2 - Les présentations de Geneviève - Chap 11 à 15

Geneviève est exhibée
vendredi 5 mars 2010
par  Georgen d’Oronte
popularité : 1%
1 vote

Onzième partie :

Georges et Saint-Hubert sont assis autour d’une table recouvert d’une nappe vichy dans une alcôve tranquille d’un restaurant Place des Vosges. Ils viennent de terminer leur repas entre amis et sirotent un armagnac hors d’âge . Malgré l’ambiance détendue , Georges prend la parole nerveusement :

Mon cher Francis, je ne peux répondre à ton invitation. Nous sommes en juillet et mes affaires immobilières exigent une présence de travail constante. De nombreux rendez-vous ne peuvent souffrir de délai .

Francis lui avait proposé par amitié un séjour en Inde, à lui-même et Geneviève à Pondichéry. En effet, il est l issu de cette ville du sud-est de l’Inde, résidence de nombreuses familles de colons français lors de l’établissement des comptoirs au 19e siècle. Ceci explique son patronyme et l’origine de nombreux noms de la région de Madras. Si Georges est au regret de ne pouvoir réagir de manière positive à l’invitation de Francis, Geneviève ne peut dissimuler sa curiosité mêlée d’impatience. Elle se dit que puisque Georges est soucieux de l’amener à l’abandon d’elle même, elle ne voit aucune raison de renoncer à ce séjour d’agrément. Le regard flamboyant de Francis se fait alors plus intense :

— Vous verrez, Geneviève, vous ne regretterez pas l’hospitalité d’un vieil ami de notre famille. Moi- même et Henry nous ferons un plaisir de vous tenir compagnie pendant ces quelques semaine en Inde.

Geneviève tressaille alors que Francis prononce ces mots : sa voix est devenue plus vibrante et le nom de Henry lui transmet de légers frissons le long de son dos. Elle échange un regard furtif de reconnaissance complice avec Saint-Hubert. Georges,lui, demeure totalement étranger à ces connivences, perdu dans son monde des affaires.

— Chère Geneviève, si vous acceptez, ce dont je ne peux douter, nous pourrons partir dès cette semaine . Un simple sac de voyage suffira. Pas besoin d’autre bagage. Tout ce dont vous pourrez avoir besoin vous sera fournit sur place . Attendez vous à une cascade de découvertes, surprises et émerveillements. Henry et moi-même ferons de notre mieux pour agrémenter votre séjour.

Sur un imperceptible signe de tête de son mari, Geneviève accepte, les yeux écarquillés de bonheur. Fini les cours de fac,l’atmosphère parisienne et les plaisirs manquant de piment. Elle se laissera docilement combler par les délices de l’Inde encore inconnus d’elle .

Ainsi, la jeune femme se retrouve en compagnie de Francis et Henry à l’aéroport de Roissy, tôt le matin. Elle porte un petit sac de voyage contenant un simple nécessaire de toilette, prête à affronter un vol d’environ dix heures . Les fauteuils de la classe affaires sont tout à fait à son goût. Henry est assis quelques sièges à droite de ceux occupés par Geneviève et Francis, côte à côte . Les deux hommes ne se lassent pas d’admirer la belle simplicité des habits de Geneviève : un chemisier en soie blanche en dessous d’un spencer de couleur safran, une jupe en soie blanche et des sandales en cuir brun qui laissent ses pieds nus. Francis la regarde en souriant : elle semble rêveuse, le regard plongé par le hublot. Elle ne lui a posé que peu de questions sur les buts de ce voyage au bout du monde. Elle n’a pas parut étonnée d’apprendre qu’on ne souhaitait pas qu’elle emporte de quoi se vêtir ou se maquiller.

Le vrombissement régulier des réacteurs porte les passagers à la somnolence. C’est le moment choisi par Saint-Hubert pour s’introduire dans la rêverie de Geneviève .

— Chère amie, vous vous doutez que votre docilité devra nous être acquise lors de votre séjour. De nouvelles expériences vous attendent et votre exquise pudeur sera une nouvelle fois mise à mal.

Geneviève ne répond pas mais son visage s’éclaire d’un large sourire désarmant de joie naïve. Ses yeux cherchent ceux de Francis. Elle a besoin de la flamme qui brille en eux et qui consomme délicieusement ses barrières défensives .

— Les documents électroniques dont vous avez été l’objet il y a quelques semaines ont été transmit à notre ami de Pondichéry par la valise diplomatique. Aucun risque de fuites, comme vous le pensez. Ainsi il aura un avant–goût de ce qui lui sera offert en garant d’amitié .

Par un réflexe qu’elle ne peut contrôler, Geneviève resserre les cuisses l’une contre l’autre, signe évident qu’elle se trouble à l’idée qu’un homme étranger à son monde puisse découvrir son intimité profonde sans vergogne . Son voisin a remarqué ce mouvement des genoux . Un sourire désarmant apparait sur son visage.

— Vous ne pouvez dissimuler votre état présent, Geneviève . Presser vos lèvres vaginales trahit à la fois votre nervosité, votre appréhension mais aussi votre excitation ! Avouez le donc. A quoi bon, d’ailleurs, en notre présence ? Il insiste sur le notre tout comme il a insisté au paravent sur notre plaisir .

