Juste pour le fun 1

vendredi 5 décembre 2003
par  Jean
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Drôle de sensation… Un courant d’air chaud, précis sur la pointe des seins, alternativement le droit, le gauche, après avoir été préalablement mouillée par une langue humide. Juste quelques secondes, pas assez pour exciter franchement, mais suffisamment pour que les deux s’érigent ensemble. On dirait le souffle d’une bouche féminine, il est trop fin pour que ce soit une bouche d’homme. Du moins c’est l’impression que j’en ai, car je suis aveugle, provisoirement, un bandeau me couvre les yeux.

Je sais que ce que je fais comporte des risques, mais que veux-tu, tu m’as demandé d’accepter et comme je ne peux rien te refuser, me voici abandonnée entre des mains inconnues.

Je n’ai pas froid, pourtant un frisson parcourt mon corps de la tête aux pieds. Je suis nue sous cette toile légère, un voile de sensualité me couvre à peine.

Ce que je sais, c’est que deux personnes de chaque côté me tiennent les bras élevés, leurs mains m’enserrent les poignets. Je suis pieds nus sur ce qui me semble être un plancher de bois.

Je me concentre sur la sensation, que me procure ce souffle chaud mais précis qui commence à éveiller mes sens. Est-ce ce que l’on recherche ?

Pourquoi ai-je accepté au juste ? Tu m’as dit que tu avais fait connaissance d’une personne qui aimerait me posséder, car elle avait « flashé » sur mon regard.

Par contre je n’ai pas compris pourquoi elle avait exigé que je porte un bandeau.

— Cela fait partie d’un ensemble qui est déjà convenu avec cette personne, me répondis-tu.

Mais qui ? Une personne ça peut être aussi bien une femme qu’un homme. Mais tu es resté évasif. Tu m’as simplement dit que je vivrai une expérience inoubliable, d’un érotisme différent chargé d’une sensualité exacerbée.

Te connaissant, je ne pouvais pas refuser. Pourtant, j’ai eu quelques craintes quand tu as précisé que je devrai avoir les yeux bandés dès que nous sortirions de chez nous et que je ne verrai même pas la robe qui me revêtirait. C’est toi qui a couvert mon corps nu, simplement lavé et non maquillé ni parfumé de cette robe qui m’a semblé une simple robe ample de mousseline légère. Mais à bien réfléchir, était-ce une robe ou un simple morceau de tissu avec un trou rond pour passer la tête ? C’est quand tu m’as mis une ceinture fine autour de la taille que je l’ai supposé.

Quand je t’ai rétorqué que si je devais sortir de chez nous comme ça, plusieurs voisins risquaient de se poser quelques questions.

— C’est à prendre ou à laisser ! Voilà quelle fut ta laconique réponse.

Alors j’ai pris sur moi et me voilà, je ne sais où avec je ne sais qui à ressentir l’intérieur de mon corps s’éveiller à la jouissance.

Je commence à ressentir un plaisir éveiller la pointe de mes seins. Je voudrai les caresser, ou qu’on me les caresse, mais lorsque j’ai voulu y poser mes mains dessus, elles furent maintenues avec encore plus de fermeté en hauteur et même écartées comme pour me faire comprendre que je ne devais plus essayer.

Des pensées me vinrent à l’esprit. Une petite inquiétude m’étreignit. Où étais-tu ? Je t’appelais.

— Chéri, tu es là ?

Aucune réponse. Un silence m’environnait, juste le souffle qui sortait de la bouche.

Puis une morsure sur le téton gauche. Un cri s’échappa de ma gorge. Ce fut plus de surprise que de douleur car je n’avais pas eu mal la pression n’ayant pas été forte.

Comme je ne vois rien, la surprise passée, je suis concentrée sur la sensation et je sens encore les dents sur mon mamelon.

Puis une main se pose sur ma cuisse, immobile mais étrangement chaude, plus que d’habitude, elle laisse sa chaleur se communiquer à ma peau. Les doigts s’agitent de mouvements de palpation, mais très doucement, comme s’ils pianotaient une douce mélodie sur ma peau. Une bouche se pose sur mon sein droit et aspire le bout à travers le tissu. Une main délicatement animée sur ma cuisse gauche, une bouche sur le sein droit qui agace mon téton… C’est pas assez, je veux aller plus loin, un énervement s’empare de mes sens. Je veux, je veux, je veux… mais quoi au fait ?

Je prends conscience que je n’ai que mes sensations épidermiques pour percevoir quelque chose. L’absence de vision me frustre et comme je me suis préparée mentalement à une « expérience inoubliable », je m’attendais à un assaut de sexe et de pénétration sauvage. Au lieu de ça, de la douceur, du silence, et rien d’autre que ces deux contacts épidermiques, agréables certes, mais un peu légers pour que je puisse parvenir à une jouissance.

Puis cette voix me surprit, un murmure au creux de mon oreille droite, une voix douce, chaude, féminine, sensuelle, avec un fond un peu rauque :

— Bonjour toi…,

— Bonjour, qui êtes-vous ?

Une bouche se posa sur la mienne, chercha ma lèvre inférieure et me mordit.

Un cri de douleur cette fois,

— Chut, ne dit rien… reprit la voix

— Mais je…

La bouche revint se poser et cette fois me mordit plus brutalement.

Ceux qui me tenaient les poignets me tirèrent encore plus, cherchant manifestement à me faire comprendre que je n’étais plus libre de mes mouvements. J’eus peur… mon cœur bondit dans ma poitrine.

— Tu es là pour nous, pour moi, pour lui, laisse-toi aller, savoure, jouis autant que tu veux, mais toujours en silence, aveugle et muette…

Je voulus me débattre, mais deux autres mains me saisirent les chevilles et m’écartèrent les jambes, je fus soulevée de terre et mise à l’horizontale, le dos ne touchant pas le sol. J’avais la sensation qu’on m’emportait… où ? Toujours le silence, que des sensations ressenties de l’intérieur de mon corps.

Puis je me suis ressaisie, après tout j’étais là à ta demande, tu ne devais pas être loin. Rien de ce qui m’arriverait ne pouvait échapper à ton contrôle. Je décidais de me laisser faire et m’abandonnais aux mains qui me portaient, ce qui eu pour effet d’arrêter ce que je ressentais comme une marche de leur part.

— Je vois que tu deviens raisonnable… c’est bien, je vais te récompenser… me dit cette voix féminine avec cette même sensualité.

— Mettez là ici…

Je sentis qu’on m’emportait cette fois en me prenant à bras le corps et on me mit sur quelque chose qui ressemblait à un hamac, du moins c’est la sensation que j’en ai eu. Il y avait des sangles qui épousaient mon dos, mes jambes furent écartées, mes bras également, et ils furent attachés avec des lanières douces, j’ai ressenti que c’était comme des bas ou des collants. Mais ne rien voir faussait sûrement ma perception.

Puis des mains se posèrent sur mon corps, de partout, une palpation, des caresses, des chatouilles, des pincements, des effleurements, On aurait dit que j’étais couverte de mille mains, aucune ne restait plus de quelques secondes au même endroit. Des doigts cherchèrent à entrer dans ma bouche, je l’ouvris. LIRE LA SUITE




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