La lopette du cinéma porno
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C’est le crépuscule l’heure ou toutes les chiennes sont grises. Le moment idéal pour me glisser dans le hall miteux du CinéVénus tapissé d’affiches barrées des trois X. Ce n’est pas le moment d’être vu par des voisins. Ils tomberaient de haut s’ils découvraient le notable qu’ils connaissent, attifé comme un travesti. Je porte une perruque rousse, provocante, qui recouvre mon crane dégarni et grisonnant. Mes yeux sont légèrement maquillés. L’effet est flatteur sur le quinquagénaire mon air de tantouze sur le retour. Avant de rentrer, je jette encore un coup d’œil circulaire par-dessus mon épaule. Je suis certes à 60 kilomètres de Marseille ou je demeure, mais j’ai une profession très médiatisée et je suis bien connu dans la région. Ce qui me rend un peu parano. Je ne vois pourtant rien de suspect dans la foule très colorée qui s’écoule sur le boulevard extérieur sinon quelques regards amusés d’inconnus. Pour eux je ne suis qu’un travelot anonyme pénétrant dans l’antre de la fornication. Car ce ciné porno est un lieu de rencontres aussi sordide que connu pour mecs en manque qui viennent se soulager dans la promiscuité et l’obscurité d’une salle Je ne me suis pas attardé au guichet après avoir payé, dix euros, mon jeton. C’est le Sésame qui commande l’ouverture du portillon anti-resquille. Je grimpe déjà dans le vieil escalier crasseux qui conduit vers les trois salles de projection. Un décor des années cinquante, digne de la dernière séance auquel s’ajoute, accroché au mur, un distributeur de capotes bien cabossé qui ne doit pas faire recette. Un autre client, sexagénaire un peu essoufflé, monte les marche devant moi et se retourne visiblement mis en chaleur par mon look de pédale. Il se tourne ostensiblement, me fixe, me déshabille du regard avant d’empoigner son sexe à travers sa braguette. La première invitation n’a pas tardé et ne fait pas dans la dentelle. J’y réponds par un beau sourire vicieux et je roule la pointe de ma langue avec sensualité sur mes lèvres ce qui le rend cramoisi. Son regard libidineux me dévore mais je continue indifférent mon chemin. Un « salope ! » rageur claque derrière moi. Quelquefois je prends mon pied à jouer les allumeuses.
Je sais fort bien que pour ces hommes je ne suis qu’un trou, une bouche à vidange, un vide couilles. Mais cela me fait mouiller de les sentir fondre d’un désir libidineux. Je ne suis pourtant pas un homosexuel, un gay avec lesquels je n’ai finalement aucune affinité. Je serais plutôt ce que dans les milieux très glauques on appelle une lope. Un état que j’ai mis un certain temps assumé. J’ai déjà raconté comment adolescent j’ai été humilié pour ne pas savoir satisfaire les filles faute d’érection insuffisante. Étudiant, j’ai glissé vers des jeux de travestissements, puis des pratiques maso. Je me suis mis à rechercher des dominatrices. J’ ai finalement trouvé une pro qui m’a travesti, piégé, avant de m’exploiter avec son proxo. Je me suis retrouvé au tapin à mi-temps sur la Côte d’Azur tout en continuant a suivre mes cours de fac ! J’en ai bavé mais quelque part j’étais consentant(e). Je reviendrai sur ces épisodes. En tout cas cela n’a pas empêché ma réussite dans les études, puis sociale et professionnelle mais je suis resté, j’en suis conscient, une pute dans l’âme qui sait utiliser la promotion canapé. J’ai souvent assouvi les désirs inavouables de certains de mes professeurs puis de ma hiérarchie, et il faut bien dire que ça aide. Je suis devenu un communicant bien établi et j’ai épousé une femme très brillante, ambitieuse mais aussi très chaude, vaginale. Je ne peux bien sûr la satisfaire. Elle n’aurait pas été choquée par un vrai bisexuel mais elle méprise la lopette passive que je suis, comme elle dit un « garage à bites " » Elle a tout découvert, puis m’ a contraint à passer des aveux complets. Mais elle s’est d’une certaine façon accommodée de la situation. Elle en profite désormais pour m’imposer sa domination et ses amants. Elle ne serait sans doute guère surprise de me savoir dans ce lieu.