Geneviève ne sait répondre que par un :- »Oui, c’est vrai ! » tout juste murmuré .

— A présent, permettez que je cède la place à notre ami Henry qui meurt d’envie de converser avec vous .

Sur un simple hochement de tête, les deux hommes échangent leurs places et Geneviève sent la solide présence physique d’Henry à ses côtés .

— J’ai compris que ton sexe se sent un peu comprimé dans cet avion. La perspective de ce petit séjour est loin de te laisser indifférente . Alors, je vais t’aider … Continue de frotter tes cuisses l’une contre l’autre… puis de haut en bas …Voila, comme cela … contracte ton ventre …Si les passagers pouvaient te voir … !

Geneviève ferme les yeux, elle passe la langue goulument sur ses lèvres puis les mordille. Sa respiration se fait plus rapide.

— Arrête toi, voyons ! Tu n’as pas honte de vouloir te faire jouir en public ? Pas question d’orgasme maintenant. Enlève ton slip.

Chose plutôt délicate dans un avion sans trop attirer l’attention des passagers ou des hôtesses. En se tortillant dans son fauteuil, Geneviève parvient à à extirper le morceau de tissu. Henry tend la main vers elle . Geneviève comprend ce qu’il exige d’elle et lui remets le signe de son excitation. Un sourire condescendant apparaît sur le visage d’Henry.

— Eh bien, ma chère, l’avion t’excite au point de tremper ton slip. Regarde moi cela…

Henry prend un cruel plaisir à étaler l’objet du délit sur son genoux droit, celui proche du couloir. Geneviève rougit et détourne la tête vers le hublot, honteuse de s’être fait prendre au piège de son désir . Ce petit duo érotique prend fin au moment où les hôtesses servent les repas. Geneviève reste échauffée par cet épisode, assise les fesses nues.

— Tu restera ainsi jusqu’à l’atterrissage, lui commande Henry .

L’aéroport de Pondichery est situé à 160 km au nord de la ville. L’accès se fait par autoroute et leur taxi n’a aucun mal à se rendre dans le quartier résidentiel de Thitudhairambalam au villas disséminées au sein de forêts accueillantes. Le taxi s’arrête devant une somptueuse grille en fer forgé. Un appel rapide sur le portable de Saint-Hubert et le portail s’ouvre lentement. Le véhicule les dépose quelques minutes plus tard devant une demeure de style coloniale. Sur le perron, un homme les accueille : de haute taille, la cinquantaine, un regard d’aigle , habillé d’un costume blanc à col Mao. Sa silhouette traduit l’autorité et son visage la perversité .

— Permettez moi de vous présenter un ancien camarade d’université, chère Geneviève, commence Francis . Manoj de Bussy. Tout comme moi, Manoj est issu de parents français descendants eux-même des colons.

— Merci d’avoir accepté mon hospitalité dans cette demeure baptisée Ophélia.

La suavité de la voix de Manoj surprend Geneviève.

— Le bâtiment principal est peu propice au repos de nos hôtes, il sert au travail et réceptions. Deux autres , plus traditionnels vont vous accueillir, mes amis. »

Tout en marchant il montre du doigt deux bungalows dans le plus pur style madras.

— Celui de droite est le votre, chère Geneviève. Vous devez avoir hâte de vous rafraichir, de vous restaurer et de tomber dans un sommeil réparateur bien compréhensible . Bonne nuit douce amie. Tout ce qui vous sera utile pour l’agrément de votre séjour est à votre disposition dans votre bungalow. Mes serviteurs se chargeront de votre parfait confort.

En effet, deux domestiques femmes se courbent à son entrée et d’un geste ample lui indiquent de poursuivre vers la porte puis vers une pièce au sol recouvert de tapis et aux murs en calicot blanc . Les femmes lui désignent une armoire à rideaux . Geneviève ne peut retenir son émerveillement devant les habits qui lui sont proposés. Des mets d’inspiration orientales lui sont proposés sur une table en bambou : langoustes et salade diverses.. Les domestiques se retirent laissant Geneviève dont le cerveau papillonne en ribambelles de sensations, assaillie par le bonheur .

Il se fait tard. Après un repas léger, Geneviève se déshabille entièrement, se prélasse dans l’immense baignoire en marbre. Elle laisse à la chaleur ambiante le soin de sécher sa peau et succombe à la tentation d’achever ce qu’elle a commencé dans l’avion. Jouir puis dormir. Elle se prélasse dans un large fauteuil de cuir doré, dispose ses cuisses sur les accoudoirs et d’un doigt habile tourmente son clitoris. Bientôt ses gémissements indiquent la proximité de l’orgasme. Ses reins se cambrent, s’arquent, un long soupir puis elle s’affale, vaincue par la tension libératrice. LIRE LA SUITE

L’intégralité de ce récit (23 chapitres) est disponible pour les abonnés de RdF
PRECEDENT .............................................................. SUITE



ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


Entrez votre pass abonné

OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires

Logo de Crabou
vendredi 5 mars 2010 à 20h06 - par  Crabou

J’adore cette série pleine de charme et d’érotisme. Le mélange de la sensualité et la souffrance qui mène au plaisir est bien présent comme j’aime qu’il le soit lorsque je me soumets moi-même aux merveilleux tourments que m’inflige ma Maîtresse.

J’attends la suite avec impatience.
Crabou