Expiation
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1 – Une nouvelle affaire en perspective
« Il ne sera pas de retour aujourd’hui. Je ne sais pas non plus s’il reviendra demain. »
J’entends cet échange au moment où j’ouvre la porte de mon bureau. C’est Jane, ma secrétaire, qui est au téléphone. Elle m’entend et lève les yeux, surprise. Je demande :
« Qui est-ce ?
Elle dit :
« Juste un instant, s’il vous plaît. »
Une fois l’appel mis en attente, elle me répond :
« Son nom est Jessica Mason. Je n’aime pas le son de sa voix. Elle est trop sensuelle. Elle vend probablement quelque chose. Je suis en train de lui dire que vous n’êtes pas là.
– Jane, passez-la-moi tout de suite ! Nous en reparlerons plus tard. »
Je lui lance un regard acéré et me dirige vers le bureau intérieur. Je prends le téléphone.
« Ici Rollin Hand, puis-je vous aider ?
– Oh, Monsieur Hand, votre secrétaire disait que vous étiez absent. »
Jane avait raison. C’est une voix jeune et sensuelle avec un accent méridional.
« Elle est parfois, euh, un peu confuse au sujet de mon emploi du temps. Puis-je vous être utile ?
– Oui, je m’appelle Jessica Mason. Vous m’avez été recommandé par une amie de ma belle-fille Libby, une certaine Allison Carter. Ce sont des sœurs de sororité à l’université.
– Oh oui ! Allison. »
Près de six mois se sont écoulés maintenant, depuis l’incident à St John’s. Les filles ont terminé l’année à l’Université de Virginie. J’ai parlé à tante Linnea et j’ai reçu une carte d’Erin me remerciant pour mon aide. Allison a également signé la carte avec un mot suggérant qu’elle aimerait me voir si jamais je venais en Virginie. Mais je suis trop occupé.
Harriet et moi explorons la création d’un cabinet d’avocats. Je veux rester aux États-Unis, elle veut les îles. Il semble que nous pourrions envisager un compromis en Floride.
« Allison est une charmante jeune femme.
– Elle parle beaucoup de vous, Monsieur Hand. Quoi qu’il en soit, j’appelle pour mon mari, Henry. Henry est ingénieur-conseil et inventeur. Il a travaillé secrètement sur une invention, mais il a été contacté par une entreprise pour qui il travaille, et ils semblent tout savoir à ce sujet. Nous ne savons pas comment. Ils veulent tous les droits dessus. Henry a des brevets en instance, mais c’est aussi un secret. Henry a écrit les brevets lui-même. Nous avons besoin de quelqu’un pour nous conseiller à ce sujet… »
Dans les années passées, j’ai déjà travaillé sur la propriété intellectuelle, comme on l’appelle maintenant – sur le côté litige. J’étais enregistré comme mandataire en brevets et je savais ce genre de choses, mais je n’ai pas touché un brevet depuis des années. Je me suis épuisé très vite dessus.
« Je n’ai pas travaillé sur les brevets depuis un certain temps, Madame Mason.
– C’est Jessica, et nous le savons. Mais ce dont nous avons besoin maintenant, c’est de quelqu’un pour parler en notre nom à cette société, pour négocier.
– De quelle l’entreprise s’agit-il ?
– Elle s’appelle Corpun inc. »
Cela évoque un souvenir. Oh oui. Elle fait partie de la nouvelle sorte d’entreprises qui se lancent dans les corrections. Elles fabriquent du matériel et organisent des camps d’entraînement et des prisons pour le compte des États et des comtés sur une base contractuelle. Maintenant avec le nouvel accent mis sur la rééducation et les châtiments corporels pour les infractions non violentes, ils se lancent dans la création et la gestion de centres de correction, ainsi que de la fabrication de « moyens de correction ». Ils sont aussi dans des affaires en concurrence avec certains grands joueurs. Avec chaque comté et ville qui se précipitent pour agréer les châtiments corporels comme alternative à la construction de prisons, il était inévitable que des entreprises comme Gates Correctional et Nike Prison Industries se montassent. Gates Correctional est une émanation de l’un des « Baby Bills » formé à la suite de la rupture de Microsoft. Certains plaisantins l’appellent « Microhard ». Je n’ai guère entendu parler de Corpun.
