Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (chapitre 05)
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Le jeune d’Anglard, voudrait tant être ailleurs ! Mais il est bien là, nu, prostré, couvert des ecchymoses des corrections subies et ressentant encore les douleurs des abus dont il a été le jouet de la part des esclaves Du Marquis la veille au soir. Il est bien là, agenouillé aux pieds de Ceux qui sont donc ses Juges, humilié devant Celui dont il a souillé Le nom et L’honneur, conscient qu’il n’aura pas d’échappatoire, effrayé à l’idée qu’il pourrait être envoyé aux galères, autrement dit à une mort certaine, après sans aucun doute avoir subi les pires humiliations. Tremblant, prêt à tout accepter, il entend Le Marquis d’Evans décrire Celle dont il va donc devoir partager le quotidien et la couche. Cette vieille aristocrate édentée qu’il n’a aperçue qu’une fois et dont il connaît la réputation perverse et plus que sulfureuse.
Son dernier mari, un noble désargenté qui s’était comme vendu à Elle pour sauver son domaine, n’était après quelques mois plus que l’ombre de lui même. Il se murmurait derrière les murs épais des châteaux que La Duchesse exigeait de son époux les ébats les plus vils, qu’il se devait de La satisfaire et que, lorsqu’elle avait été déçue de ses assauts, Elle le livrait à ses palefreniers qui en faisaient leur chose et pouvaient, durant toute la nuit, en abuser comme de la dernière des catins.
Le nobliau devenu Duc consort était parfois même contraint à se grimer comme une putain, à revêtir les atours d’une femelle, et à offrir ses services à des hommes dans les pires bordels des villages alentour. Là, il était contraint à s’exhiber aux yeux de tous, buvant sur les genoux des hommes qui troussaient ses jupons et souvent devant passer sous les tables, où il contentait de sa bouche outrageusement maquillée tous les sexes mâles qui se tendaient vers lui...
Dans ces soirées plus dégradantes les unes que les autres, il n’était pas rare que les participants ne saisissent le petit duc pour l’allonger sur une table et le trousser, afin d’offrir son cul aux plus diverses pénétrations, les manches d’ustensiles et autres objets les plus divers venant en renfort lorsque la virilité des mâles présents venait à s’épuiser de trop d’allées et venues dans le ducal fondement.
Au petit matin, c’est toujours épuisé et bien souvent totalement nu que l’époux de la duchesse devait regagner le château de sa Dame afin d’être lavé et dispo pour l’aller réveiller et Lui tenir compagnie tandis qu’elle savourait viennoiseries, mignardises et autres chocolat chaud tandis qu’il lui faisait tremblant le récit de tout ce qu’il avait subi au cours des si longues heures de la nuit écoulée.
Elle riait aux éclats, à la pensée de l’avilissement sexuel de ce piètre mari qui ne savait pas toujours la contenter et à chaque hoquet, un peu de chocolat coulait de ses lèvres sur son menton, glissant lentement sur la peau fripée, entre les quelques poils qui décoraient sa galoche...
Elle avait alors coutume de faire approcher son époux et de lui passer la main entre les cuisses, tâtant fermement ses attributs jusqu’à obtenir enfin que le vit conjugal atteigne enfin la vigueur qu’elle appréciait. Malheureusement pour le petit duc, les avanies nocturnes et le peu d’attrait de sa femme ne l’incitait guère à l’érection, ce qui le menait bien souvent à de nouveaux avilissements sous les yeux vengeurs de La Duchesse...
Pendant quelques mois, ainsi, le petit chevalier qui avait cru faire une bonne affaire en épousant la supposée duchesse mourante devint le jouet des vices de cette dernière. La duchesse vivait encore, même si parfois entre eux les valets la surnommaient la momie. Tandis que son mari, le dernier en date d’une longue série de mâles épuisés à la tâche et avili toujours plus cruellement, avait fini par choisir l’ultime libération en se pendant à la plus haute poutre de l’écurie du château.
