Les voisines
par
popularité : 1%
Il était bientôt 14 heures et je lavais avec soin la vaisselle de ma Maîtresse. La douceur printanière pénétrait les maisons endormies après ce long hiver, et c’était fort appréciable de sentir les rayons du soleil sur ma peau. Déjà 10 mois ! Dix mois où à chaque occasion où nos vies le permettaient, je me mettais à sa disposition pour la servir au mieux. Une mécanique bien réglée et surtout apprise à la lettre…
Sitôt les enfants déposés à l’école, je regagnais le domicile conjugal où je laissais mon véhicule. Je me présentais à sa demeure dont je disposais d’un double. Pour les gens du voisinage, nous passions sans doute comme les deux meilleures voisines de notre récent lotissement. Derrière cette probabilité de façade, la vérité était tout autre !
Je prenais mon service par la porte du cellier. Ma Maîtresse était assez exigeante quant à ma tenue pour exécuter ses désirs. Dévêtue, je retrouvais dans un vulgaire sac plastique mes effets, véritable métamorphose de la mère de famille respectable en soubrette soumise. J’enfilais mon string de dentelle noire, bas et porte-jarretelles du même effet. La touche finale marquait pleinement ma condition à venir : un sobre collier de cuir auquel j’attachais une laisse. Petit détail, je devais toujours placer l’autre extrémité de la laisse dans mon dos, coincée par mon porte-jarretelles.
Avec un petit miroir, je vérifiai mon chignon et l’aspect de mon visage. Prête, je pénétrai dans la cuisine où je pris ma position de présentation. À quatre pattes, je me dirigeai vers le salon où Maîtresse Anne aimait se prélasser, les tâches ménagères n’étant plus sa préoccupation. Âgée tout comme moi de 32 ans, elle avait su conserver une silhouette d’étudiante. Ses charmes ne laissaient pas insensibles les hommes, jusqu’à mon propre mari : cheveux mi-longs faits de roux et blonds, des yeux bleus illuminaient son visage bronzé.
« Te voilà enfin petite souillon. Je me demandais quand tu allais te décider à venir me servir. »
J’écoutai ses paroles sans même croiser son regard, en caressant mon visage contre sa jambe.
« Allez inutile d’essayer de m’attendrir, débarrasse mon plateau repas, la vaisselle du jour t’attend dans la cuisine. Mais au préalable, sers-moi mon café. »
Mes premiers ordres reçus, je retournai m’affairer dans la cuisine, où je pus enfin me redresser. Je m’appliquai à préparer son café que je lui présentai à genou, tête baissée et bras tendu.
« Votre café, Madame »
« Pas trop tôt petite sotte, file maintenant et que je ne t’entende pas »
Dans le même cérémonial, je regagnai la cuisine où la vaisselle du couple m’attendait. Je me sentais pleinement à ma place, je n’aurais souhaité pour rien au monde que ma petite bulle éclate. Dominée, même humiliée, j’avais toute confiance en elle, sentiments d’abandon, de confiance et de dévouement. J’étais pleinement équilibrée entre ma vie sociale de femme active, et d’autre part ma nouvelle condition.
Ma Maîtresse était confortablement assise au salon et dégustait l’expresso que je lui avais servi lorsque l’interphone se déclencha. Je tendis l’oreille pour entendre l’inopportun éconduit par ma Maîtresse, ou bien son claquement de doigts me signifiant ni plus ni moins qu’un « à la niche », autrement dit le cellier. Elle fixerait alors ma laisse à une solide tuyauterie le temps de gérer cette visite.
« Ah Sophie. Oui bien sûr. Je t’ouvre » LIRE LA SUITE
ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)
| OFFRE DECOUVERTE (1 jours) | ABONNEMENT 7 JOURS | ABONNEMENT 15 JOURS | ||
|---|---|---|---|---|
| ABONNEMENT 1 MOIS |
ABONNEMENT 3 MOIS |
ABONNEMENT 6 MOIS |
SE DESABONNER |
OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)
Commentaires