Nuit noire
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Nuit noire, enfermement et perte des sens, vers toi, à toi, profondément, au-delà des demandes, au-delà des désirs, au-delà de moi-même. Entrée, nue, quelques pas, silence, lumière rare, murs sombres, à peine inquiète, pourtant… tes mains prises, placées sur tes reins, tu ne te retournes pas, qu’aurais-tu vu sinon une femme vêtue de noir, cape qui de la tête au pied ne dit rien d’elle, sombre comme la pièce. Tu es consentante pour trop bien connaître mes jeux, nos jeux.
Sans un mot, je lie tes mains l’une à l’autre par une corde qui enserre les poignets en des huit qui sont une entrave caressante, puis te retourne, te retiens par le solde de la corde, te présente à un lui, masqué lui aussi, qui tient à la main un bâillon qui te fait craindre une souffrance prochaine. Placé sous ton regard, il préfigure ton tourment, annonce que tes cris prendront la forme de tes larmes silencieuses tandis que tes dents s’y enfonceront, peut-être de toute la force de ta mâchoire.
Sur tes reins, je place un corset de cuir, en passe et repasse le lacet, enferme ton ventre, fait saillir tes fesses, et lis dans tes yeux l’espoir d’une caresse qui te tranquilliserait, tandis que d’œillet en œillet ton ventre s’enferme et le corset te cambre. Tu te sais belle ainsi saillante, corset noir qui contraste avec ta poitrine blanche, je t’admire, nous t’admirons dans le silence que tu partages. Tu sais à notre long regard combien nous aimons ton corps, combien nous en avons joui, avec quel soin nous l’avons traité, avec quelle attention permanente nous l’avons maltraité…
Dans une boîte de satin, deux godemichés de belle taille, fait de cuir noir au contour très suggestif, à leur extrémité passe un petit anneau de fer. Il se saisit du premier, je t’offre mon corps pour te maintenir en équilibre tandis que tu te mets sur la pointe des pieds, fléchis les genoux et exposes les lèvres de ton ventre. Je le sais qui te caresse et ne suis pas jalouse, je devine ses doigts sur les anneaux de tes petites lèvres puis sens à mesure que tu t’appuies sur moi la pénétration de ce membre de cuir qui prend possession de ton ventre autant que ton accueil qui est un merci. Alors de ma main sur ta nuque, je te cambre, te voilà à l’équerre et je vois déjà l’anneau de fer qui émerge de ton ventre. De l’autre main, je redresse tes poignets liés, tu tombes à genoux, alors il se saisit de la corde qui a enfermé tes mains, l’amène à lui, jusqu’à ce que ton visage touche le sol et que tu m’exposes tes reins. La pénétration est lente, je te laisse repousser ce godemiché, je te force ce qu’il faut pour deviner plus que voir tes premières larmes, te laisse le repousser encore. J’ai toujours aimé tes fesses, en étais-je jalouse, c’est toujours moi qui les ai tendues vers les hommes qui aspiraient à te sodomiser ; si souvent je t’y ai préparée de ma langue, et quand un homme peinait à s’y frayer son chemin, c’est moi qui, placée derrière lui, te prenais par les hanches et te donnais à lui en une seule traction qui te faisait hurler et me faisais croire que c’était moi qui étais dardée en toi. J’aime tes fesses plus que tes seins, j’aime que par là tu sois prise. Pourtant tu repousses ce godemiché que j’y insinue, sans doute une caresse t’aiderait, mais il n’est pas temps, il n’est plus le temps, alors je te pénètre, je l’envoie te sonder les reins malgré l’opposition de ton anus, c’est ta faute si je te fais souffrir, je n’essuierai plus tes larmes.
Tous deux sont maintenant à leur place, émergeant de quelques centimètres, qui de la vulve, qui de l’anus, tu es étendue sur le sol, immobile, craintive de les avaler tout à fait, craintive non moins des tourments qui se joindraient à tes mouvements. LIRE LA SUITE
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