Rêves de cuir -2-

Fumetti !
mercredi 20 mars 2013
par  Dominique
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Un nouveau rêve de cuir, clin d’œil aux débuts d’un maître bien connu de la BD érotique italienne...

C’était une nuit de pleine lune, magnifique et douce, comme seule la mer des Caraïbes sait en offrir ; l’astre, qui virait au roux, éclairait la baie d’une lumière chaude et l’on voyait presque comme en plein jour ; la mer était d’huile. Le silence aurait été total sans le bruit des rames qui fendaient l’eau ; la chaloupe glissait vers la frégate, et les contours de la tâche blanche que j’avais distinguée à son bord, droite et immobile au milieu des rameurs qui formaient un groupe plus sombre, indistinct et flottant, se faisaient progressivement plus précis ; et je distinguai bientôt la silhouette convoitée. Ils avaient réussi ! Un agréable frisson me traversa. La barque, trop proche maintenant, avait disparu de mon champ de vision mais j’entendais le souffle des hommes et le frottement du bois des rames sur celui de la coque.
Yolanda fut hissée sans ménagement sur le pont où je l’attendais entouré de mon équipage. On lui avait lié les mains derrière le dos et, dans la lutte, ou plutôt pour me plaire, car il n’y avait pas eu de lutte, appris-je plus tard de mes hommes, les revers de sa chemise à jabot, avaient été écartés, presqu’arrachés en fait, découvrant deux seins hauts, en forme de poires, à la fois généreux et fermes, aux aréoles sombres, bien dessinés mais point trop larges, comme je les ai toujours aimées et qui se soulevaient de façon tout à fait plaisante sous la respiration haletante de la prisonnière. Elle portait un pantalon de toile gris clair très ajusté, serré à la taille par une large ceinture à grosse boucle ; des bottes de cuir noir gainaient ses jambes jusqu’à mi- cuisses.
Je ne m’étais pas trompé à Santa Miguel. Cette jeune espagnole était superbe, montée comme une déesse, on le devinait au premier coup d’œil. Je sentis que je frissonnai à nouveau, que ma gorge devenait sèche ; il fallait me contrôler, qu’elle ne vît point mon trouble.
Lorsqu’on l’approcha de moi, j’affectai un air dur, faisant mine de la jauger. Sa chevelure d’un noir de jais qui coulait en boucles sur ses épaules nues, encadrait un ovale de madone ; ses grands yeux verts illuminaient son visage mais dardaient en la circonstance des flammes de colère ; elle avait le nez mutin et une bouche charnue qui devait savoir embrasser fougueusement. Tout respirait en elle la sauvagerie et la sensualité, mais avec un fond de distinction que l’on devinait tout de suite, et qu’elle devait sans doute au sang noble qui coulait dans ses veines.
Je songeai que c’était cette fille qui maniait si bien l’épée et dont j’avais pu admirer les prouesses quelques jours plus tôt sur la place de Santa Miguel, quand elle était venue avec une audace incroyable libérer des condamnés que les soldats du gouverneur s’apprêtaient à pendre. J’étais resté abasourdi par sa témérité : avec quelques compagnons masqués, mais elle à visage découvert, rapide comme l’éclair, elle avait neutralisé dix hommes en armes, sous les hourras de la populace réunie autour du gibet ou attablée aux terrasses des tavernes entourant la place sur laquelle il était dressé. Le fripon en face duquel j’étais lors de cette scène incroyable- que j’avais retrouvé par hasard à son grand désespoir car j’étais son créancier d’une coquette somme- m’avait raconté, pressé par ma curiosité et mon excitation, son histoire : on la disait de noblesse espagnole ; elle protégeait, à la tête d’une bande, le petit peuple des îles alentours des exactions d’un gouverneur à la fois cruel et cupide ; sa tête était mise à prix une fortune par celui-ci, mais personne , soit par respect, soit par crainte, ne s’était risqué à chercher à la capturer pour toucher la rançon. Le malandrin avait ajouté, devinant tout de suite mon intérêt, imaginant surtout le parti qu’il pourrait en tirer, et sachant mes moyens en hommes, qu’il pourrait me renseigner sur la façon de la surprendre seule, non entourée de ses compagnons d’armes ; à la condition bien sûr que j’efface ma dette et que je ne le trahisse pas, mon départ rapide de l’Ile lui offrant sur ce plan la meilleure des garanties. Et c’est ainsi que mes hommes avaient capturé la fameuse Yolanda, sans livrer bataille, car la fille s’était rendue tout de suite pour qu’on épargne deux jeunes enfants auxquels elle rendait visite et qu’elle avait placé sous sa protection.
