Le dressage de Rebecca

Simply Sizzling
vendredi 31 janvier 2020
par  Henic
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Traduction par Hénic

1. Jeudi

La convocation
Rébecca se prépare pour la journée comme à l’accoutumée. Sortie du lit très tôt, séance dans la salle de gym de la maison, petit déjeuner préparé comme d’habitude par la servante, douche, puis remontée dans la chambre pour d’habiller. John sort juste de la douche. Son corps est toujours mince et dur, attirant comme il l’était il y a une douzaine d’années. Tandis qu’elle revêt une lingerie classique mais coûteuse, puis un tailleur, il lui rappelle que son avion décolle deux heures plus tard et qu’il leur faut se dépêcher.
En se maquillant et se coiffant, elle se remémore la séance de la nuit précédente, lorsqu’ils ont fait l’amour, comme ils le font d’habitude avant l’un de ses nombreux voyages à l’étranger Elle a simulé un orgasme pour qu’il cesse de la pilonner et qu’il jouisse. Elle se sent un peu coupable mais elle évacue cela comme une partie nécessaire de la vie. C’est comme le reste de leur existence : chacun sourit au moment opportun et dit des choses justes, mais tout cela sonne creux.
Elle redescend à la cuisine. Maria donne leur repas aux garçons, douze et dix ans, qui sont par ailleurs prêts à partir pour l’école. John leur donne les consignes de conduite pendant son absence, puis Rébecca et lui mettent les bagages dans le coffre, montent dans la Mercedes et partent vers l’aéroport. En chemin, ils discutent de choses et d’autres : le pays où il se rend cette fois, les vacances prévues après l’école sont encore dans deux mois, les évènements à venir dans la vie des garçons, et patati, et patata. Puis vient le moment de la séparation. Il lui donne un baiser superficiel, prend ses bagages dans le coffre et la regarde qui file en direction de son travail.
Après s’être garée à sa place, elle fait un signe de tête à la jeune femme de l’accueil et prend l’ascenseur jusqu’à son bureau. Sa secrétaire est déjà au travail : type A, l’efficacité personnifiée dans un corps séduisant d’âge moyen. Elle la salue :
« Bonjour Madame Dunbar. »
Rébecca répond en hochant la tête, ouvre la porte et entre dans son bureau. Les volets sont déjà ouverts et le café est en train de passer dans la kitchenette qui dessert son bureau et la salle de réunion, de l’autre côté. Elle revoit l’emploi du temps de la journée, lit les courriels du matin et se met au travail avant sa première réunion de la journée. Celle-ci est suivie d’une conférence avec des clients importants et d’un déjeuner avec ses dirigeants. Là, ils discutent d’une nouvelle stratégie sur laquelle elle a travaillé, afin d’augmenter encore plus les ventes. Les détails sont passés au service marketing pour qu’il les travaille, en vue d’un premier rapport dans la semaine.
Elle quitte son bureau après six heures, son estomac lui rappelle que la salade du déjeuner ne l’a pas vraiment nourrie. La Mercedes se glisse dans le trafic, elle s’arrête à la banque pour y déposer du liquide, puis elle se dirige vers sa maison, dans un quartier de la classe moyenne supérieure. Les garçons sont censés faire leur travail pendant que Maria s’affaire à la cuisine.
Rébecca va dans son bureau, enlève sa veste, se verse un verre et commence à parcourir le courrier. Des offres de cartes de crédit, le renouvellement de son adhésion au Country Club, une lettre des Impôts – des Impôts ? – qui la fait se redresser. Elle ouvre l’enveloppe et lit la convocation. John et elle doivent rencontrer un agent le jeudi dans une semaine, l’heure et l’endroit sont indiqués. Elle fronce les sourcils en se demandant de quoi il s’agit. Il leur faut apporter des attestations de revenus, des documents concernant leurs dons aux œuvres, et des documents relatifs à l’affaire de John qui a perdu de l’argent ces cinq dernières années. Il va être absent trois semaines et ne pourra donc pas être là pour le rendez-vous.
Elle prend le téléphone et l’appelle. Elle finit par l’avoir, c’est le milieu de la nuit à Dresde, et lui explique la situation. Il ne pense pas qu’il y ait le moindre problème, ce n’est que la routine, et il est sûr qu’elle pourra gérer ça sans lui. Tout se trouve dans les dossiers fournis tous les ans par leur comptable. Elle n’en est pas si sûre mais sa confiance lui est un grand soutien. Elle met la lettre des impôts de côté car Maria l’appelle pour le dîner.