Expédiée la cérémonie, La Duchesse porta une nouvelle fois le deuil pour la seule raison qu’elle jugeait que le noir mettait mieux en valeur les débris de sa beauté passée... Puis, après quelques semaines, elle se mit à nouveau en chasse d’un nouvel époux. Mais les nobles célibataires de la région, avertis de ses turpitudes, évitaient de la croiser car un refus de leur part aurait entraîné la colère et la vengeance de la harpie dont le grand âge n’avait fait qu’avancer le pouvoir de nuisance, grâce notamment aux subsides généreux que son immense fortune lui permettait de distribuer auprès des personnages les plus influents de la province.
Seul Le Marquis d’Evans, qui n’était pourtant point marié, échappait à la chasse acharnée de La Duchesse... Il était Son Suzerain et la duchesse avait une haute idée des hiérarchies nobiliaires. et d’autre part, amusé par le caractère particulièrement pervers de cette vieille amie de la famille, Le Marquis d’Evans s’appliquait à lui prodiguer parfois Ses aides et conseils. Ainsi, lorsque le cocufié baron d’Esglières était venu réclamer justice, Le Marquis avait promptement échafaudé le plan qui allait infliger la pire des punitions au coupable d’Anglard et combler les appétits voraces et vices féroces de la duchesse. C’est donc un jeu fort subtil qui avait commandé au destin du sieur d’Anglard et allait faire de lui le huitième époux de la Duchesse.
Les deux Marquis, depuis leurs fauteuils et le baron debout et fort agité, l’observent amusés... Mais voici que dans un grand vacarme, la vieille Duchesse Eglantine de Besse fait son entrée dans le salon ! Faisant froufrouter les dentelles dissimulées par sa robe de grand deuil toute en soie noire irisée, elle s’approche malgré son grand âge et effectue une révérence des plus ridicules devant Le Marquis :
— « Soyez la bienvenue duchesse ! » lance le Marquis d’Evans « Vous savez les raisons de la convocation qui vous a été adressée. Je sais votre haine de la solitude et Votre goût pour les époux vigoureux... Figurez vous que j’ai là quelqu’un pour vous » et de désigner d’Anglard, prosterné...
La duchesse s’approche, se penche un peu pour toucher la peau du jeune homme, promène sa main perverse sur les reins, le cul... et sans crier gare enfonce prestement son majeur dans le fondement offert, puis le ressort et le hume avec délices.
— « Eh bien Monsieur Le Marquis, voilà qui me semble fort bien venu... l’individu m’a l’air robuste et, une fois effacées les traces de coups, devrait être plutôt plaisant à regarder. Mais, mon cher Suzerain, est-il de naissance digne d’être accouplée à mon glorieux patronyme ? »
— « Duchesse ! Pouvez vous seulement imaginer qu’il n’en soit pas ainsi ? (réagit promptement Le Marquis d’Evans) Ce jeune homme est de bonne famille, petite noblesse, mais ancienne et fidèle à la couronne... Ce fieffé coquin a cependant sali les armoiries de sa famille en se comportant de la plus fourbe des manières avec le baron d’Esglières que vous connaissez déjà. C’est pourquoi il m’a semblé judicieux de vous l’offrir en justes noces. Puisque le jeune faquin aime à se laisser gouverner par ses désirs, il est juste qu’il soit puni par là où il a péché. Je Vous l’offre, Duchesse, à charge pour vous d’en faire le plus aimant des époux et de lui apprendre à rester obéissant et fidèle... »
— « Marquis, je suis à nouveau votre débitrice... Soyez assuré que je vais prendre en mains le jeune marié et lui faire découvrir les plus inattendus des devoirs conjugaux. Après quelques mois de mariage, je puis vous garantir qu’il ne pensera plus même à poser ses yeux sur une autre donzelle que moi, son épouse ! Et si d’aventure il s’égarait, je ne manque pas d’idées ni d’arguments pour le ramener sans fléchir à ses devoirs... »
Le Marquis d’Evans se lève, et son compère de Sade fait de même...
— « Bien... alors puisque les consentements sont acquis, nous allons pouvoir passer à la rédaction des actes, puis à l’échange des anneaux qui scelleront cette si plaisante union »...