Elle me lança un regard noir.
« C’est vous qui commandez cette bande de lâches. »
Quelque chose me dit qu’elle m’avait jaugé à son tour, au moins physiquement, et que sa rage n’en avait que redoublé.
« Vous êtes à la solde du gouverneur Figueras, c’est ça ! »
Je la détaillai des pieds à la tête, sans mot dire, en me grattant le menton et en affectant l’air entendu et approbateur que prennent les marchands de chevaux lorsqu’ils ont trouvé une bête de choix.
Cela eut l’heur de la rendre plus furieuse encore ; elle voulut avancer vers moi, mais deux hommes la tenaient solidement par le creux des coudes, ce qui rendit son geste vain, pas tout à fait à considérer sa poitrine toujours palpitante qui se gonfla un peu plus sous la colère.
« Espèce de salaud, dites à vos hommes d’ôter leurs sales pattes de moi. »
« Vos désirs sont des ordres Mademoiselle ! » Je fis un signe aux hommes qui savaient ce qu’ils avaient à faire.
En un tour de main, malgré sa résistance, elle se trouva les bras en l’air suspendue par une corde à une poulie accrochée à l’un des mâts.
Je fis deux pas vers elle :
« Tu es très belle et très excitante mais insolente aussi. Tu vas devoir apprendre que sur ce navire les femmes ne font pas la loi mais qu’elles obéissent et que toute rébellion ou tout mot déplacé de leur part vaut punition. Apprends par ailleurs que je n’ai rien à voir avec ce gouverneur, que je viens des Antilles françaises et que je ne te connaissais pas il y a trois jours ; que je suis guidé par mon seul plaisir dans tout ce que je fais... »
Mes mains se portèrent à sa ceinture pour en défaire la boucle, puis d’un geste rude je la déculottais.
« Mes félicitations, tu as un très joli cul » déclarai-je en tournant autour d’elle, tandis qu’on me passait un long fouet.
Sa cambrure, en effet, était admirable ; les hanches en amphores, les fesses à la fois rebondies et fermes, une véritable invite au fouet... Je considérai aussi avec intérêt son sexe rasé.
Tout l’équipage s’était rapproché pour voir. Un silence de plomb s’abattant sur le navire.
La prisonnière, haletante, avait fermé les yeux, le corps soudain tendu, les poings fermés.
« Je vais vous montrer mes amis comment on dresse ce type de femelles arrogantes... »
Le fouet siffla, déchirant l’air, et vînt claquer la croupe de rêve.
Elle se cabra, lâchant un cri rauque.
J’avais décidé de la punir comme je l’aurais fait avec un homme, d’une main ferme, sans concession, en frappant aussi durement. Il fallait qu’elle se souvienne de cette correction, de la brûlure du fouet sur ses fesses, le haut de ses cuisses et de l’humiliation. Qu’elle comprenne qui était le maître…
Au dixième et dernier coup, sa peau de soie était marquée de raies sombres. Des larmes coulaient sur ses pommettes .La nuque courbée, les cheveux en désordre ; le corps luisant de sueur, elle avait perdu sa superbe, recroquevillée, suspendue au crochet, prête à s’effondrer dès qu’on déferait les liens qui la maintenaient en équilibre. Mais la fille avait du caractère, elle n’avait pas demandé, en dépit de la cruauté du supplice, une seule fois grâce. Le dressage s’annonçait particulièrement coriace, ce qui n’allait pas sans me déplaire.