Les jours filent avec tout le travail sur les nouveaux contrats que sa société est en train de négocier. Le jeudi arrive avant qu’elle s’en soit rendu compte. Elle a pris sa matinée, elle n’a donc pas besoin de se lever aussi tôt. Elle charge les dossiers demandés dans la voiture et se dirige vers le bâtiment de l’Administration Fédérale. Elle y entre à neuf heures moins le quart pour son rendez-vous de neuf heures, franchit la sécurité et on la dirige trois étages au-dessus, vers un beau bureau au bout du couloir. Une très séduisante secrétaire la reçoit et lui demande de s’asseoir. Neuf heures passent. Elle remue sur sa chaise et regarde sa montre à tout instant. Elle se lève et demande à la secrétaire quand l’agent sera disponible. On l’informe que son rendez-vous est prévu à neuf heures et demie et qu’il devrait commencer bientôt. Rébecca regarde sa lettre et s’apprête à dire quelque chose mais estime qu’il vaut mieux se taire et elle retourne s’asseoir. Finalement, à dix heures cinq, un homme grand et bien bronzé entre dans le bureau.
« Ce n’est sûrement pas l’agent », pense-t-elle, « parce qu’un employé du gouvernement n’aurait pas les moyens de s’offrir un tel costume ».
Cinq minutes plus tard, elle est convoquée dans le bureau et accueillie par le costume. Il a peut-être cinquante ans, le regard perçant et un sourire aimable. De son côté, il s’interrompt un instant et la fait entrer. Sa chevelure est noire, tirée en arrière pour laisser le cou dénudé et attirant. Un coûteux tailleur bleu fait ressortir des jambes musclées. Son visage est déterminé, avec une bouche pleine et des yeux expressifs. Elle a de longs doigts sur lesquels se trouvent une bague en diamants et son alliance. La jupe est fendue devant et elle essaie de refermer cette fente après avoir croisé les jambes. Elle essaie encore mais n’y parvient pas, puis elle ignore la jambe au-dessus du genou qu’il regarde d’un air appréciateur.
« Merci d’être venue, Madame Dunbar. Je m’appelle Kyle Laughton. Monsieur Dunbar va-t-il nous rejoindre ?
— Non, il est en Europe pour ses affaires. Si nous pouvions régler ça, j’attends depuis une heure, dit-elle brusquement. J’ai apporté les éléments que vous avez demandés.
— Bien. Commençons par évacuer quelques points. Vous et votre mari avez trente-cinq ans. Votre adresse et vos numéros de sécurité sociale sont bien exacts ? »
Elle acquiesce.
« Vous êtres la présidente de Royal Manufacturing qui compte cent vingt salariés. Votre mari a sa propre société nommée Ex/Im Consulting, domiciliée à votre logis.
— Oui, c’est exact.
— Je vois que vous avez payé les cotisations de sécurité sociale pour Maria Sanchez, votre employée de maison.
— Oui, nous nous efforçons de respecter les lois.
— Est-ce que vous disposez d’une évaluation pour le tableau que vous avez offert au musée il y a deux ans ? »
Rébecca plonge dans ses dossiers et en sort le document en question. Il l’examine un instant.
« Oui, c’est une maison de confiance. Nous acceptons sans problème leur estimation de la valeur du tableau. »
Elle se détend un peu en l’entendant. Peut-être que ça va se passer mieux qu’elle ne le craignait. Il lui tend l’estimation.
« Votre revenu a été d’environ 435 000 dollars l’année dernière.
— À peu près, oui.
— Vous faites de fréquents dépôts en liquide dans les huit banques et les deux coopératives de crédit où vous et votre mari avez chacun un compte. En fait, je constate que votre mari et vous avez déposé en moyenne deux mille dollars en liquide chaque jour ouvré de l’année dernière. Tout cela est resté sous le radar des règlementations sur le blanchiment d’argent et n’est donc jamais remonté. Cela se monte à environ quarante-trois mille dollars par mois, soit cinq cent-vingt mille dollars, plus le change, pour l’année. C’est plutôt incroyable, compte tenu du fait que votre mari a perdu quatre-vingt mille dollars l’an dernier et que vous n’avez rien emprunté.
— Je… Je ne suis pas sûre. »
Elle répond lentement, elle essaie désespérément de penser à quelque chose qui pourrait expliquer les dépôts en espèces. Elle finit par dire :
« Nous avons dû prendre dans nos économies.
