1- Solange

lundi 26 janvier 2009
par  Mystère et Syrella
popularité : 1%
2 votes

– 1 –

La vie de Solange était ordinairement plate, elle vivait dans un petit village où tout le monde se connaissait. Elle allait souvent à l’école, car elle avait deux enfants et des petits qu’elle gardait. Assistante maternelle agréée était son métier depuis quelques années et dès qu’elle pouvait sortir un peu, elle ne s’en privait pas. Ce jour-là était un lundi matin, pas d’enfants à garder, les siens à l’école, bref elle était seule chez elle et en profita pour nettoyer sa maison.
Tout à son ménage, Solange entendit le téléphone sonner, certainement sa maman à cette heure-ci qui l’appelait pour passer le temps.
– Allo. Répondit-elle le sourire aux lèvres.
— Bonjour belle dame. Enchaîna une voix d’homme qu’elle ne connaissait pas.
— Heu, vous avez dû vous tromper de numéro, monsieur.
— Non. Je sais très bien qui j’appelle, Solange M…
La voix était grave et chaude avec un rien de sensualité qui l’envoûta de suite. Elle ne put raccrocher, ce qu’elle aurait sans doute fait en temps ordinaire, et continua d’écouter cet homme. La curiosité l’emportait. Elle chercha dans sa mémoire si la voix lui était familière, mais pas une de ses connaissances ne collait.
— Je vous connais ?
— Ça n’a pas d’importance si tu me connais ou pas.
— Si c’est une plaisanterie, elle est de mauvais goût.
Elle commença à s’énerver, son cœur battit un peu plus vite et avait répondu sur un ton qu’elle voulut sec. Cela n’avait apparemment pas ému l’homme qui continua sur sa lancée.
— Je te trouve très belle… tu as beaucoup de charme… et ça fait longtemps que j’avais envie de te parler.
La voix traînait en langueur volontairement, Solange sentait qu’il avait l’air sérieux mais elle ne put s’empêcher de penser à un plaisantin.
Elle ne se trouvait pas jolie, elle avait des rondeurs mal placées qui plus est, surtout au niveau du ventre. Ses deux grossesses successives y étaient pour beaucoup et elle n’avait jamais pu perdre ses kilos superflus. Elle savait qu’elle ne plaisait pas. Les hommes regardent toujours le même type de femme, bien faite de leur personne et le joli minois qui va avec, bien entendu.
Bref tous ces clichés auxquels elle ne répondait pas. Elle se trouvait tout de même agréable à regarder, mais cela dépendait des moments. Elle avait enfin réussi à trouver un style de coiffure qui lui plaisait et qui la rendait un tant soit peu jolie. Elle avait des yeux noisette et des cheveux noirs, le tout sur une quarantaine bien sonnée.
— On se connaît donc, que vous me tutoyiez ?
Elle se répétait et en avait conscience mais ne savait que dire d’autre.
— Non, mais ce n’est pas important si tu me connais ou pas, je te l’ai déjà dit.
— Bon, que me voulez-vous ?
Le silence s’installa et elle entendit sa respiration, comme s’il n’osait pas lui révéler le pourquoi de son appel.
— Je voudrais faire connaissance… intimement. Découvrir ton corps, le couvrir de caresses.
Il prit le temps de respirer doucement, la laissant sur le qui-vive mais pas trop longtemps non plus pour la tenir en haleine.
— Imagine mes mains qui se promènent partout sur tes rondeurs, qui viendraient soupeser tes seins magnifiques, en suivre l’arrondi pour arriver aux tétons dont je pincerais l’aréole, ce qui t’arracherait un léger gémissement. Imagine la descente de mes mains sur ton ventre. Tu sais où elles iraient ? Je suis sûre que tu attendrais ce moment avec impatience.
Elle écoutait, voulait raccrocher mais en était incapable, mais elle le lui dit tout de même :
— Je vais raccrocher…
Ce fut comme s’il n’avait pas entendu.
— Arrivée à ton orchidée, mes doigts écarteraient les pétales pour découvrir ton petit bouton que je titillerais doucement au début, puis avec vigueur par la suite, pour enfin t’emmener au plaisir ultime.
Il attendit un instant puis reprit de cette voix si chaude à entendre.
— Je te choque ?
Ces mots la ramenèrent sur terre illico, elle ne sut que répondre et c’est le visage rougi et le cœur battant à tout rompre qu’elle laissa échapper un :
— Au revoir ! Et raccrocha. Elle se sentit tout drôle après cet appel, et n’avait presque qu’une envie, qu’il rappelât à nouveau, ce qu’il ne fit pas. C’était comme s’il l’avait touchée par ses mots. Elle sentit son sexe se rappeler à elle, le sentant présent, très présent. Elle reprit l’aspirateur et termina son ménage en essayant d’oublier cet incident, mais elle était dans un tel état d’excitation qu’elle eut du mal à penser à autre chose. Rien que de voir l’aspirateur aller et venir lui rappelait le va-et-vient d’une belle queue entre ses jambes. Chaque fois qu’elle passait près d’un meuble, elle se calait derrière pour s’y frotter, comme pour éteindre le feu qui était allumé, ce qui ne faisait que l’amplifier bien évidemment. Elle n’était pas à son ménage mais termina comme elle le put et s’attaqua au nettoyage de la salle de bain, dernière pièce par laquelle elle finissait toujours. Elle nettoya les glaces, se regardant dans le miroir en se trouvant vilaine, et c’est alors qu’elle repensa aux mots de son inconnu. — S’il me voyait comme ça. Se dit-elle. Et tout en frottant les robinets, elle se surprit à penser à une belle verge bien gonflée qu’elle astiquerait aussi de la sorte. Son excitation n’était pas retombée, loin de là, si bien qu’elle ne put refouler son envie de se toucher et abandonna sa lutte avec elle-même. Dans cette salle d’eau, elle chercha son nécessaire à plaisir, un petit gode tout rose. Elle sourit, la honte ne s’immisçant qu’un court instant dans sa tête. Elle enleva sa culotte, mit une main sur son sexe et glissa un doigt dans sa fente pour y sentir l’humidité naissante. Elle le porta à sa bouche doucement pour goûter son jus, elle adorait ça, puis, excitée comme jamais, elle finit rapidement de se déshabiller et s’installa dans sa baignoire. Elle prit le pommeau de douche et le régla pour qu’il soit concentré en un seul jet, le dirigea sur son sexe et commença à frotter doucement sur son clitoris en se remémorant les propos de son inconnu. Elle sentit le plaisir monter peu à peu, avec une douce chaleur, tandis que sa gorge se serrait. Lorsqu’elle n’y tint plus, elle prit son jouet qu’elle fit entrer dans son vagin tout en continuant le jet d’eau. Il y entra sans peine bien évidemment et elle se caressa ainsi longuement, accélérant la cadence jusqu’à ce qu’un orgasme la saisisse et la secoue toute entière. Elle resta un instant pantelante à se remettre de la forte émotion suscitée par cet homme à la voix troublante, car elle avait été troublée, c’était indéniable. LIRE LA SUITE



ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


Entrez votre pass abonné

OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires

Navigation

Mots-clés de l’article

Articles de la rubrique