« Voilà pour ce soir, enchaînez cette catin à fond de cale, nous verrons si la nuit et les rats l’amènent à plus de raison. »
Lorsqu’un peu plus tard, je passai dans son cachot pour la voir, elle dormait couchée sur le côté sur la paille, une jambe repliée, l’autre allongée, les cuisses entr’ouvertes, le visage blotti dans ses bras ; un collier d’esclave, prolongé d’une chaîne fixée au sol, enserrait son cou gracile. Elle était superbe et sa capacité à trouver le sommeil me stupéfia.
« Toi, non seulement tu es prodigieusement belle mais tu as de drôles de ressources. Nous allons bien nous amuser... »
** *
Je finissais mon café, après une bonne nuit, lorsque Kali entra dans la cabine.
« La fille est prête, capitaine. »
Je le suivis. L’opération avait lieu dans la salle où mangeait l’équipage. On avait débarrassé la grande table en fer de son fatras. Yolanda y était enchainée, magnifique. Les mains liées à deux des pieds du meuble, les jambes maintenues grandes ouvertes par une barre d’écartement à laquelle étaient fixées ses chevilles. Quand elle me vit, elle eut un mouvement de révolte.
« Espèce de salaud ! »
Mon regard, amusé, croisa le sien, puis se posa sur son intimité offerte, avant de revenir vers ses yeux ; d’humiliation, elle les ferma. Je savourai ma victoire.
« Comme tu es mienne désormais, je vais orner ton sexe d’un anneau gravé à mon sceau. Ce sera la marque de ta captivité. Si je te rends la liberté un jour, tu pourras le retirer, mais j’en doute... »
A ces paroles, je la sentis qui tressaillait. Ses yeux se chargèrent de terreur, quand elle aperçut Yvonne, qui nous avait rejoints, avec ses instruments.
Yvonne était une métisse, que j’avais rachetée à un marchand dominicain quelques années plus tôt. Elle me servait de cuisinière et de médecin. Et m’aidait de temps en temps à tromper l’ennui. Plus toute jeune, elle avait encore un corps admirable...
Elle s’approcha de la table, et caressant avec douceur la chevelure de la prisonnière, lui dit :
« Tu ne souffriras pas trop, ma belle, ne t’inquiète pas, ton sexe te brûlera pendant quelques jours et très vite tu seras fière d’arborer ce nouveau bijou guise d’appartenance à ton nouveau maître ; et c’est mieux que d’être marquée au fer ! »
Je me retirai en les saluant :
« Je vous laisse entre dames, j’ai à faire à terre, je reviendrai bientôt. »
J’entendis un peu plus tard de la chaloupe qui me conduisait vers la côte, venant du navire, des cris de biche blessée. Yvonne avait commencé à œuvrer...
** *
Trois jours plus tard, je regagnai la frégate. Yvonne me dit que tout s’était bien passé, mais que notre prisonnière s’était enfermée dans un mutisme total.
« Qu’on l’amène dans ma cabine. »
** *
Elle se tenait debout devant moi, toujours hautaine, encadrée par deux gardes, les mains liées derrière le dos, entièrement nue excepté ses cuissardes et son collier d’esclave.
J’avisai l’anneau doré ornant son sexe.
« Cela te va à merveille », fis-je, en faisant signe aux hommes de se retirer.
« Il faudra que je te fasse anneler également les tétons »...ajoutai-je, ironique
Elle resta immobile et muette, telle une statue, comme si je n’avais rien dit. Je crus cependant percevoir que ses seins se tendaient et pointaient en avant... J’avisai ses lèvres charnues et sensuelles, qui affectaient toujours la même moue dédaigneuse ; une envie soudaine et brutale m’assaillit...
« Tu as perdu ta langue, mais il va falloir la retrouver car tu vas en avoir besoin...
