Brigitte

Chapitre 1
samedi 29 septembre 2007
par  Lord Byron
popularité : 1%
5 votes

Ceci est une histoire vécue comme telle sur plusieurs années

Je m’appelle Patrick. Nous sommes en 1990 et j’ai alors 35 ans. Je travaille comme ingénieur dans une grande entreprise nationale que je ne souhaite pas citer. Les collaborateurs de la société sont répartis sur deux sites dans cette ville moyenne de province.

Dans un service voisin œuvre une jeune salariée âgée de 25 ans, cadre moyen qui se prénomme Brigitte. C’est une fort jolie femme brune mesurant 1 m70 pour 65 kg environ avec un soutien gorge de taille 95d. Elle porte les cheveux mi-longs et a des yeux bleu-verts. Elle est donc bien en chair mais pas « ronde » au sens péjoratif du terme. Pour compléter le tableau elle est l’épouse d’un ingénieur dont nous verrons que la pratique de l’amour n’est pas la principale des compétences ; elle est également la maman d’un enfant de deux ans. Nous nous croisons peu dans le travail mais souvent au restaurant d’entreprise. Brigitte me plait mais je n’ai jamais su « draguer » je veux dire faire le premier pas, je suis gauche et suffisamment anxieux pour que cela se remarque … enfin pour que les femmes le remarquent. Je suis cependant marié et plutôt heureux en ménage … enfin, ceci est une autre histoire.

Un jour que nous nous croisons à la sortie du restaurant justement, je lui propose de venir prendre le café en ma compagnie au bar du coin ; elle rougit et accepte timidement … est-ce un signe ? Comme je lui propose de nouer d’autres liens qu’amicaux, elle m’adresse un refus cependant peu convaincu et argue que, si son mari l’apprend, il ne lui pardonnera pas. Je lui réponds qu’il n’est pas obligé d’être mis au courant mais elle ne change pas d’avis ; je m’engage alors à ne plus l’importuner et que, donc, nous pouvons continuer à prendre des cafés ensemble.

Le lendemain était un vendredi. A 11 heures le téléphone sonne :

— Allo ?

— C’est Brigitte

— Comment vas-tu ? dis-je joyeusement loin de présager de ce qui va se passer

— C’est que... je voudrais manger avec toi ce midi

— Au resto administratif ?

— Non dans la pizzeria … je t’invite

— Certainement pas

— Bon alors à une prochaine fois

— Non attends, dis-je, j’accepte avec joie de déjeuner avec toi mais ce n’est sûrement pas toi qui invites. Donc rendez-vous à midi au lieu des festivités.

Notons que nous sommes à la fin octobre juste avant le week-end de la Toussaint. Je me rends au restaurant où j’ai réservé une table et je m’installe. Il y a du monde et c’est un peu bruyant. Elle arrive quelques minutes après (c’est une femme n’est ce pas mais soyons de bonne foi elle était rarement en retard). Je suis interloqué : Brigitte est de coutume une femme élégante et raisonnablement sensuelle dans ses choix vestimentaires mais là j’ai peur de ne pas reconnaître cette même jolie femme affublée d’une tenue qui ressemble à un antidote contre le désir : un pantalon de jogging marron (couleur que je déteste) et un pull à col roulé d’une couleur plus claire mais informe ; pour couronner le tout elle porte des bottines noires qui ne sont que des chaussures et surtout pas une parure. Aujourd’hui encore je ne sais pas pourquoi elle avait fait ce choix et, à vrai dire, elle non plus comme elle me le certifia plusieurs fois par la suite. Pour moi la chose est claire : elle vient me confirmer son refus de manière plus convaincue afin que je ne me méprenne pas pour le cas où …enfin.

Le serveur arrive et nous commandons chacun des pâtes différentes auxquelles nous ne toucherons finalement que fort peu. Une fois seuls elle me dit timidement :

— Tu sais au sujet d’hier

— Que s’est-il passé hier ? tu m’as conseillé d’oublier et je l’ai fait

— Eh bien justement … je ne suis plus sûre

— Tu veux dire que nous pourrions que tu pourrais … enfin tu vois

— Peut être finalement

— Et ton mari ?

— Moi il n’y a pas de risque que je lui en parle et toi je pense que tu sais être discret

— C’est le moindre respect que l’on doit à une femme dans ces conditions ; dans les deux cas en vérité qu’il y ait acceptation ou refus.

— Alors voilà … j’ai envie de toi

Dit ainsi, tout de go, cette invitation me frappe et je reste un instant sans voix surtout que Brigitte a et entretient une image de réserve. Silence de quelques secondes…

Brigitte :

— Mais peut être que je ne te plais pas

— Bien sûr que si je te l’ai dit hier, encore que …

—  ???

— Dans cette tenue ce n’est pas le Pérou

— Il fait froid

— C’est vrai

Nouveau silence pesant. Les plats de pâtes sont devant nous et nous grignotons du bout des dents l’un comme l’autre. Nous savons qu’à ce moment tout peut basculer.

Moi :

— J’ai 10 ans de plus que toi et sûrement plus d’expérience qui pourrait te choquer

— Une femme doit apprendre non ??

Ouuufff cette femme est incroyable. Je reprends et ose prononcer ces mots qui pourraient tout faire éclater :

— Je suis très … disons pervers en amour

— C’est à dire ?

— J’aime des choses crues… salaces ; des pratiques... des positions

— Oui, dit-elle en baissant les yeux, moi je suis un peu trop sage à mon goût.

Nouvelle douche ; ainsi Brigitte me fait des avances et se met à ma disposition

— Finissons notre repas puis…, dis-je

— Tu as faim toi ?

— Non pas vraiment… Ok, je paye et nous partons

Ce qui fut fait. Nous sortîmes du restaurant et nous fûmes immédiatement confrontés à un double problème dont l’un trouvait facilement solution : Quand et où ? Maintenant, tout de suite, solde la première interrogation. Pour ce qui est du lieu, nous n’avions ni l’un ni l’autre envie de nous faire remarquer à l’entrée (en encore plus) à la sortie d’un hôtel dans une ville où nous habitions et ce en plein milieu de l’après midi un vendredi. Il a donc été décidé que nous prendrions ma voiture : une Passat qui avait la qualité d’être très spacieuse. Nous sommes allés dans la campagne alentour et avons trouvé un chemin forestier dans lequel je me suis rangé un peu en retrait ; la probabilité de rencontrer des promeneurs vu la période était inexistante.

La voiture avait eu le temps de chauffer et nous accordait un délai pour nos jeux. Je me suis donc penché sur Brigitte assise à côté de moi et je l’ai embrassée à pleine bouche …

L’intégralité de ce chapitre est disponible pour les abonnés de RdF


ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


Entrez votre pass abonné

OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires

Logo de Rêves de femme
lundi 16 avril 2012 à 10h48 - par  Rêves de femme

Pour ce problème allopass voir mon commentaire sur Brigitte 13

Logo de GERBERT7
dimanche 15 avril 2012 à 22h22 - par  GERBERT7

Enfin un bon auteur pour une bonne histoire
ALLOPAS c’est de la MERDE pour imprimer sur net dommage