Attention à l’expression de vos souhaits

Schiavo - Traduction Henic
jeudi 3 octobre 2019
par  Henic
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Chapitre I – L’arrivée

Une fois encore, il lui faut partir pour aller travailler un samedi. Il termine son café aussi vite qu’il peut, attrape son manteau, dépose un baiser distrait sur la joue de sa femme et part en courant en lui disant sans enthousiasme :
« Je t’aime !
— Ouais, d’accord, quand ? Répond-elle au désespoir. »
Ce n’est pas qu’il ne l’aime pas mais leur relation s’est tendue jusqu’au point de rupture sous l’effet de l’accumulation de tensions et de distractions. Elle en assez de tout ça et le moment est venu de faire quelque chose. Elle essaie d’extraire la pensée de la séparation de son esprit et, de manière mélancolique, elle continue de nettoyer les traces de café laissées derrière lui par son conjoint.
« Vous avez du courrier. »
« Qu’est-ce que c’est ? » se dit-elle, puis elle dit à haute voix :
« Il ne laisse jamais son ordinateur en fonction. »
Le bureau de son mari est immaculé et reflète sa forte éthique du travail. Elle se dit :
« Si seulement il accordait autant d’attention à ma chatte et la nettoyait aussi souvent que son bureau, nous n’aurions aucun problème de ménage. »
Elle s’assoit devant l’ordinateur et remarque que l’émetteur est UPS ; elle ouvre le courriel par curiosité. Elle lit à haute voix :
« Votre colis prioritaire est prévu être livré samedi. »
S’adossant dans le vaste fauteuil de cuir, elle pense :
« Quel colis ? Je ne me souviens pas qu’il ait commandé quoi que ce soit. »
Alors que plusieurs hypothèses lui viennent à l’esprit, la sonnette de l’entrée retentit. Elle fulmine à voix haute en se dirigeant vers l’entrée :
« Seigneur, qu’a-t-il oublié : ses clés, ou autre chose ? »
Elle regarde par le judas et voit un homme vêtu de la tête aux pieds d’un uniforme marron. Elle ouvre la porte et dit :
« Vous vous moquez de moi, hein ? »
Un peu déconcerté par cette apostrophe, le livreur d’UPS répond :
« Quoi ?
— J’ai reçu votre courriel il n’y a pas trente secondes.
— Oh, dit-il un peu embarrassé. Euh, désolé, votre colis était prévu pour hier mais nous avons dû le reporter à aujourd’hui. Ce message a dû mettre du temps à circuler depuis notre système vers vous.
— Bon, qu’y a-t-il dans ce colis ? Demande-t-elle.
— Je ne sais pas, Madame, je ne fais que livrer, réplique-t-il. Si vous voulez bien signer ici. »
Elle griffonne quelques signes sur la tablette numérique de signature et la lui rend. Comme un robot, il dit :
« Merci ! Voilà le colis. »
Elle reçoit de ses mains une boîte de taille moyenne et rentre vers sa maison.
« Merci ! Lance-t-elle en refermant la porte. »
Son esprit se concentre sur ce que peut contenir cette mystérieuse boîte. Elle se demande :
« Qu’a-t-il bien pu commander ? »
Le contenu paraît lourd et très bien emballé. Prenant son temps, elle attrape un petit couteau pointu, coupe délicatement la bande adhésive et replie les onglets de carton. Partant à la pêche dans la mousse d’emballage, elle en tire une facture pour l’élégante boîte et y voit inscrit : « Bijouterie de Verrouillage de chez Lori ».
« Qu’est-ce que c’est ? Dit-elle à voix haute. Il y a un moyen de le savoir... »
Elle ouvre le couvercle de la boîte et y voit un dispositif particulier, phallique, en forme de C. Au bout d’un certain temps, elle réalise de quoi il s’agit. Elle sursaute et fait presque tomber la boîte :
« Putain de merde ! C’est pas possible… »
Le dispositif de chasteté, parfaitement réalisé, luit dans la lumière du petit matin. Elle conclut :
« Voilà pourquoi il se mesurait le pénis. »
Elle avait alors pensé qu’il avait un problème à propos de sa taille mais ils savent tous les deux qu’il est bien servi par la nature dans ce domaine.
Elle retire l’engin de la boîte et est étonnée de la qualité de la façon. Le métal est de l’acier chirurgical et il y en a un poids certain mais pas écrasant. Il est doucement poli à l’intérieur et à l’extérieur, sans un défaut. Il y a un mécanisme de verrouillage intégré dans l’engin, qui élimine le besoin d’une encombrante serrure externe. Elle s’exclame :
« Ouaouh ! »
La poignée de la clé personnalisée est en forme de cœur et une note y est attachée qui indique :
« Vous n’en avez qu’une ! »
« Seigneur, voilà qui est sexy ! Fantasme-t-elle en pensant tout haut : Il va se mettre à me lécher la chatte… »
Après quelques instants supplémentaires passés à inspecter le truc de taille adéquate, elle dit encore :
« Oh oui, plusieurs fois par jour… Tous les jours ! »
L’engin de chasteté a la jolie forme d’une longue courbe avec des lattes de métal sur toute la longueur pour interdire à la chair de gonfler s’« il » essaie de s’échapper. Mais les orifices sont suffisamment larges pour laisser passer l’eau et l’air et permettre une bonne hygiène. Investiguant en détail l’engin, elle se dit :
« Quelle incroyable invention ! »
Comme son mari n’est pas percé, il n’y a pas besoin d’intégrer une connexion de ce type dans l’engin. Mais la grande bague en acier inoxydable, qui apparemment enveloppe complètement le pénis et les testicules, doit englober toute sa virilité et empêcher toute évasion une fois que le mécanisme de chasteté est fermé et verrouillé.
À l’extrémité de l’engin se trouve une fente verticale d’une taille parfaitement adaptée pour que l’urine puisse sortir. Elle réalise :
« Maintenant, il va devoir s’asseoir pour pisser. »
Avec un petit rire, elle dit :
« Oh, j’aime de plus en plus cette chose ! »
Il y a aussi une pièce métallique qui court le long de la base et devient partie intégrante de l’engin lorsqu’il est verrouillé. Elle se demande :
« À quoi sert cette pièce ? »
En regardant l’engin par le bas, elle détermine :
« Oh, mon dieu, c’est fait pour séparer ses couilles ! »
Secouant la tête, au bord de l’incrédulité, elle poursuit :
« Ils ont pensé à tout. »
Sans se soucier de la confidentialité, elle glisse l’engin dans le devant de son jean. Elle pense :
« Bon, il n’a pas de pantalon aussi petit, mais personne ne pourra remarquer ce truc sous ses habits."
Elle le retire et, inspirée par la forme, elle le prend et l’inspecte de tous côtés. Elle regarde à nouveau la facture et dit :
« Seule une femme a pu concevoir quelque chose d’aussi ingénieux. Merci Lori… Qui que vous soyez. Mon dieu, qu’il va être misérable ! Je ne peux pas attendre ! » LIRE LA SUITE



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Commentaires

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jeudi 3 octobre 2019 à 18h03 - par  Sylvain

Bien que l’histoire soit un peu courte, Henic nous offre des parfaites adaptation et traduction d’un texte qui, original, devait être moins captivant.