La présidente et la servante

dimanche 10 septembre 2006
par  Perpol
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Première partie La Présidente

Je me suis demandé comment cet homme richissime et tout-puissant allait pouvoir m’aider maintenant que je lui avais, en quelque sorte, sauvé la peau. Il m’a d’abord dit « je vous revaudrai cela » et m’a offert de l’argent. J’ai refusé, prétendant ne pas vouloir toucher plus que la somme prévue par le contrat qui nous liait. Puis il m’a invité à dîner et m’a fait une proposition d’emploi bien rémunérée que j’ai également refusée, préférant continuer de mener ma vie de semi-bohème.

Un autre jour nous avons été nous promener et avons parlé de ce qui nous ferait vraiment plaisir si chacun de nous pouvait voir se réaliser un de ses phantasmes.

Il m’a parlé de pouvoir et de richesse tandis que je lui ai parlé, sur le ton de la boutade, d’une femme intelligente, distinguée, belle, riche et surtout soumise au moindre de mes caprices.

Puis nous avons dévié sur nos phantasmes sexuels et je lui ai avoué mon désir tout à fait obsessionnel de rencontrer un alter ego féminin désirant se comporter en esclave ; une de ses femmes qui serait exaltée par le désir de souillure, de souffrance et d’exhibition honteuse. Je lui ai confié sur un ton badin que je rêvais d’une hystérique sexuellement perverse et nymphomane de surcroît.

Puis nous nous sommes quittés et je n’ai plus entendu parler de lui pendant de nombreux mois. Jusqu’à ce que, au début du printemps, il m’invite à une réunion de travail qui, d’après ses dires, « va très certainement m’intéresser ».

La réunion a lieu dans une belle propriété et ma petite jeep fait parent pauvre à côté des coupés Mercedes, des Maserati et autres monstres routiers qui s’y trouvent alignés.

Je m’installe au salon avec les autres hommes invités à la réunion et, ne sachant pas quoi dire, je reste silencieux et écoute parler les autres. Personne ne me révèle l’objet de la rencontre et mon inviteur n’est toujours pas apparu.

Aussi je prends le parti d’attendre patiemment que quelque chose se passe, ce qui ne tarde pas. Comme au théâtre l’on frappe les trois coups et tout le monde se tait.

Une double porte dans le fond du somptueux salon s’ouvre silencieusement laissant entrer un homme en costume de butler tenant en main une chaînette dorée dont l’autre bout se sépare en deux chaînettes reliées à des anneaux métalliques percés dans le bout des mamelons d’une dame splendide, la petite quarantaine, vêtue en tout et pour tout de hauts talons et de bas résillés noirs, ainsi que d’une nuisette translucide et fortement échancrée de teinte noire également.

Je suis impressionné par son apparition. Elle respire la noblesse et la grâce. Même comme ça, exposée quasi nue aux regards de concupiscence de tous ces mâles, je perçois sa force et sa fierté.

Le butler donne une secousse à la chaîne et les mamelons de la femme se tendent vers l’avant. Elle ne peut retenir un petit cri de douleur. Il insiste, puis se retourne vers elle, lui passe une main impudique entre les jambes, et la ressort toute mouillée. Il montre sa main aux hommes qui l’entourent. Ceux-ci regardent la femme l’œil allumé.

Puis elle est conduite vers une estrade à l’autre bout de la salle sur laquelle se trouvent un tabouret et un pupitre en plexiglass transparent. Le tabouret est muni d’un énorme vibrateur en forme de phallus à deux embouts, un pour chacun de ses trous.

Elle s’empale sur l’instrument et pousse immédiatement quelques grognements d’aise. Les hommes réunis peuvent la voir se masturber devant eux, d’autant qu’elle remue du bassin pour amplifier son excitation et celle de son public.

Puis elle se met à feuilleter le dossier se trouvant sur le présentoir devant elle et elle se met à discuter affaires. Les hommes prennent un siège et sortent des calepins, prennent des notes. Cette femme leur donne en fait des directives, comme le ferait un PDG.

C’est alors que surgit mon inviteur. Il prend place à mes côtés. Il répond à mon regard questionneur en me disant « c’est elle la directrice de cette multinationale, voyez-vous, c’est une vicieuse, une de celles que vous rêvez de rencontrer ».

Je fixe la femme et ne peux m’empêcher d’être impressionné par son aplomb et par sa superbe. Elle parle d’une voix ferme et assurée et personne dans l’assemblée ne semble douter de son autorité.

Ensuite elle fait un signe au butler qui s’approche d’elle et lui fixe de larges lacets de cuir aux poignets et aux chevilles. Il les attache au moyen de cordes à quatre poulies rivées au plafond, puis se met à tirer à ces quatre cordes de manière à ce qu’elle perde l’équilibre et se retrouve suspendue dans les airs à faible hauteur du sol, les bras et les jambes écartés largement, sans défense aucune.

Puis les hommes de l’assemblée s’approchent d’elle LIRE LA SUITE



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