Le pensionnat
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Une demi-heure plus tard...
« Je n’ai pas l’impression que tu es très attentive 19. Je vais te poser des questions sur ce que je viens de te dire, si tu réponds mal, tu recevras deux coups de fouet. Comme ça tu écouteras la prochaine fois. »
C’est vrai que je pensais à autre chose. Mes jambes commençaient à me faire mal à force d’être debout et écartées et le plug me gênait également. J’aurai tellement aimé sortir d’ici et me réfugier sous la couette... D’un autre coté, une certaine humidité ne quittait pas mon entrejambe.
« Que dois-tu faire quand un maître entre dans une pièce ?
Je dois me mettre à genoux, jambes écartées, mains sur la tête, maître.
_Que dois tu faire si un maître mange chez toi ?
_Je dois le servir rester à genoux à côté de lui pendant qu’il mange.
_Et si tu manges au restaurant avec un maître ? »
Il avait parlé de ça ? Je ne m’en souvenais pas du tout. Non pas le fouet...
« _19 ?
_Je ne sais pas maître...
_2 coups donc. Si tu manges au restaurant avec un maître tu dois manger normalement ! Logique non ? »
Il était content de m’avoir piégée. Il continua ses questions :
« _Que dois-tu faire quand tu t’assois ?
_Je dois m’asseoir directement sur le siège maître.
_Bien. Je vais te punir maintenant. »
Il s’approcha de moi, déboutonna mon chemisier et le descendit sur mes bras, puis alla chercher un fouet et mis les coups sur mes seins. La brûlure était extrêmement douloureuse. On distinguait maintenant trois lignes bien nettes sur ma peau. Maître R.J. s’approcha et me pénétra de deux doigts, j’étais très mouillée. Malgré la brûlure du fouet, j’étais excitée.
« C’est de famille hein.. » me murmura-t-il à l’oreille et il commença un lent va et vient. Mais je n’avais pas le droit de jouir, alors je fis mon possible penser à autre chose, je ne voulais pas le décevoir encore une fois. Mais après quelques minutes, il était de plus en plus difficile de me retenir, il fallait que je jouisse ! Le plug dans mon petit trou augmentait encore plus mon excitation ! Maître du ressentir que j’allai jouir car il arrêta d’un coup. Quand est-ce que je pourrais enfin jouir ?! J’étais tout essoufflée, pour rien.
« Rappel moi pourquoi je t’ai fouetté ?
_Parce que... Je... Je ne vous ai pas... écouté... Maître...
_Très bien. Lèche maintenant. »
Il enfonça sans ménagement ses doigts poisseux dans ma bouche et je senti le goût âcre et acide de ma mouille, puis il me pénétra de nouveau de ses doigts et les essuya sur mon visage. Il partit en fermant la porte vitrée à clé derrière lui.
Je me retrouvais seule, debout, attachée à ce mur, mains attachée, jambes écartées et avec ce plug... Je ne savais pas combien de temps il restait avant le dîner, je ne savais même pas si j’allai dîner...
Le maître allait-il revenir ? Peut-être qu’il était juste parti chercher quelque chose ? J’avais de plus en plus mal aux jambes. Est-ce que ma mère avait vécue cela avant moi ? Respectait-elle cette discipline envers les hommes ? Envers mon père ? Je ne savais plus quoi penser de leur couple. Cependant je ne me sentais pas mal dans ce nouvel environnement, ce mélange de plaisir et de soumission m’attirait malgré tout. Je m’étais déjà intéressée au milieu SM avant, mais je n’avais jamais envisagé cela sérieusement. Désormais, j’avais signé ce contrat sans même le lire, en faisant confiance à ma mère. Pourrais-je la contacter pour qu’elle réponde à mes interrogations ?
Au bout de plusieurs heures, je commençai à me demander si on ne m’avait pas oublié, j’avais soif et faim. J’avais peur que personne ne vint me chercher et qu’on me laisse dépérir ici toute la nuit.
Enfin ! Je vis une silhouette apparaître au bout du couloir, l’homme s’approcha et ouvrit la porte de ma « cellule », c’était le surveillant qui devait me guider cette semaine. J’étais déçu, je ne savais pas pourquoi mais j’aurai préféré que Maître R.J. vienne me chercher lui-même. Le surveillant entra, détacha la barre d’écartement de mes chevilles en me laissant les bracelets, il détacha ensuite mes mains de mon dos mais il laissa également les bracelets de mes poignets et enfin il détacha mon collier du mur. Il me fit signe de le suivre et me raccompagna jusqu’à ma chambre. Il s’arrêta devant la porte, et me dit :
« Vous garderez désormais votre collier et vos bracelets. Ils sont les signes de votre soumission. Le repas du soir se déroule comme celui du midi. Vous devez être dans la salle à 19h. » Il me désigna une petite horloge près de la porte. Il était 18h30 « Profitez de ce petit répit pour vous débarbouillez et n’oubliez pas de pendre vos précautions avant le repas. Après manger, vous aurez un petit temps libre. Ensuite je passerai vous chercher ici à neuf heure moins dix pour votre punition. Des questions ?
