Trois hommes et un cousin -1-

mercredi 11 décembre 2019
par  Sylvain de Perry
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Dédié à Edouard Collin en amical hommage de sa Souris verte.

Homme 1.

Je m’appelle Frédéric, âgé de vingt ans, un mètre quatre-vingt, yeux verts, etc. J’entretiens mon corps avec du sport : musculation sans excès, course. J’ai toujours été attiré par les hommes mûrs. Seulement ce n’est pas évident, pour les rencontres, surtout en 2019. J’ai eu quelques rapports, mais malheureusement, toujours avec des garçons de mon âge.
J’habite à Neuilly-sur-Seine ; chaque dimanche je vais courir dans les artères de l’île de la Jatte. L’incident se produit à l’angle du boulevard Paul-Emile Victor et de la rue Benjamin Constant, côté habitation. Au lieu de regarder devant moi, je baisse rapidement les yeux vers mon indicateur de poignet afin de voir depuis combien de kilomètres je cours.
Je percute un homme que je retiens par un bras pour lui éviter de chuter.
Couronne de cheveux blancs, yeux noirs, qui me fixent avec colère :
— Ne pouvez-vous pas faire attention ?
Je manque de lui répondre : « Et vous donc ! », préfère m’abstenir, m’excuse :
— Désolé, je vous prie de m’excuser, Monsieur. Avez-vous mal quelque part ?
— Non, non. (Il me considère de haut en bas et inversement puis :) Vous mériteriez une bonne fessée.
Je baisse les yeux. Je ne peux tout de même pas lui dire : « si tu savais ce que j’en ai envie. » Je préfère le compromis :
— Si vous le dites…
Je pensais le troubler mais au contraire : il consulte sa montre, me fixe avec plus d’acuité, puis :
— Suis-moi !
Etant passé au tutoiement, l’homme opère un demi-tour, me précède dans la rue Constant. Il sort une clef de sa poche, déverrouille un portail en fer et nous pénétrons dans le jardin d’une maison à deux étages d’architecture moderne.
Il ouvre la porte d’entrée de la bâtisse, me regarde :
— Il est encore temps pour toi de partir. Sinon, tu sais ce qui t’attend… Une bonne fessée cul nu.
Que faire ? N’ai-je pas trop présumé de mon envie d’être fessé au moins une fois par un homme mûr ? Dois-je me tirer de là en courant ? Non, car en fait c’est lui qui m’a proposé cette fessée d’excuse.
Je le regarde sans bouger.
— Parfait !
L’homme ôte son pardessus, le suspend à une patère libre du mur. Je découvre qu’il porte un pantalon de cuir noir qui le moule comme une seconde peau. Je n’ai pas le temps de regarder ses fesses car il se retourne. Sa chemise bleue au col ouvert me fait découvrir une poitrine velue. Plus bas, sous le cuir je devine un sexe bandé bien visible. Il doit être à poil en dessous.
— Je me prénomme Roger. Avant toute chose, tu dois me donner un mot qui te servira de secours.
Devant mon air ébahi et interrogateur, Roger précise :
— La fessée, comme tout rapport B. D. S. M., est un jeu. Te punir est un jeu dont il faut fixer les limites au préalable. Lorsque tu prononceras ce mot, j’arrêterai immédiatement ta punition. Il est évident que si tu le prononces à la quatrième ou cinquième claque, tu pourras te lever et partir…
Après un temps, il s’enquiert :
— Alors ?
— Frédéric. C’est mon prénom. Je n’ai aucune raison de le prononcer.
Roger approuve :
— En effet…
Le sourire qu’il arborait disparaît comme par enchantement. Roger dit d’une voix tranchante, mais pas plus forte :
— Ôte ton pantalon de survêtement !
Je comprends que l’on va entrer dans le vif du sujet. Il reste immobile à me mater. Je passe mes mains latéralement entre ma peau et le vêtement, l’abaisse lentement. Une fois ôté, je le plie soigneusement, le dépose sur une chaise libre. Roger siffle, le son à deux tons qui s’adresse généralement aux jolies filles que l’on croise dans la rue. Enfin, avant, car maintenant cela serait considéré comme une agression sexuelle. Il vient de constater que je n’ai pas de slip, ni même un string.
En deux pas Roger s’approche de moi, sa main droite est comme aimantée par mon cul nu, si bien qu’elle s’y colle directement. Assez grande, la dextre pelote mes fesses, malgré ma gêne voire ma honte, je commence à bander. Je ne sais pas quelle attitude adopter, aussi je m’agrippe au dossier de la chaise où je viens de déposer mon pantalon. LIRE LA SUITE



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