4- Le premier Rendez-vous de Nathalie

mardi 3 février 2009
par  nathykara
popularité : 2%
4 votes

J’ai eu beaucoup de mal à me concentrer, je n’arrive pas à suivre mes cours, je suis absente, mon esprit s’évade je revois toute mon enfance défiler avec ses joies et ses peines, le moment de l’adolescence les copains et les copines les premiers émois, le passage à l’âge adulte, la séparation du cocon familial.
Les disputes, les prises de position, les paroles malheureuses et ce déchirement.
Au début je pensais que ce ne serait qu’une question de temps, mais non il a fallu que j’accepte l’entêtement de mes parents qui a déteint sur mes proches oncles, tantes, cousins, oui il a fallu que j’admette que là j’étais seule, vraiment seule, même mes amies sont très loin, les admissions nous ont séparées et nous avons toutes entre cinq cents voir huit cents kilomètres, la distance, les occupations font que l’on s’appelle de moins en moins voire plus du tout.
Mes difficultés financières, les premières galères, la rencontre sur internet de Jessica, jeune femme moderne, libérée, sans tabous, spontanée, les heures de t chat, les confessions, les doutes, les espoirs la » solution », le club, Cloé, Gérard, l’Agence, Louise, Élodie, Manuel, l’enveloppe….
On me secoue, c’est vrai je suis en bout de rangée et le cours est fini ils veulent tous sortir en griller une.
Je me laisse porter par la meute d’étudiants, me retrouve dehors, le soleil me fait du bien, les oiseaux chantent dans le parc.
Je descends tranquillement les grands escaliers de l’esplanade et mes yeux se portent sur une très belle femme appuyée sur un magnifique cabriolet fumant tranquillement un petit cigare, plus je m’approche plus sa silhouette me dit quelque chose, elle m’aperçoit et m’appelle par mon prénom… ;
Mais c’est Louise, que fait-elle ici.
– Bonjour Nathalie, je ne voulais pas te laisser seule, je sens que tu as besoin de parler et de faire le point avec toi même, nous allons déjeuner ensemble je t’invite et je ne te demande qu’une chose la franchise, car elle sera réciproque.
Tout cela en une phrase en me prenant le bras après m’avoir fait une bise sur la joue.
Je suis assez surprise le court trajet se fait en silence, nous arrivons dans un lotissement résidentiel, un grand portail en fer forgé blanc s’ouvre sur une allée ou apparaît en fond une belle villa moderne.
– Bienvenue chez moi, nous serons plus tranquilles ici sans oreilles indiscrètes, les seules personnes présentes sont Amélie ma cuisinière et Clément mon homme à tout faire.
En effet une jeune femme blonde, apparaît
– Madame, le déjeuner est prêt, je l’ai dressé sur la terrasse comme il fait beau j’ai pensé que vous ne souhaiteriez pas vous enfermer, bienvenue Mademoiselle voulez-vous me confier votre sac, merci
Louise me prend par le bras me guide à travers sa maison pour arriver sur une terrasse couverte donnant sur un beau jardin fleuri, un peu plus loin une piscine couverte et deux beaux labradors un sable et un noir qui déboulent pour faire la fête à leur Maîtresse.
Un ordre claque à mes oreilles, les deux bêtes se figent à quelques centimètres de nous, obéissants.
– Si je les laisse faire nous serions par terre et méconnaissables, ils font plus de vingt kilos chacun et pour dire bonjour ils te sautent dessus, c’est bon approchez doucement
D’un même mouvement ils viennent se coller à ses jambes et quémandent des caresses, une fois obtenues ils s’intéressent à moi, ouf j’ai passé l’examen avec succès, je suis acceptée,
– Amélie nous a servi l’apéritif, je suis assoiffée et toi ?
Je sors enfin de mon mutisme.
– Oui, merci moi aussi, Louise tu m’as demandé d’être franche, pourquoi tout ça, pour moi ?
Elle se rapproche, m’enlace et m’embrasse, sa langue s’empare de la mienne en un ballet démoniaque, ses mains ne restent pas inactives agressent mes tétons, les font se dresser sous mon chemisier.
Lorsqu’elle se détache de moi, je suis hors d’haleine, j’ai du mal à reprendre ma respiration, je reste sans réaction.
Elle prend les deux verres de cocktails sur la table et m’en tend un.
– As-tu besoin de précisions, as-tu déjà connu un coup de foudre, depuis que tu es venue à l’agence au premier regard que j’ai posé sur toi ça m’a fait un choc, tu es celle que j’attendais. Lorsque tu as passé ton essai, j’étais verte de jalousie, j’enviais Élodie et Manuel de te posséder, de te découvrir et à leur grand étonnement je me suis invitée, sache que cela ne s’est jamais produit avant toi.
Cette confession ne m’aide pas à sortir de mon mutisme, je suis là un verre à la main, le chemisier ouvert sur mes seins dressés, mes yeux doivent être exorbités, mes tempes cognent, mon entrejambe s’humidifie, je trempe mon string.
Je vais pour parler et délicatement elle pose son doigt sur mes lèvres pour me faire taire.
– Déjeunons, nous allons avoir une après-midi chargée. LIRE LA SUITE



ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


Entrez votre pass abonné

OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires

lundi 2 mars 2009 à 19h48

bonsoir ou bonjour, merci pour ces textes vivement la suite. Maverick