(intermède)
Les liens qui enserrent ses poignets étirent ses bras en croix entre deux piliers du cachot dans lequel elle a été enfermée depuis son arrivée au Château... Ses jambes ne sont point entravées, mais elle ne peut guère en tirer avantage, car seule la pointe de ses pieds touche le sol et ce n’est qu’ainsi qu’elle peut soulager quelque peu la tension imposée à ses bras si fins...
La jeune adultère de baronne d’Esglières a beaucoup pleuré ces dernières heures... plus que pendant tout le reste de sa jeune et pourtant désespérante existence. Lors de son arrivée, la veille au soir dans cette si humiliante position, nue et entravée, elle a été immédiatement jetée au cachot. Et ce matin, deux femmes à la peau sombre, comme elle ignorait seulement que cela puisse exister sont venues l’attacher dans la position où elle se trouve maintenant. Lorsqu’elle a été ainsi immobilisée, les deux femmes se sont livrées sur elle à divers attouchements. Leurs mains, leurs doigts, leurs langues l’ont fouillée jusqu’au plus profond de son intimité. Sans prononcer un seul mot, elles l’ont traitée comme une poupée livrée à leurs vices saphiques... Profondément humiliée dès que les lèvres de l’une se collaient aux siennes, pendant que les doigts de l’autre s’en prenaient à son clitoris, elle n’a été que plus humiliée encore, lorsqu’elle s’est sentie défaillir et n’a pu retenir des gémissements de plaisir malgré l’avilissement qu’elle ressentait alors.
Les deux femmes à la peau sombre ont glissé leurs doigts entre ses cuisses, recueillant la cyprine avant de la contraindre à lécher sur leurs doigts le jus échappé de ce fruit défendu... Elles ont ensuite intégralement rasé son sexe et lui ont, atroce humiliation, coupé les cheveux courts, lui expliquant qu’elle demeurerait prisonnière ici jusqu’à ce que ses cheveux aient repoussé jusqu’aux épaules... Alors et alors seulement, elle serait renvoyée vers son mari afin d’y redevenir l’épouse docile et dévouée qu’elle n’aurait jamais du cesser d’être... Ensuite elles l’avaient abandonnée là, pleurant sur ses boucles dorées qu’elles avaient volontairement laissé abandonnées sur le sol, afin que la baronne les voie et ressente toute la détresse de sa situation... Une dernière phrase de l’une des deux femmes l’avait troublée :
— « Tu découvriras alors que le mariage est la plus cruelle des prisons et c’est avec regrets que tu repenseras à ton passage dans les cachots du Marquis où tu es à ta vraie place. Car si tu es née baronne, je sens en toi toutes les qualités pour vivre comme une catin »...
Attendant que ses tourmenteuses reviennent, elle repensait aux années écoulées... pleurant sur son innocence perdue et sur ses fautes irréparables. Elle se souvenait de sa sortie du couvent où elle avait grandi, loin des fracas du monde, pour être mariée au baron d’Esglières, un homme tellement plus âgé qu’elle... de sa nuit de noces, pendant laquelle elle avait découvert ce que dissimulaient les chausses des hommes et l’usage qu’ils en faisaient. Son mari avait très souvent envie d’elle, mais son âge assez avancé semblait rendre ses capacités assez limitées... Et lorsqu’il ne parvenait pas à obtenir ce qu’il désirait, il lui arrivait fréquemment de s’emporter, la retournant pour lui faire subir une cuisante fessée avant que de la forcer à s’agenouiller afin de recevoir sa virilité chancelante entre ses lèvres... à genoux, tout en accomplissant ce qui devait l’être, elle priait comme elle l’avait appris au couvent, profitant de sa position à genoux pour exprimer au Tout-Puissant l’offrande de son humble obéissance aux dogmes du mariage.