Je croise quelques spectateurs qui descendent, eux se sont déjà soulagés ou vidés. On le lit facilement sur leur visage honteux, Ils s’en vont le regard bas et fuyant comme tous les mecs qui quittent un hôtel de passe après avoir tiré leur coup.. Ce ciné draine une clientèle bien évidemment totalement masculine qui semble composée en grand partie d’immigrés arabes ou blacks. C’est en tout cas la plus voyante. Mais à regarder de plus près on se rend compte qu’il y a une autre composante bien différente. Des hommes murs, des retraités, de gros vicieux, venus de quartiers plus résidentiels, des cadres, des fonctionnaires qui font une halte en quittant leur bureau en ce lieu de perdition pour assouvir leurs fantasmes. Paradoxalement il n’y a pratiquement jamais de gay dans ce public, et les films que l’on projette ne le sont pas d’avantage. Les hommes ici sont presque tous des hétéros. Ce qu’ils viennent chercher ce ne sont pas des rapports homosexuels mais une vidange rapide dans une bouche ou un cul. Ou au minimum une branlette dans une ambiance glauque. Une jouissance bestiale et peut coûteuse qu’ils ne peuvent trouver ailleurs pour diverses raisons, souvent parce que leur femme est absente ou top coincée. Alors peut importe qui effectuera la prestation.
Aujourd’hui la moyenne d’âge tourne autour de la cinquantaine, avec des vieux, de très vieux cochons qui ne pensent qu’avec leur queue et conservent des possibilités d’erection étonnantes malgré l’âge avance.. De quoi faire le bonheur d’un gérontophile et j’en suis un sans doute ? En cette fin d’après midi il y a aussi de nombreux quadragénaires qui ont terminé leur journée. Il est facile de voir briller leur alliance quand leur main gauche se colle sur leur braguette gonflée. Leur épouse ne saurait imaginer où ils sont à cet instant.
Je pousse la porte de la première salle. Comme toujours je suis d’abord saisi par l’odeur, une odeur acre, de fauve, de transpiration et surtout de sperme. Du sperme il y en a partout. Séché ou encore frais, dans des capotes encore remplies qui traînent par terre. Il y en a sur les fauteuils qui en sont maculés. Il y en a même sur les murs où il a giclé. De l’écran ne proviennent que des cris rauques d’accouplement. Pas besoin de dialogue. Les images se limitent le plus souvent à des plans serrés de bites, de chattes, de culs de pénétrations ou de fellations Le porno le plus bas de gamme qui soit, projetés en boucle de midi a minuit. Si je viens à la séance de 18 heures, en semaine, c’est qu’elle offre le plus grand choix de bites, (de 45 à 77 ans) et beaucoup d’hommes mariés. Le week-end est déconseillé si on ne veut pas être asphyxié et littéralement ou noyé dans le sperme.
Je suis donc dans la place avec ma perruque, et mon léger maquillage. Pour le reste je semble habillé normalement mais pour longtemps. Car sans m’asseoir, je me livre à un petit streap tees presque dans l’axe de l’écran, sous des dizaines de paires de yeux avides. J’enlève le coupe vent que je porte et que dans la rue j’avais fermé jusqu’au cou. Dans les reflets de la projection je laisse entrevoir ma nuisette, transparente un sou tif rouge, provocant. Puis je retire mon jean que je roule sous un fauteuil. Je ne porte pas de slip, mais je suis en bas et porte jarretelle, le trou du cul à l’air. Un petit triangle noué sur ma taille masque ma petite queue qui est courte et molle, un clito comme dirait ma femme par dérision. Mais de toute façon il ne va pas servir. Enfin je mets mes talons aiguilles que j’ai amené dans un sachet. Me voilà paré pour faire la salope.
D’autres qui ont la même fonction de vidange que moi sont déjà au turbin, travesties ou non. Il y en a pour tous les goûts. Mais les spectateurs ne sont pas des esthètes. Ils viennent ici pour se vider, dans tous les trous qu’ils trouvent. Nous sommes leurs « femmes », leurs « meuf » qu’ils baisent. Dans les toilettes, pour les plus timides. Mais ça fornique aussi partout dans la salle même. Dans la pénombre entre les rangées de fauteuils et même dans l’allée centrale se meuvent des masses informes d’où montent soupirs, et grognements de lupanar. Plus reconnaissables sont les cris de jouissances et de douleur des lopes comme moi dont on force le cul sans ménagement. Des sons qui se mêlent à ceux du film porno. Certains des baiseurs poussent même le vice à être synchrone avec la scène qui se déroule sur l’écran. Ou ne va pas se nicher l’art ?