— En vérité, vous avez eu une très bonne année, vous avez viré une grosse somme vers votre compte à la Banque Centrale de Santander, en Espagne, comme vous l’avez fait ces cinq dernières années. »
Son cœur s’arrête. Comment quelqu’un peut-il pister leurs transactions et qu’est-ce qui a déclenché l’intérêt de cet homme. Tout se passait si bien depuis si longtemps qu’elle en était arrivée à se dire que c’était ainsi qu’était la réalité.
« De la Banque de Santander, vous avez transféré l’argent à la Dresdner Bank, en République Tchèque, et de là, vers votre compte à la Banque Vontobel, aux Îles Cayman. Voulez-vous que je vous donne le numéro du compte de la banque de Grand Cayman ? »
Elle est écrasée. Mais il reste une chance qu’elle puisse quitter le pays. On lui a dit que le gouvernement des États-Unis ne peut récupérer de l’argent caché à l’étranger. Il voit cette lueur d’espoir passer dans ses yeux et il sourit intérieurement.
« Bon, voyons un peu. Votre mari travaille sur une douzaine d’affaires différentes à l’étranger. La plupart de son argent est déposé directement sur le compte de Grand Cayman. C’est agréable de garder tout ça loin des pattes gourmandes de l’oncle Sam, hein ? Mes rapports montrent beaucoup de dépôts du même genre au cours des cinq dernières années, et aucun d’entre eux n’apparaît dans vos déclarations de revenus. »
Rébecca est dans un état de stupeur et ne peut que hocher la tête. Tout cela va trop vite pour qu’elle parvienne à comprendre. Il l’a amenée là où il voulait et il est prêt à bondir.
« J’imagine que vous savez que le gouvernement des États-Unis n’a aucune juridiction sur les comptes à Grand Cayman. »
Elle le regarde d’un air interrogatif.
« Je vais vous en dire un peu plus sur moi. Je suis une sorte de freelance qui fait des trucs curieux pour le bureau, même si l’essentiel de mon temps est consacré à mes propres entreprises dans le monde. Quatre ou cinq fois par an, je prends une affaire de mon choix pour le fisc. Mes contacts me permettent d’accéder là où personne ne le peut par les voies gouvernementales normales. Le PDG de la banque Vontobel Cayman, à Grand Cayman, est un bon ami, et le directeur général, Andreas Weck, a gelé vos avoirs au titre d’une faveur personnelle. Vos comptes y sont gelés aussi, par conséquent. C’est là que j’en étais avant que nous ne nous rencontrions. Les comptes en Europe ne valent pas le dérangement. Sur votre cas, je vais gagner quarante pour cent de ce que le gouvernement récupère en impôts en retard, amendes et intérêts, au moins quatre millions de dollars. J’ai des talents spéciaux qui sont largement payés. Le gouvernement préfère ça à ne rien avoir du tout. »
Son dernier espoir s’évanouit, une larme d’angoisse roule sur sa joue.
« Je vais informer le département demain de mes découvertes. »
« Il y a une chance », pense-t-elle, « plutôt mince mais il faut la saisir. S’il n’a pas encore rendu son rapport… ».
« Mais… Que se passerait-il si vous oubliiez cette petite indiscrétion ? Nous vous paierions généreusement pour votre aide dans le nettoyage de la paperasse gouvernementale.
— Qu’avez-vous en tête ?
— Que diriez-vous d’une offre de cinq millions de dollars, non, six millions, sans qu’Oncle Sam en prélève son pourcentage ?
— Vous seriez prêts à faire ça ?
— Oui.
— Et où trouveriez-vous cet argent ?
— Il faudrait que vous nous rendiez l’accès au compte de la Banque Vontobel Cayman.
— Pour que vous puissiez prendre les fonds et vous enfuir, voulez-vous dire ? Dit-il alors que ses yeux rétrécissent. »
Elle se rend compte qu’il est loin d’être bête et qu’elle ne pourra pas le doubler. Elle répond :
« Je suis sûre que nous pourrions trouver un arrangement que vous pourriez accepter.
— Donc, vous me demandez d’accepter un dessous de table pour éviter la prison et les amendes ?
— Ce ne serait pas exactement un dessous de table. Et nous promettrons de déclarer tous les revenus à l’avenir. »
Il réfléchit un long moment. Puis il reprend :
« Je vais réfléchir à votre requête, mais cela pourrait vous coûter plus cher que ce que vous envisagez. Dînons ensemble ce soir au Restaurant Athénien et je vous donnerai alors ma réponse. Huit heures, ne soyez pas en retard. »
Rébecca laisse échapper une longue expiration et acquiesce. Elle rassemble ses affaires et quitte le bureau.