Elle en avait eu honte, mais avait subi son devoir conjugal avec abnégation, accueillant toutefois avec bonheur le départ de cet époux pour une lointaine guerre. Elle avait alors partagé ses loisirs entre ses petits chiens et le jeune d’Anglard féru comme elle de lectures et de musique... C’est lors de l’une de ces innocentes soirées qu’ils avaient échangé un baiser... presque une bise d’enfants... Mais le jeune officier s’était alors montré de plus en plus entreprenant et faible, elle avait cédé. Il était tendre, lui promettait la lune plus sûrement encore que le baron de Münchhausen ! Et puis il y avait eu cette terrible soirée, le retour du mari... l’humiliation, la nudité et maintenant le cachot et ces femmes... et cela allait durer ...
(Reprise)
Dans la grande salle du Château, on en a fini avec la rédaction des actes officiels scellant le mariage de jeune d’Anglard avec la Duchesse Eglantine de Besse. C’est le notaire, fidèle serviteur du Marquis qui a rédigé les documents qui scellent définitivement le destin du jeune officier déchu. Les documents ont été signés par le jeune homme et la Duchesse, ainsi que par le notaire et le curé de la paroisse, les deux Marquis intervenant à titre de témoins afin de rendre les actes aussi judiciairement inattaquables que possible. C’est le notaire qui conclut :
— « Par cet acte, approuvé par des représentants de l’autorité royale et écclesiastique, le sieur d’Anglard devient l’époux de Madame La Duchesse Eglantine Louise Thérèse Martaine de Besse... il s’engage à être un époux fidèle, toujours attentif aux désirs de son épouse. Il ne s’éloignera jamais à plus de vingt pas de celle qui est sienne devant Dieu, sauf si Elle lui en octroi la permission, et jamais ne rechignera à combler la moindre de ses exigences. Nous précisons que le sieur d’Anglard s’étant montré coupable d’une très grave faute, n’échappe à son juste châtiment que par ce mariage qui fait de lui l’obligé de Madame La Duchesse jusqu’à la fin des jours de celle-ci. le sieur d’Anglard devra veiller de la façon la plus constante sur la santé de son épouse. Et si celle-ci venait à trépasser, il redeviendrait alors passible de la peine de galère exigée pour lui par le baron d’Esglières. ce mariage n’est pas une forme d’évasion, il est une forme de repentir du sieur d’Anglard qui s’engage sur sa vie à en accepter toutes les obligations, pour le plus complet bonheur de celle qui daigne l’accepter pour époux malgré ses fautes. les actes sont signés et la bénédiction accordée, le sieur d’Anglard et La Duchesse de Besse sont désormais mari et femme... »
Sur un simple geste du Maître des lieux, on entend un bouchon de champagne sauter... puis d’autres... Des esclaves mâles, entièrement nus et au corps huilé, s’approchent du petit groupe des Seigneurs, portant bouteilles de champagne et les fameuses coupes modelées sur le galbe du sein parfait de l’une des esclaves femelles du Marquis d’Evans. Déjà, la Duchesse s’est approchée de son nouvel époux qui demeure nu et agenouillé au centre de la pièce. retroussant ses nombreux et douteux jupons, elle l’a enjambé, appréciant maintenant la douce caresse de la langue du jeune homme sur la chair fripée de ses lèvres intimes tout en laissant les bulles du champagne venir égayer si agréablement sa gorge... Etant parfois quelque peu incontinente, la Duchesse, tout en savourant son champagne, ne peut et d’ailleurs ne cherche pas à retenir le fin filet d’urine qui lui échappe et vient inonder lentement le visage et la bouche d’un d’Anglard ayant abdiqué toute forme de fierté, pour tenter d’accepter sa position nouvelle, si parfaitement illustrée par ce qu’il est en train de subir.
Le Marquis d’Evans, qui voit se former une flaque aux pieds de la Duchesse, n’a point de peine à imaginer ce qui est en train de se dérouler et s’en confie à son ami de Sade... Les deux Marquis éclatent de rire, attirant l’attention de tous...
C’est le baron, passablement éméché qui soulève les jupons de la Duchesse, révélant à tous, la présence du jeune mari dont le corps tout entier dégouline d’une autre sorte de champagne. L’éclat de rire général claque comme un coup de fouet aux oreilles de d’Anglard qui n’en est pourtant qu’au commencement d’une longue et perverse journée de noces.
...
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