« Je serais peut-être enclin à accepter le dossier, euh, Jessica, mais vous ne m’avez pas dit – quelle est cette invention que votre mari a faite ?
– Oh, ne l’ai-je pas dit, Monsieur Hand ? C’est une machine à fesser. »
Pourquoi ne suis-je pas surpris ? Cela devait arriver. Une machine à fesser. Une sangle souple et de l’huile de coude ne suffisent plus. La technologie avance.
« Eh bien, Madame Mason… euh, Jessica, c’est des plus intrigant, mais j’ai besoin de beaucoup plus d’information.
– Nous le savons, M. Hand…
– Appelez-moi Rollin.
– D’accord, Rollin. Nous aimerions que vous veniez à Charlottesville et voyiez de quoi il retourne. Henry enseigne le génie électrique à l’université. Nous y vivons. Nous paierons vos frais, bien sûr. »
Je suis d’accord. Nous parlons encore de logistique pendant quelques instants. J’attraperai un avion à Reagan et prendrai les transports en commun pour Charlottesville. Cela fait, mon attention se tourne vers Jane.
« Jane, j’aimerais vous parler – apportez votre cahier… »
Il s’agit de son cahier de fautes, en fait. Depuis sa première transgression qui avait conduit à la fessée dans le bureau, nous avions convenu qu’elle tiendrait un cahier. Les erreurs y sont notées et une comptabilité dûment effectuée chaque vendredi après-midi à l’heure de la fermeture. Curieusement, c’est Jane qui a suggéré ce système.
« Je préfère juste avoir le derrière bronzé pour me tenir concentrée, plutôt que vous soyez en colère contre moi, patron. »
J’avais dit que si c’était ainsi qu’elle le voulait, alors… d’accord.
Jane entre et se place devant mon bureau, livre à la main. Elle a l’air contrit.
« Vous pouvez noter cinq, non, dix mauvais points pour m’avoir presque coûté un client. Vous n’avez pas à juger de qui doit ou non m’être transmis. Le seul le tri que vous devez faire est de vous débarrasser des vendeurs et de ceux dont je vous parle spécifiquement. Voix sensuelle, en effet. »
Jane a l’air chagrinée. Elle ouvre le cahier et prend note en disant :
« Je suis désolée, patron, mais vous avez raison, et c’est 10 tickets. Ah patron, nous devrions commencer un peu tôt aujourd’hui. Ça a été une mauvaise semaine. J’ai trente-six tickets avec ces dix.
– Trente-six ? »
C’est beaucoup. Cela signifie trente-six coups piquants avec une règle de cinquante centimètres sur la croupe joliment arrondie de Jane, qui sera nue à ce moment-là. Je trouve la règle parfaite pour ce travail. Elle est flexible et piquante, et frappe sans meurtrir. Jane en fait, a besoin de sa raclée du vendredi après-midi. Elle a un petit ami, Roger. Mais Roger est bien trop gentil pour lui donner ce dont elle rêve, je suis donc devenu son substitut disciplinaire. Roger, cependant, est le bénéficiaire ultime de nos séances correctionnelles. Il se demande probablement pourquoi il a une Jane si passionnée le vendredi soir.
« Nous éteindrons les téléphones à quatre heures et demie. »
Jane hoche la tête et lisse inconsciemment l’arrière de sa jupe, peut-être pour tenter de rassurer ses fesses effrontées sur le fait que ne sera pas si terrible. La jupe est courte et serrée et souligne les rondeurs gonflées de son délicieux postérieur. À quatre heures et demie, Jane apparaît, le cahier à la main. Elle l’ouvre. LIRE LA SUITE
Table des matières
1 – Une nouvelle affaire en perspective 2
2 – Les machines 16
3 – L’aide à la motivation d’Allison 30
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