catapulté au rang de sauveteur, d’ami, de bienfaiteur de cette charmante personne.

J’aidais de mon mieux Norma, qui apprit le français très rapidement. Comme elle était étrangère, elle ne pouvait pas travailler, et nous vécûmes ensemble comme deux amoureux sans souci.

En effet, depuis le mois d’avril 1987, j’avais un nouvel emploi, grâce auquel je gagnais largement de quoi faire vivre Norma, et moi. C’est à croire qu’elle me portait chance.

Elle fut étonnée de voir que ses films se vendaient encore librement en France, alors que dans son pays natal, elle était « interdite de séjour ».

Elle me fit découvrir des plaisirs insoupçonnés, car les dix—huit mois qu’elle avait passé à tourner des films pour adultes, lui avaient donné une expérience et un style inégalé dans les jolies choses du sexe et de l’amour. Mirabelle et moi n’avions fait que de découvrir un monde, que Norma me montra dans sa plénitude. Je n’ai pas connu, pas même Agnès, une maîtresse aussi douée pour ces choses—là. J’avoue que j’étais très impressionné.

Durant la période où elle vécut chez moi, c’est—à—dire, entre 1987 et 1989, soit deux ans et trois mois, puisqu’elle est rentrée aux USA le 1er juillet 1989, nous fîmes l’amour environ huit cent vingt—deux fois ; et à chaque fois ce fut merveilleux.

Quelques fois elle était câline et féline, et parfois, elle dirigeait le jeu, et j’adorais me faire déguster par cet être sensible et tellement doux. On dit parfois que ces filles qui ont des expériences différentes par dizaines, qu’elles sont des putes, de simples prostituées. J’en ai connu quelques—unes depuis Norma, et je peux garantir qu’elles sont très sensibles, moins farouches que d’autres, c’est sûr, mais elles ont un cœur qui bat au fond de leurs superbes poitrines, et, je suis un ingrat si je ne dis pas que Norma a un cœur d’or immense. Et je l’ai aimé, et je l’ai adorée cette femme.

J’avais très envie d’elle, et, je ne serais pas ingrat en la laissant de côté. Non, je raconte cette première fois, le 1er avril, quand je la reçus chez moi.

Après ses confidences et son café, je lui préparais un copieux repas ; le vol de New York à Paris avait été long et elle se sentait si seule qu’elle fit honneur à mon dîner. J’avais peur de lui faire de la peine, car aux USA, à l’époque de sa « gloire », elle ingurgitait des repas rapides et sans jamais faire la moindre attention à cela : je lui fis donc de bons et succulents ragoûts, et nous fîmes des repas très copieux.

Donc, après ce repas, elle voulut s’assoupir. Je lui avais montré son lit, un grand lit bien large, que je venais d’acheter, et je lui laissais deux couvertures ; car ce printemps s’annonçait frisquet.

Après m’avoir donné une bise, je la laissais, perplexe. Elle prit une douche, et je pensais qu’elle allait dormir, mais je la vis surgir en petite tenue, je veux dire en nuisette très jolie, et très sexy. « Allez ! Come on ! » avait—elle dit.

Que pouvais—je répondre à cette invitation. C’est là, que je vis qu’elle était infatigable.

Alors, je lui fis l’amour du mieux que su, et du mieux que je pus. Mais j’avais trouvé en elle une autre complice, complaisante, et je n’avais plus qu’à me laisser aller.

Elle me déshabilla, et, pendant que je la laissais faire, elle fit une moue admirative devant mon sexe qui était, il est vrai, plus grand et plus épais que celui de la moyenne des autres hommes. Je ne me flatte pas, car cela a été vérifié plusieurs fois. Et puis, l’époque de mes treize ans était déjà loin, et au lieu de s’amoindrir, ma verge avait grandi et avait pris quelques bons centimètres.

Alors sa moue admirative m’encouragea, et devant son sourire aux dents nacrées d’une blancheur impeccable, je n’avais pas le choix. Mais j’étais intimidé. Elle prit ma verge de sa main droite et y appliqua une fellation magique. C’est vrai que sa technique était déjà légendaire ; et elle l’était déjà avant qu’elle eut dix—huit ans.

Elle avait une façon de faire extraordinaire : elle léchait et suçait, tout en aspirant, et tout en massant et en tournant le poignet, dans un ample mouvement de haut en bas, de bas en haut.

Son massage dura un quart d’heure environ. Mais a—t—on vraiment la notion du temps dans ces moments ? C’est alors que j’éclatais dans une vision de rêve et de millions de couleurs. Je m’affalais tout contre elle, sur son côté, et elle n’arrêtait pas de me becquoter.

Puis, dans un français maladroit, elle me demanda de lui faire un cunilingus. Elle avait compris que mes forces ayant déclinés, j’avais besoin de me reposer un peu.

Je le pratiquais, et fidèle à sa légende, elle se trémoussait et poussait des cris de jouissance aussi longs qu’aigus. Elle ne pouvait plus se retenir, et dès qu’elle fut suffisamment humide, elle me demanda de la prendre : « I want it noooooow ! » avait—elle dit dans un moment de pure euphorie.

Elle se laissa faire, et pendant qu’elle se mettait dans la position de la levrette, je lui caressais ses merveilleux seins. Alors ma dague de 21 cm la pénétra jusqu’à la garde, et je crois que les voisins ont pu penser que Mirabelle était de retour à la maison. Mais non, mon épouse était, je ne sais où, tandis que celle qui allait devenir ma douce amie était dans mes bras, ou plutôt devant moi, telle un félin en chaleur. Son vagin était assez étroit, mais il était profond et chaud, et elle avait les reins solides. Mon engin entrait et sortait sans arrêt durant près d’une heure et demie, et nous changeâmes de positions plusieurs fois avant que l’éjaculation n’ait lieu, dans un éclatement de mon cerveau. Jamais encore je n’avais ressenti cela. Elle était si douée, que je n’ai pas fait défaut une seule fois avec elle.

Si elle la trouvait un peu mollassonne, elle lui rendait une santé : en deux trois mouvements ! Elle savait vraiment y faire avec les hommes. De toute façon, elle aimait ce qu’elle faisait, et c’est elle qui m’a donné ce courage et cette détermination de connaître des femmes différentes ; et aussi celle de surmonter le départ de Mirabelle.

Je ne suis pas un coureur de jupons, et même, je peux dire que je suis timide, et elle m’a donné cette force, cette puissance de l’étalon en rut. Elle m’apprit beaucoup, et dans sa générosité, elle ne prenait pas uniquement, elle donnait de son fluide intime, de sa personne, sans compter. Elle était patiente avec moi, et acceptait mes maladresses sans rechigner, ni même être de mauvaise humeur.

Donc, après cette première fois, nous le refîmes huit cent vingt—deux fois, et j’en fus très heureux. J’avoue que j’aurais aimé qu’elle puisse rester en France, mais déjà le destin, si cruel puisqu’il m’avait enlevé à l’affection de Mirabelle, devait aussi m’enlever Norma.

J’étais très amoureux d’elle, et malgré cela, je ne pouvais pas m’empêcher d’aimer encore et toujours Mirabelle. Parallèlement !

Norma s’était attachée à moi autant qu’elle le pouvait, car nous étions ensemble corps et âmes.

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