Mets- toi à genoux entre mes jambes. »
Toujours aucune réaction. Je me levai pour l’attirer et l’obliger à m’obéir, quand brusquement, comme l’éclair, elle fonça sur moi tête baissée, m’assenant un coup dans le ventre qui me coupa la respiration. A peine m’étais-je redressé, qu’elle doublait son attaque d’un coup de pieds violent sur mon sexe raide qui m’arracha un hurlement à la fois de rage et de douleur et qui me fit tomber à la renverse.
Je l’entendis hurler :
« Espèce d’ordure, je vais te faire payer ce que tu m’as fait, je vais te crever... »
Elle était à nouveau sur moi et allait m’écraser la figure de ses talons, quand la porte de la cabine s’ouvrit enfin. Elle se retourna vers les hommes qui avaient surgi, alertés par mes cris. Tordu de douleur, j’assistai à la lutte à demi-conscient. Ils vinrent difficilement à bout d’elle, parvenant, après que plusieurs d’entre eux fussent mis à terre, à lui entraver les chevilles pour lui interdire tout mouvement, en la plaquant au sol. Une vraie tigresse !
J’avais repris mes esprits et me levai encore marqué par la douleur.
« La prochaine fois, je ne te raterai pas ! » lança- t- elle.
J’étais furieux mais en même temps follement excité, et malgré la douleur qui m’étreignait encore le ventre, je sentais à nouveau mon sexe durcir.
« Enchaînez cette chienne sur la croix, elle n’a pas encore assez goûté du fouet. »
***
Lorsque je gagnai le pont, mes ordres avaient été parfaitement exécutés.
C’était une croix de ST André, que j’utilisais de temps en temps pour punir un membre d’équipage. Yolanda faisait face aux bois, jambes et bras écartés, les chevilles et les poignets fixés par des bracelets de cuir aux montants. Leur inclinaison avait pour effet de faire saillir davantage son magnifique cul. La position contrainte de ses jambes l’obligeait à ouvrir les cuisses de façon indécente, sa jolie chatte exposée.
« C’est Yvonne qui va te punir. Et après je la chargerai pendant quelques jours de ton dressage. »
En prenant cette décision, je promettais la belle à une véritable descente en enfer.
Yvonne préférait les femmes aux hommes mais à sa façon. Elle alternait douceurs et sévices, et pour ceux-là son imagination était sans borne. Quand elle avait vu Yolanda à bord, j’avais saisi son regard de prédatrice. J’allai satisfaire de façon inespérée ses vices, jamais, elle n’avait eu de si belle esclave à sa merci ; et une blanche, de haute naissance de surcroît ! Mais elle ne devait pas l’abîmer, seulement la rendre docile et soumise. Je savais qu’elle saurait s’y prendre, imaginant les supplices les plus raffinés, mais sans flétrir la belle.
Elle s’approcha de Yolanda une cravache à la main , qu’elle fit glisser d’abord sur ses épaules , puis le long de son dos de haut en bas, sur ses hanches , sur ses cuisses, enfin entre celles-ci mais de façon plus insistante, cherchant la fente du sexe et provoquant chez la prisonnière un léger spasme. Empoignant une poignée de ses cheveux, elle l’obligea à pencher la tête en arrière et de côté, et posa sa bouche contre la sienne. Yolanda chercha à se libérer de cette étreinte forcée ; en vain. L’autre lâcha prise au bout de quelques instants, le visage ravi, passant sa langue sur ses lèvres humides.
« Salope, je t’interdis de me toucher ! »
Yvonne sourit, fit quelques pas en arrière, et retroussa sa manche droite.
« Je pense que tu n’as pas bien compris ma jolie ce qui t’arrivait ; je vais te châtier et ce sera maintenant à chaque fois la rançon de ton insolence ou de ta rébellion. »
Ma gorge se noua. J’allai de nouveau voir cette admirable croupe se tordre et sa peau soyeuse rougir sous les coups.
