Chanel, un sugar boy

Chapitre 3
samedi 4 juin 2022
par  Béate
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Chanel a du mal à croire qu’il en est arrivé là, à être, tout simplement, monnayé comme une vulgaire putain par cet homme. Par ce vieux type dont il ignore tout. Mais après tout, qu’est-il donc venu chercher sur cette plage, en s’affichant comme une petite salope ? Ne l’a-t-il pas allumé, habillé comme une pute, dans son microshort ras du cul ? Il n’a que ce qu’il mérite. Il ne faut pas provoquer les hommes si on n’assume pas ce qu’on est. C’est ce que lui aurait dit Marie-Claude, il en est certain. Mais il ne peut s’empêcher d’imaginer le pire. Il a de bonnes raisons pour cela. Ce vieux, sous ses airs de grand bourgeois, ne serait-il tout simplement pas un proxénète ? Il a du mal à le croire, mais tout est possible. Et tout de suite, des images lui viennent à l’esprit. Ce sont celles de sa mère, Oxana, trompée et abusée, victime, comme des milliers de filles de l’Est, de réseaux maffieux chargés d’alimenter ce vaste marché du sexe qui sévit en Europe de l’Ouest. Et il se mit à songer alors au pire, avec effroi.
Patricia, elle par contre, se sentait terriblement bafouée. C’était la première fois que son homme la trompait sous ses yeux. En plus avec un travelo, doublé d’une pute. Elle n’avait qu’une idée, quitter ce couple d’homosexuels dépravés. Elle interpella alors son amant, Serge :
─ Chéri, je peux t’attendre à la voiture ?
Serge ne releva même pas. Il se contenta de la renvoyer d’un geste de la main désinvolte, l’esprit déjà accaparé par le désir de s’offrir cette petite pute blonde qu’il avait maintenant à sa merci.
Toute la colère de Patricia se lut dans son regard quand elle fixa cette salope que son mec allait baiser avec son propre fric. Elle en voulait à cette fiotte, faute de pouvoir affronter son homme. Elle, qui s’était comportée comme une mère avec lui, le haïssait à présent. Elle le fixa une dernière fois avec mépris. Elle s’en voulait de s’être trompée sur ce gamin. Une pute reste une pute, se dit-elle. Elle aurait dû pourtant le savoir avant de se montrer si bienveillante avec lui.
Serge, quant à lui, s’était déjà jeté sur le jeune garçon pour l’enculer, indifférent à la réaction de sa compagne qui, enragée, s’était emparée de ses affaires dans la précipitation pour gagner le parking où était garée leur voiture.
Chanel sentit tout de suite le gland épais lui écarter les chairs. Il eut l’impression que l’intromission allait durer une éternité, avant que des cuisses couvertes de poils drus viennent heurter ses fesses glabres. Il eut le sentiment que son cul allait éclater, quand l’homme commença à le limer lentement, puis de plus en plus nerveusement que son excitation montait. Il se mit à gémir sous les coups de boutoir, sous le regard indifférent de son mac. Son corps ne lui appartenait plus, et sans qu’il le veuille, tel un automate, il se mit à rouler des hanches en cadence, pour accompagner les mouvements. Il laissa échapper des râles de plaisir chaque fois que le pieu se plantait un peu plus profondément dans son étui anal distendu.
Serge le besognait fébrilement, sans doute pressé de rejoindre sa compagne. Le joli blondinet, sous lui, avait du mal à garder son équilibre en appui sur ses genoux et ses mains. Et ce qui advint arriva, avant qu’il n’ait eu le temps de réagir. Mais le pouvait-il encore face à ces deux brutes qui s’étaient succédé dans son cul ? Serge éjacula en feulant, propulsant de puissants jets de sperme dans l’orifice étroit. Chanel s’écroula alors, épuisé, entraînant dans sa chute celui qui le grimpait comme une chienne.
Mais Serge était pressé, sa compagne l’attendait au parking, certainement énervée. Il lui faudrait la calmer et lui rappeler encore une fois ce qu’elle était pour lui. Tout reviendrait très vite dans l’ordre. Il savait lui parler et si cela ne suffisait pas une bonne trempe lui rappellerait ce qu’elle était pour lui : une chienne, elle aussi. Il se retira pour essuyer sa bite sur les fesses du garçon avant de quitter ce bien étrange couple de pédés. Jean-Eudes avait accepté d’échanger leurs numéros de téléphone. C’était une bonne chose, car Serge ne pouvait imaginer les quitter ainsi, sans possibilité de revoir cette petite lopette si accueillante. Avec Patricia, ils étaient en vacances quinze jours dans ce domaine naturiste tout proche et il comptait bien s’offrir encore quelques passes avec cette petite putain, si tendre et si efféminée.
Chanel ne bougeait plus, allongé dans le sable, comme flottant dans un univers cotonneux, une sorte de jouissance idéalisée, celle d’avoir apporté du plaisir à deux hommes, en si peu de temps. Chose qu’il n’aurait jamais imaginée un seul instant en venant ici, ce matin. Quand il ouvrit les yeux, Jean-Eudes était allongé à ses côtés, et le regardait, en flattant sa croupe souillée de sperme.
— Alors petite pute, ça t’a plu ?
— Oh oui Monsieur, se contenta-t-il de répondre, à la fois respectueux et affectueux pour cet homme qui l’avait pourtant prostitué sans égard, et qui allait l’obliger peut-être à tapiner encore pour lui, si ça se trouvait.
Mais Jean-Eudes n’en avait pas terminé avec lui. Il en voulait encore. LIRE LA SUITE


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Commentaires

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mercredi 8 juin 2022 à 16h06 - par  Fred

Ca commence à devenir répétitif. Se peut-il que Madame Beate qui écrit deux histoires en simultanée ne sache plus comment s’en sortir ? Regrettable, car jusque là c’était passionnant. Fred.