Fantasme pour Rêves de femme -3

Le harem de Madame
jeudi 28 août 2008
par  Perverpeper
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L’amour est-il un mal dont on puisse guérir ?
D. A. F. Marquis De Sade.

Chapitre 3

Le Harem de Madame

« Approche-toi un peu jeune fille… Que je puisse voir de plus près à quoi ressemble mon nouveau jouet. » Son ton glacial et impératif ne souffre aucune contradiction. Bouger un peu me soulage car cette position inconfortable commençait à me provoquer des fourmis dans les jambes. Confiante dans mon « relooking », je m’avance vers elle, à genoux, évitant soigneusement de la regarder. La proximité de Sylvie et Ghislaine me rassure un peu, bien leurs yeux bandés les empêche de soupçonner de ma présence. Elles ne semblent pas avoir été maltraitées, au contraire, vu le plaisir qu’elles prennent à se dégrader ainsi.

« Que tiens-tu dans ta bouche, ma jolie ? » Nous y voilà… Je sens mes joues rougir. Elle s’est assise en face de moi. « Plus près, ne sois pas timide. Viens entre mes jambes. » Dès que je suis à portée de main, elle se saisit du sous-vêtement et l’extirpe de ma bouche en le tenant dédaigneusement entre le pouce et l’index. « On dirait une culotte. » Les mots claquent dans mes oreilles. « Quelle drôle d’odeur. » Elle la porte à ses narines. « Beurk ! Ça empeste l’urine. » Chaque remarque me fait l’effet d’une gifle. J’imagine sa moue dégoûtée. Elle me la réintroduit sans ménagement entre les lèvres, après me l’avoir frotté sur le nez.

Lisette revient. Elle porte un plateau de rafraîchissements duquel provient un joyeux tintement des glaçons. Je lève les yeux vers elle. Avec distinction, elle le dépose sur la petite table et sert un verre de soda à sa patronne. Puis elle retourne s’agenouiller au même endroit que précédemment. Malgré ma gorge complètement desséchée, j’en salive d’envie. Je me sens misérable, agenouillée là, avec cette culotte infâme dans la bouche. Je me surprends à espérer un peu de mansuétude de la part de cette femme si détestable et si fascinante à la fois.

Ma tourmenteuse se retourne vers moi. Je baisse les yeux. « Regarde-moi dans les yeux, Sandrine. » J’obéis. Elle darde sur moi un regard hypnotique auquel j’ai du mal à résister. « Je vois que tu as bien appris ta leçon. Ça mérite une récompense. » Elle me fixe, avec un petit sourire de contentement. Son visage finement ciselé, ses seins parfaits, ni trop gros ni trop petits qui se dressent fièrement sans pendre sur sa poitrine, contrastent avec les miens que je trouve si petits. Ses grands yeux bleus parfaitement maquillés me mettent mal à l’aise. Je détourne le regard pour fixer le verre qu’elle tient à la main.

« Lisette ! »

« Oui Madame. »

« Sert un soda à notre amie s’il te plaît. »

« Bien Madame. »

Je n’en crois pas mes oreilles. Ma soif se fait encore plus pressante.

« Joli travail, ma fille, elle est ravissante. »

« Merci Madame. »

La blonde se lève et fait le tour de ma nudité. « Vraiment ravissante. Elle est à croquer. Redresse toi, Sandrine. » Le même ton, impératif. Partagée entre le plaisir que me procurent les compliments et l’appréhension, je me redresse tant bien que mal. Du bout du doigt, elle essuie une goutte de sueur qui ruisselle le long de mon cou. Distraitement, elle effleure ma poitrine en me contournant une nouvelle fois. Elle flatte mes fesses. Un cliquetis, quelques secousses sur les bracelets qui m’entravent et mes mains sont libres. Mon moral remonte en flèche. « Les mains derrière la tête, jeune fille. » Déçue, je m’exécute. Un nouveau cliquetis et mes mains sont attachées à mon collier. Son souffle me chatouille dans le creux du cou. Elle s’empare de mes seins et les caresse doucement, s’attarde sur mes tétons, s’amusant à les tirer à les pincer entre le pouce et l’index. Plus forte que la douleur, une onde de plaisir irradie depuis ma poitrine jusqu’à mon bas-ventre. Elle se replace devant moi et m’agace les pointes, du bout de ses ongles, en me regardant dans les yeux. Je n’arrive pas à soutenir son regard. Pieds nus, elle me domine de cinq bons centimètres.

