D’autres confidences
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Il entra le premier dans la chambre. Le décor était conforme à ce qu’elle lui avait annoncé. Il remarqua immédiatement la poutre au milieu de la pièce. Elle le suivit. Il se retourna et ferma la porte. Il donna un tour au verrou. Ils savaient tous les deux ce qu’ils venaient faire dans ce petit hôtel discret à onze heures trente du matin.
Il l’entraîna vers le lit. Il la serra dans ses bras et l’embrassa. Il se demanda une dernière fois s’il serait bien à la hauteur des attentes de sa douce brune. C’était plus fort que lui. Pourtant, il savait que son imagination débordante ne lui jouait jamais de tour. Mais aujourd’hui, il n’avait pas le droit à l’erreur. Il l’aimait tellement. Il avait peur qu’un raté, un malentendu, une incompréhension, un dérapage fassent capoter la journée, et la suite de leurs relations par la même occasion.
Pourtant, la situation ne souffrait d’aucune équivoque. Ils venaient dans cette chambre pour s’aimer, mais s’aimer à leur manière. Depuis qu’ils avaient découverts qu’ils étaient mentalement et sexuellement câblés pareils avant même de se déclarer leur amour, ils prenaient un plaisir partagé à fantasmer ensemble, lui comme Maître, elle comme soumise. L’arrivée de l’amour dans leur relation avait amplifié cet état fusionnel, mais ne lui facilitait pas la tâche, à lui.
S’il ne l’avait pas aimée, tout aurait été si simple. Mais avec ce sentiment, plus question d’égoïsme. Sa priorité n’était plus la même. Son plaisir à lui était certes important, mais ce qu’il désirait par dessus tout, aujourd’hui, c’était la rendre heureuse, la conduire au sommet de la montagne de la jouissance. Il savait parfaitement qu’il n’était pas le premier à essayer. D’autres avant lui, avait réussi à emmener sa douce brune à mi pente, mais jamais jusqu’en haut. Lui voulait réussir, lui offrir ce magnifique voyage. Un cadeau pour elle, mais aussi par la même occasion un cadeau pour lui.
Il lança le premier jeu. Elle devrait être une candidate à un casting un peu particulier. Lui serait le metteur en scène pervers décidant de son engagement. Très caricatural, mais sans ambiguïté. Il la fit défiler, se déshabiller progressivement. Il la sentait soumise, mais tendue. Quand elle fut entièrement nue, il lui fit prendre toutes sortes de positions. Il donnait ses ordres sur un ton très autoritaire. Elle obéissait prenant les poses demandées, c’était parfait.
Il profitait du jeu pour admirer son anatomie, la toucher, la sentir. Elle avait des formes, de belles formes comme il les aimait. Il malaxa les seins, le ventre, les fesses, les cuisses. Il était volontairement resté habillé pour marquer symboliquement un peu plus leur relation D/s.
Il mit fin au jeu par une phrase sibylline du style « très bien, tu es engagée ». Puis, il la prit dans ses bras. L’embrassa tendrement. Il savait qu’elle aimait ces passages brusques d’une situation d’humiliation à un univers de tendresse. Il la sentit s’agripper à lui. Il la fit basculer sur le lit. Il la caressa. Sa main parcourut son pubis épilé du matin pour lui. Elle se glissa entre les cuisses. Il découvrit une humidité révélatrice. L’ascension de la fameuse montagne venait de commencer. LIRE LA SUITE
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