***


Dîner en ville
Rébecca Dunbar reste assise dans sa voiture pendant de longues minutes, hébétée. Puis elle se rend à son bureau. Elle pose son sac sur la table de réunion et s’assoit sur le canapé en cuir. Elle y reste une vingtaine de minutes avant d’aller s’asseoir à son bureau. Elle se rend sur le site Internet de la banque de Grand Cayman, tape le numéro de compte et son mot de passe. Tout se passe comme d’habitude. Elle sort le carnet avec ses numéros de comptes et transfère de l’argent vers l’un d’eux. Au bout de quelques instants, elle lit :
« Transaction rejetée. Contactez la banque Vontobel Cayman ».
Elle s’effondre sur sa chaise et essaie de trouver un moyen de s’en sortir. Les procédures qu’ils utilisent, John et elle, sont de son invention. Ils avaient commencé petit mais c’était si facile de s’en tirer qu’ils ont augmenté les montants au fur et à mesure des années. Elle prend le téléphone et essaie d’appeler John mais n’y parvient pas. Elle travaille une partie de l’après-midi et part tôt. Un remontant suivi d’un massage et du sauna lui font se sentir mieux.
Une fois à la maison, elle prévient Maria qu’elle sera absente au dîner, puis passe un peu de temps avec les garçons. Elle se détend avec le temps qui passe, puis elle se douche, se recoiffe, se maquille pour la soirée et s’habille de manière élégante mais classique.
Il est huit heures moins dix lorsque Rébecca entre dans le restaurant. Le maître d’hôtel fait entrer cette belle femme vêtue d’une tenue rouge bien coupée et la guide vers le bar où le serveur lui offre un verre de Black Tower, vin blanc du Rhin importé. Cela lui fait plus peur encore que tout le reste de la journée car il s’agit de son vin préféré. Elle écoute la musique d’un pianiste de jazz en arrière-plan, et regarde autour d’elle. Elle boit rapidement, sans savourer comme elle le fait d’habitude. Un autre verre remplace le premier. Le maître d’hôtel réapparaît en disant :
« Si vous voulez bien rejoindre Monsieur près du piano… »
Rébecca le suit et voit M. Laughton qui joue du piano, les yeux fermés. Elle se tient derrière lui et le regarde qui passe d’un air de Gerschwin à un autre, tout ce qu’elle aime. Ses improvisations sont propres et nettes mais la mélodie est toujours là. Puis il s’interrompt et, regardant autour de lui, la voit qui attend. Il se lève et la conduit vers une table dans une alcôve qui offre un peu d’intimité en disant :
« Ils n’ont pas de pianiste le jeudi. »
Elle pose son sac sur la table et s’assoit. Un garçon présente les menus qui sont refusés :
« Kalemera, kerie ke keria. To Onoma mou ena Nikolaus. Tit ha fate ?
— En anglais, ce soir, dit-il, en entrée, apportez-nous des tzatiki, teramosalata et des feuilles de vigne farcies. Puis votre soupe spéciale.
— Amesos. »
Le serveur acquiesce et s’en va. Rébecca entre d’emblée dans le vif du sujet dont elle veut se débarrasser.
« Monsieur Laughton, voulez-vous accepter mon offre de six millions de dollars en échange de l’oubli du dossier du fisc ? Je suis sûre que nous pouvons régler les détails pour vous satisfaire. »
Il rit mais le rire ne gagne pas ses yeux.
« Je vous ai dit cet après-midi que j’exigerai plus que cela. »
Il s’empare du sac à main et l’ouvre avant qu’elle puisse protester. Il en sort le magnétophone qui tourne et, tandis que le micro pendouille, il se dirige vers un aquarium et le laisse tomber dedans. Il se rassoit en disant :
« Mettons les choses au clair. »
