Chienne
par
popularité : 1%

Le temps a passé depuis cette semaine mémorable. Pourtant elle est toujours vivace à mon esprit. Le lecteur attentif pourrait me reprocher d’afficher ainsi en titre « Epilogue », mais c’est bien de cela qu’il s’agit, car, le jour où ma soumise découvrit et accepta sa nature de chienne dans nos jeux montrait avec force qu’elle avait atteint son but, et même au-delà. Je pourrai dès lors vous raconter la fin de cette semaine ou même d’autres expériences formidables que nous avons vécues, mais à quoi bon ?
Vous raconter comment elle se tient docilement à mes pieds, arborant fièrement son collier, devant nos amis communs, vous raconter comment elle s’allongea nue face à moi pour me servir d’assiette pour que je puisse savourer mon repas avec le goût particulier de sa peau délicate. Vous raconter chaque séance où la douleur est amour. Vous raconter chaque instant où la morsure est baiser. Vous raconter toute la docilité qui se dégage d’elle, vous raconter comment une à une ses barrières sont tombés, comment son amour a su s’exprimer autant que le mien… Je pourrai vous raconter tout cela, tout ce qui fait d’elle « petite soumise » et moi « M. Ange »… Mais à quoi bon ? À quoi bon raconter ces instants qui n’appartiennent qu’à nous deux à présent, qui n’ont pas d’intérêt autre que pour les deux amants fous qui se sont perdus dans un jeu délicieux ?
Petite soumise est une chienne c’est un fait. Vous raconter le reste de la semaine viendrait à me répéter. Aussi conclurais-je ce récit par les retrouvailles de deux amants : les deux acteurs que vous avez suivis au fil de l’histoire.
Deux amants qui se sont épiés, regardés, enviés et désirés pendant une semaine. Deux amants perdus dans leur désir charnel, se laissant aller à tous leurs fantasmes. Deux amants qui vécurent l’expérience inédite et délicieuse de s’éloigner l’un de l’autre une semaine sans jamais se perdre sans jamais couper le contact.
Mais pourtant ! Nous nous aimons d’une passion incandescente qui le dernier soir de notre périple brûla nos costumes de maître et de soumise.
Je me souviens de ce soir où nous étions allongés sur le lit, toi épuisée et moi repu. Nous avions cessé de jouer, heureux, tous deux la tête pleine d’images et le corps plein de sensations. C’était merveilleux.
Je me souviens nous regardions un film, un grand classique, Histoire d’O. Nous regardions les images, mais sans trop nous y intéresser, bien trop heureux et curieux de retrouver nos corps l’un contre l’autre, mais c’était étrange, car après tout nous ne nous étions pas quittés.
Toujours est-il que tu étais là, contre moi, je sentais ton corps, je pense que nous étions tout de même enivrés par les images qui défilaient devant nos yeux. Je te caressais le bras, la tension du désir croissait à vive allure et le fait de croire que nous pourrions regarder ce film jusqu’au bout était alors de l’ordre de la démence. Oui nous n’avons fait que l’amour cette semaine, ou devrais-je dire au risque de froisser mon verbiage d’habitude si bien léché que nous avons baisé toute cette semaine et c’était justement cela dont nous avions besoin, mais c’est aussi cela qui créa ce désir fou de faire l’amour.
Nous avons été bestiaux et ce soir-là nous avions besoin d’être humain. J’étais toute tendresse lorsque je te pris dans mes bras et tu te fis tout miel pour te glisser au creux de mon cou et y déposer un baiser. Ce baiser qui déclencha le brasier… Tu montais sur moi et m’embrasser à pleine bouche et moi je te rendais ce feu te tenant par la taille de peur que tu t’échappes. Tu m’enjambais, me chevauchais et moi je n’entendais plus que les « je t’aime » qui sortaient à l’unisson de nos bouches. C’était merveilleux et je le disais, je ne le criais pas, mais je le gémissais. Je sentais ton corps comme jamais… Il avait changé, je crois… Ou bien était-ce l’effet conjugué de nos deux cœurs gorgés d’amour ? Tes hanches ondulaient sur mon sexe qui malgré tout ce qu’il avait servi se redressait fort et dur. Oui je te voulais à cet instant, ton clitoris venait s’écraser sur mon gland, c’est ainsi que tu me réclamais : dans le plaisir, dans le désir. Et moi j’avais envie de te satisfaire, j’avais envie de te combler, nous avions envie d’être unis au-delà des mots que nous pouvions nous dire et que nous ne cessions de dire. LIRE LA SUITE
ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)
OFFRE DECOUVERTE (1 jours) | ABONNEMENT 7 JOURS | ABONNEMENT 15 JOURS | ||
---|---|---|---|---|
ABONNEMENT 1 MOIS |
ABONNEMENT 3 MOIS |
ABONNEMENT 6 MOIS |
SE DESABONNER![]() |
OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)
Commentaires