Savez-vous où est Maître R.J. Monsieur ? »
Il approcha son visage du mien, et me répondit froidement.
« _Mettez-vous bien dans la tête que votre Maître n’a pas que ça à faire que de s’occuper de gamines insolentes comme vous. Vous feriez mieux de vous concentrer pour ne pas le décevoir ce soir, parce que croyez-moi, Maître A.M. ne sera pas aussi indulgent ! »
Et voilà qu’il me rappelait encore la punition que j’allai avoir ce soir. Et il repartit me laissant seule dans cette petite chambre. J’essayai de faire le point. J’étais arrivée ici à 10h ce matin, on m’avait expliqué rapidement le fonctionnement de cet endroit, j’avais enfilé un léger uniforme sans sous-vêtements, et on m’avait promis une punition dès ce soir pour ne pas avoir été aux toilettes avant le repas. Je me souvins aussi que je devrai partager ma chambre avec quelqu’un, qui n’était apparemment pas encore arrivé. Ma mère m’avait dit que les cours ne commençaient que la semaine prochaine, alors peut-être que ma camarade de chambre n’arriverait qu’en fin de semaine.
18h35. Me dirigeant vers la petite salle de bain au bout de la salle, je décidais de suivre les conseils de mon surveillant en prenant une douche. L’eau tiède sur ma peau me fit du bien et m’éclaircis les idées. Je me souvins de cette histoire de tatouage sur le bras de mon père, et en y repensant, je trouvais ce tatouage familier, je crois que beaucoup d’hommes de ma famille en étaient marqués. Cela signifiait-il que je devrais tous leurs obéir en sortant d’ici ? Et si je refusai ?
En sortant je me séchai et enfilai mon uniforme rapidement. Il fallait que je me concentre pour ne pas faire n’importe quoi ce soir, je ne voulais plus être fouettée, les marques de cet après-midi me brûlaient encore.
L’horloge de la salle indiquait maintenant 18h50, je retournai me réfugier dans ma chambre en attendant l’heure fatidique du repas. A moins cinq, j’allai m’agenouiller contre le mur à côté des autres filles. Les Maîtres et surveillants firent rapidement leur apparition. Le repas fut un peu moins silencieux que celui du midi, les Maîtres discutaient de leurs journées et se racontaient des blagues. Quand les Maîtres eurent fini de manger, le surveillant dit « 19 et 12, débarrasse. » Je levai alors le regard vers Maître R.J. qui m’adressa un bref regard « oui c’est toi, allez ! ». Après m’être relevée difficilement je suivi les gestes de la fille 12 pour débarrasser la table. Nous déposâmes les assiettes et couverts sur un petits plateau destiné à la vaisselle usagée, mîmes à nouveau la table pour les surveillants et retournâmes nous asseoir en position, à côté des autres.
Pour une fois, j’avais réussi à faire un truc, sans qu’on me reproche quoi que ce soit, finalement il me suffisait peut-être de suivre les autres.
A 20h15, le temps du repas fut enfin terminé et 12 et moi débarrassâmes la table. Elle m’invita ensuite à la suivre dans sa chambre et nous fîmes connaissance.
12 était une petite blonde, toujours souriante. Elle m’expliqua qu’elle était déjà là depuis un an, et qu’elle avait été amenée par sa mère elle aussi. Serait-ce une espèce de tradition ? Elle avait fini par s’habituer à cet endroit, mais me confia qu’il était difficile de rester longtemps au troisième étage, le plus agréable, mais aussi le plus strict. Elle avait réussi à y passer deux mois à la fin de l’année précédente mais avait dû revenir au premier après avoir eu un retard de 5 minutes à un cours en fin d’année.
Elle tenta de me rassurer et me dis que toutes les filles étaient bien traitées, que les maîtres ne dépassaient jamais les limites.
C’était si agréable de discuter avec quelqu’un qui avait ressenti la même chose que moi, que j’en oubliai presque l’heure.
« 19, il est moins le quart, retourne vite dans ta chambre ! » me rappela 12.
Mon surveillant m’attendait déjà dans ma chambre, il m’attacha les bras dans le dos puis me guida de nouveau au sous-sol, pour le fameux « gonflage » de Maître A.M.
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