Vacances à Diola

Chapitres 1 à 3
mercredi 17 mai 2023
par  Sylvain de Perry
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L’Airbus A350 de la compagnie Air Diola Prince amorce sa descente vers l’aéroport du Prince. Cette île appartient au Prince depuis qu’il l’a achetée trente ans plus tôt. Située en plein océan Indien, il y a peu de liaison entre le continent africain et elle : une par semaine pour l’unique bateau commercial de livraison, un avion par semaine entre Charles de Gaulle et le Prince. Comme ça il est très facile de contrôler les touristes. Même un Australien venant sur cette île doit transiter par Paris. Séjour minimum d’une semaine : arrivée le samedi soir, départ le samedi matin suivant. Deux équipages participent au vol. À peine arrivé à CDG il décharge, recharge et repart. Seule Classe à bord : la Première, maximum trente passagers. Le vol dure dix heures.

Pendant le vol, j’ai pu parler avec ma voisine à trois mètres de distance. Je m’appelle Gilles, j’ai vingt-deux ans, un mètre quatre-vingts, blond, yeux verts, bouche large, torse large, ventre plat et musclé, fesses longues assez larges sans me faire un gros cul, bite à peine vingt centimètres, assez fine, cuisses musclées. Je ne me vante pas, je fais régulièrement du sport.
Ma voisine, Carla, est la fille du propriétaire du Grand Hôtel Prince, seul établissement hôtelier de la ville Prince (j’apprendrai que le Prince a ainsi nommé tous les établissements de son île : mairie, piscine, stade, etc.). Elle a trois ans de plus que moi, brune aux longs cheveux, yeux noirs, bouche aux lèvres minces, cou gracile, petits seins menus, mais dont les pointes saillent en permanence sous son chemisier de soie, belle croupe bien visible avec son pantalon de toile moulant.

Pendant que nous attendons la livraison des valises, je ne peux m’empêcher de reluquer la dizaine de femmes, lesquelles comme moi, attendent leurs bagages.
Je n’ai pas senti Carla qui s’est approchée de moi jusqu’à ce qu’elle dise près de mon oreille dans un français impeccable (dans l’avion nous avions parlé la langue de Shakespeare, William de son prénom) :
– Tu devrais être plus discret pour regarder les fesses des femmes.
Je réprime un hoquet :
– Non… Non… je réfléchissais.
– Et menteur en plus. Tu mériterais une fessée.
Cette fois je lui fais face, sûr de moi :
– Si c’est toi qui me la donnes, c’est d’accord.
Les bagages commencent à avancer sur le tapis, Carla me dit :
– D’accord. J’en prends note.
Je récupère ma valise parmi les premières disponibles, oublie Carla et gagne la sortie où une hôtesse pointe les arrivants et demande en anglais :
– Bonjour Monsieur. Votre prénom s’il vous plaît ?
– Gilles, Mademoiselle.
– Allez vers la droite, première porte, Mademoiselle Carla vous demande de l’attendre.
Je bafouille :
– Mais… Mais je…
L’hôtesse insiste :
– Je vous en prie, Monsieur Gilles, c’est son ordre. Il y a du monde derrière vous.
Il ne manquait plus que cela. Sans regarder ceux qui me suivent, je vais à la porte indiquée, l’ouvre et pénètre dans un salon où un homme en costume sombre, debout, me regarde et dit :
– Attendez ici (Il me désigne un siège).
Pas le temps de m’asseoir, la porte en face s’ouvre et Carla paraît, souriante :
– Vous ne m’avez pas laissé le temps de vous inviter dans ma voiture. (En anglais, elle ordonne) Jack, occupe-toi de sa valise.
Elle s’approche de moi, prend ma main et me remorque vers un long couloir ; nous l’empruntons, toujours main dans la main. « Qu’ai-je fait en acceptant sa fessée ? », pensé-je. Trop tard pour revenir en arrière. Dire que j’avais choisi cette île pour être peinard.
Nous sortons du couloir vers un parking où une Fleetwood noire, avec son moteur électrique ronronnant doucement, attend avec le chauffeur qui tient la porte arrière ouverte et salue :
– Bienvenue chez vous Mademoiselle Carla. Bonjour, Monsieur.
J’ai à peine le temps de répondre qu’elle m’a tiré à sa suite.
La voiture démarre sans bruit alors qu’elle a fait remonter la séparation entre le chauffeur et nous. Je demande :
– Et ma valise ?
– Jack est parti devant.
Carla attrape ma tête, me fixe yeux dans les yeux :
– Tu me plais…
Pour me le prouver, elle colle sa bouche sur la mienne. Sa langue conquérante me force à ouvrir la mienne… de bouche. C’est Elle qui m’embrasse, je ne peux que participer… avec plaisir. Quand nous reprenons notre respiration, elle ajoute :
– … Je regrette que tu aies menti. LIRE LA SUITE



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