Dans ma tenue de pute je commence tout de suite par faire le régal des voyeurs. Ceux qui viennent seulement pour regarder et se branler sans oser aller au contact physique, soit parce que ça leur suffit ou alors parce qu’ils n’osent franchir le pas de l’homosexualité, transgresser le tabou. Le film crée l’ambiance mais le vrai spectacle, comme l’action se déroulent surtout dans la salle. Je suis à peine en petite tenue, et mes yeux ne sont pas encore habitués à l’obscurité que c’est déjà la ruée sur mon corps. Pas de panique. Fort heureusement j’ai l’habitude. Des bras m’agrippent de tous les côtés et me palpent. Les plus rapides se portent sur mes fesses et commencent à me doigter, un, deux, trois, doigts s’introduisent quelquefois en même temps dans mon cul. Quand ce n’est pas une main ! Heureusement l’expérience aidant j’ai pris mes précautions. Mon cul est bien lubrifié. Quelques minute auparavant je suis allé dans les toilettes d’un bistrot et j’ai introduit un tube de vaseline que j’ai toujours sur moi dans l’anus, et je l’ai vidé. La graisse dégouline un peu entre mes cuisses mais c’est plus sécuritaire, et c’est mieux que de risquer l’enculage à sec. Car on ne sait jamais on peut tomber sur un zob monstrueux qui déchire tout !
Les mains semblent se multiplier comme des tentacules qui prennent ce qu’elles peuvent, se baladent sur mes seins, sous mes aisselles ou dans mon entre cuisse. Des langues humides me fouillent les oreilles, je détourne en général la tête quand on essaye de m’embrasser sur la bouche, mais ce n’est pas toujours possible.
C’est la mêlée, sur mon corps et quelquefois l’échauffourée. On s’insulte, en français, en arabe ou en portugais, on se bouscule pour avoir quelques centimètres carrés de chair fraîche, ma viande ou de mes bourrelets de graisse à palper. Bien évidemment je ne suis pas la seule à avoir autant de succès, toutes les autres salopes qui osent se risquer dans cette salle en ont leur part. Comme moi il ne s’agit pas de professionnelles à part entière. Il n’y a pas beaucoup de fric à gratter en ces lieux, une fois que les clients aux revenus souvent très modestes qui ont acheté leur ticket d’entrée, dix balles. Même si c’est moins cher qu’une passe. Le patron du ciné ferme les yeux sur ce qui se passe dans les salles. Il accueille même plutôt bien les lopes comme moi car il sait que nos culs offerts beaucoup plus rares que les bites en rut attirent du monde. Sans doute plus que la projection elle-même.
- C’est super crade mais c’est beaucoup plus jouissif que les endroits cleans me glisse une jolie trav qui me salue comme une consœur tout en se faisant tirer par un grand costaud, et que d’autres sont en file d’attente...
Cette pute a beaucoup de succès ici et elle vient également de Marseille. Elle est beaucoup plus jeune que moi, la trentaine à peine, et fréquente assidûment le CinéVénus. J’entends souvent son couinement très caractéristique quand on l’encule. On finit par se reconnaître dans l’obscurité à ce genre de détails. A ma différence elle n’a pas de perruque, mais de beaux cheveux longs naturels qui lui donne un air à la fois baba-cool et très efféminée. Il m’a alors été facile d’identifier un jeune et brillant fonctionnaire de haut niveau que j ’ai croisé à un dîner très conventionnel, chez des amis. M’a-t-il lui aussi reconnu dans mon accoutrement de salope ? Je n’en sais rien mais peu importe ce soir nous sommes dans le même bordel remplissant la même fonction lui avec son cul d’éphèbe, moi de salope mure.
Je n’ai hélas ! Pas le temps de méditer sur cette situation cocasse. C’est le moment critique. Les bites sont sorties du fourreau et sont déjà au contact de ma raie. LIRE LA SUITE
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