Et je ne fus pas déçu. Yvonne frappa sans pitié. Elle avait laissé la cravache pour un long fouet, du type de ceux qu’on utilise pour les chiens, et dont la longue lanière de cuir tressée, venait mordre la chair sur tout le corps de la prisonnière, un même coup pouvant brûler, même si étaient d’abord visées les fesses, non seulement celles-ci mais aussi un bras, le dos ou le haut d’une cuisse. Cette fois, la belle ne put contenir des hurlements, tant la douleur était terrible, son corps supplicié oscillant sur la croix au gré des coups.
Quand elle la détacha, Yolanda s’effondra sur le sol. Je savais son intention, elle allait maintenant, comme elle aimait dire, la sangler. Et en effet, elle se pencha sur elle, pour lui passer un harnais fait d’une ceinture de cuir et d’un système de sangles et de chainettes, solidaire du collier qui entourait déjà son cou ; elle fixa d’abord la ceinture autour de sa taille, emprisonna ses seins, puis enserra sa vulve, fit courir l’une des chaînettes dans sa raie avant de la fixer, telle une croupière, tendue dans son dos à la ceinture. Elle fit signe à deux hommes qui la soulevèrent.
Leurs regards se croisèrent. Celui de Yolanda mouillé de larmes, mais encore fier et rebelle, celui d’Yvonne cruel et victorieux.
« La fête ne fait que commencer, princesse ! »
Puis s’adressant aux hommes :
« Descendez - cette chienne dans ma cabine et jetez- la dans la cage ! »
***
Une voix nasillarde annonça en italien l’arrivée du train en gare de Florence. Je sursautai sur mon siège, faisant choir dans l’allée de la voiture le petit album que j’avais trouvé presque par miracle un peu plus tôt au fond d’un kiosque dans la gare de Milan et que j’avais dévoré pendant le première partie du voyage, avant de m’abandonner à mon rêve délicieux ; je me baissai pour le ramasser, arrêtant mon regard sur sa couverture : ma belle héroïne y était représentée au premier plan en couleurs criardes, victorieuse, en cuissardes et chemise à jabot ouverte sur deux seins arrogants, faisant face, déterminée, le sabre à la main, à des assaillants aux mines patibulaires ; on la retrouvait au second plan, dans le coin supérieur droit de la page, en noir et blanc, vue de dos, nue et enchaînée, vaincue, prête à recevoir le fouet, dont seule la lanière, fendant l’air, était dessinée, et dont on devinait que le manche était tenu d’une poigne ferme et cruelle… J’avançai et me baissai pour saisir l’illustré mais une main fine et féminine me devança. Je levai les yeux ; une superbe fille me considérait de ses grands yeux noirs rieurs, en me tendant l’objet de mes songes. C’était une de ces beautés brunes italiennes, au profil de madone, vite démenti par un regard qui devait demeurer toujours humide, des lèvres sensuelles, et des formes plantureuses à damner un saint ! Elle portait une robe légère en crêpe noir, qui laissait ses bras et ses épaules dénudés, très courte et au décolleté plongeant qui cachaient très peu à la fois de ses cuisses fuselées et de sa poitrine fruitière. Une de ces filles radieuses, agiles et toujours en mouvement, que l’on croise au détour d’une rue, que l’on voudrait arrêter et qui se volatilisent aussitôt, et dont l’auteur de mon illustré avait dû s’inspirer pour son héroïne.
Je balbutiais, dans mon mauvais italien :
« Puis-je vous inviter à prendre un café pour la peine Mademoiselle ? »
« Un autre jour peut-être » fit-elle en me gratifiant d’un magnifique sourire.
Et la belle disparut happée par les voyageurs qui quittaient le compartiment et maugréaient d’avoir été ralentis dans leur mouvement par notre pourtant trop bref conciliabule.
Je restai toute la journée enivrée de son apparition et du parfum de patchoulis qu’elle avait laissé dans son sillage…

Fin




Commentaires

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jeudi 21 mars 2013 à 12h43 - par  henic

Suspense bien conduit, dénouement surprenant, pour ne pas dire frustrant...

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