Il sort un autre magnétophone de sa poche et le met en marche. Elle entend sa propre voix :
« Mais… Que se passerait-il si vous oubliiez cette petite indiscrétion ? Nous vous paierions généreusement pour votre aide dans le nettoyage de la paperasse gouvernementale.
— Qu’avez-vous en tête ?
— Que diriez-vous d’une offre de cinq millions de dollars, non, six millions, sans qu’Oncle Sam en prélève son pourcentage ?
— Vous seriez prêts à faire ça ?
— Oui. »
Il appuie sur le bouton « stop ».
« Ceci est également enregistré en vidéo, c’est tellement plus facile pour présenter la preuve au tribunal. Ainsi, vous falsifiez vos déclarations d’impôts depuis des années, puis vous essayez de corrompre un agent du fisc. La vraie question est qu’êtes-vous prête à faire pour éviter le scandale, le procès et l’incarcération ? Cela liquidera toutes vos économies. Qui s’occupera de vos garçons pendant que John et vous serez en prison ? Vous perdrez votre travail. Qui ira employer quelqu’un avec votre passé lorsque vous sortirez ? »
Elle frémit, des images inondent dans son esprit. Mais il semble offrir une porte de sortie. Les hors d’œuvre arrivent. Il présente :
« Ces feuilles de vigne farcies sont au concombre. »
Elle n’a pas fin mais mange machinalement. Elle demande, anticipant la réponse :
« Quel est votre prix ?
— Vous ! »
Il marque une pause pour laisser sa réponse pénétrer dans l’esprit de Rébecca.
« Mais la véritable question n’est pas si vous acceptez, mais plutôt si vous valez l’argent auquel je renonce ? »
Une lueur d’espoir la traverse. Elle peut le baiser autant qu’il veut, et elle le fera très, très bien pour ce qu’elle obtiendra en échange. Elle répond, sachant que ce n’est pas vrai :
« Cela semble équitable. Mais comment puis-je savoir que vous n’essaierez pas de me doubler plus tard ?
— Vous ne le pouvez pas. C’est une chance que vous devez saisir. Ma parole fait des accords qui valent des millions de dollars, dit-il en plissant les yeux. Elle n’a jamais été prise en défaut.
— Il semble que vous ayez tous les atouts en main, répond-elle en goûtant l’émulsion de concombre. Où irons-nous en sortant d’ici ?
— Il faut d’abord que j’en sache un peu sur vous. Règle numéro un : quand je pose une question, j’exige une réponse détaillée, honnête et complète. Commençons avec ce que vous portez. »
Cela la prend par surprise.
« Une veste rouge avec une écharpe, un chemisier blanc, une jupe rouge avec des chaussures assorties, et un collant. Oh, des dauphins en boucles d’oreille et un sac à main rouge.
— C’est tout ce que vous avez sur vous ?
— Eh bien, je…
— Allez dans les toilettes « hommes », enlevez votre culotte et rapportez-la moi. Et laissez cette saleté de collant dans la poubelle. » LIRE LA SUITE


Sommaire
1. Jeudi 2
— La convocation 2
— Dîner en ville 5
— Un retour mouvementé 11
2. Vendredi 14
— Visite imprévue 14
— Chez l’esthéticienne 19
— Chez Kyle 21
3. Samedi 27
— Un nouvel objet 27
— Accomplir sa tâche 28
— Punition. 31
— Niko 37
Fin de la première partie 38


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Commentaires

Logo de Sylvain
vendredi 31 janvier 2020 à 13h44 - par  Sylvain

Quelle traduction ! Ce passionnant et alléchant récit est superbement traduit. Le lecteur a beaucoup apprécié la fessée qui commence au bas de la page 15. La suite de la première partie est toute aussi parfaite. Le traducteur sait parfaitement rendre le ton du récit, qui devait être en anglais ou américain à l’origine. Ce qui n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Sylvain.