« Ça vient Lisette ! » dit elle sans cesser de me fixer.

« Voilà Madame. » Répond la petite bonne en lui tendant un grand verre de soda rempli de glaçons.

Sans un remerciement, la blonde attrape le verre et me le présente sous le nez. « Ça doit avoir meilleur goût que ta culotte. Tu ne crois pas. » J’acquiesce de la tête, m’apprêtant à cracher le morceau de nylon mais, d’un doigt, comme si elle lisait dans mes pensées, elle m’en empêche. « Je te dirais quand tu pourras la lâcher. » Et elle repousse le sous-vêtement un peu plus loin dans ma bouche. Au supplice, je regarde le verre s’approcher de ma poitrine. Un peu de condensation s’est formée sur les bords et je trésaille lorsque l’humidité glacée entre en contact avec le bout de mes seins. Il me semble qu’ils s’allongent encore.

« Écarte les jambes. » J’obéis autant que me le permet la chaîne qui bloque mes chevilles. Le verre glisse le long de mon ventre, toujours plus bas. La sensation, désagréable au début, me rafraîchit. Frissons sur frissons me parcourent de la tête aux pieds. Soudain, une bouffée de chaleur explose dans mon ventre. Sa main libre a pris le verre de vitesse et s’est faufilée entre mes cuisses. Un index inquisiteur s’introduit entre les lèvres de mon sexe et élit domicile au cœur de mon intimité. Une décharge électrique explose dans mon clitoris. Elle explore quelques instants l’entrée de mon vagin avant de remonter jusqu’à mon petit organe devenu hypersensible. Une nouvelle secousse tétanise mes muscles. « Lisette, détache ses chevilles et bande lui les yeux. » La soubrette se précipite. « Petite dépravée. » Me dit elle en étudiant ses doigts luisants. « Tu mouilles comme une fontaine. » Son sourire moqueur ne tempère pas mon désir.

« Écarte tes jambes mieux que ça. »

Le retrait de son doigt a fait naître en moi un immense sentiment de frustration. Mon cerveau ne m’appartient plus tant le désir me taraude les reins. Avec empressement, je déplace mes pieds de part et d’autre afin de lui offrir le meilleur accès possible à mes parties intimes. « Penche la tête en arrière, petite dévergondée. » Telle une droguée, je m’offre intégralement, coudes écartés au maximum, bassin cambré en avant, écartelée. Un foulard apparaît comme par enchantement dans mon champ de vision et vient obstruer ma vue. Plus rien ne compte. Seul un désir brûlant comme de la lave m’obsède.

Une brûlure sur les lèvres me fait sursauter. Je réalise qu’elle se sert d’un glaçon pour me caresser. D’un coup sec, elle m’arrache la culotte prisonnière de mes dents et la remplace par le verre qu’elle verse très lentement dans ma bouche. Je bois goulûment jusqu’à la dernière goutte. Le morceau de glace glisse le long de mon cou, atteint ma poitrine où il se cantonne, alternant d’un téton à l’autre. La brûlure initiale se transforme en plaisir. Le monde cesse d’exister autour de moi. Je ne vis plus que pour cette caresse étrange qui me met dans tous mes états. J’attends, j’espère, je prie pour que sa main revienne entre mes jambes. Tous mes nerfs sont à fleur de peau. Telle un volcan qui menace d’entrer en éruption, une monumentale vague de plaisir monte du plus profond de mon être.

Soudain deux lèvres chaudes se posent sur mes lèvres. LIRE LA SUITE


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Commentaires

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lundi 6 février 2023 à 08h12 - par  Henic

Excellent ! Voici un récit fort excitant.

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