Vieux dégueu -1-

dimanche 8 mars 2020
par  domindoe
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C’était une mauvaise passe de notre vie de couple. J’étais au chomdu, je trouvais, difficilement, quelques petits jobs minables payés en dessous de table et en dessous du tarif normal. Ma femme me reprochait de ne pas les chercher plus loin que la page des sports, ce qui était largement exagéré vu que j’arrivais jusqu’à la grille des mots fléchés. Que je ne réussissais pas à remplir, certes. Mais l’effort y était.
Ma femme, elle, travaillait comme auxiliaire de vie et n’avait dégotté des boulots que pour quelques heures par semaine.
Comme je l’ai dit, notre vie de couple s’en ressentait, car l’avenir semblait bouché et la moindre peccadille un peu sonore tournait vite au drame international, dans le sens où les voisins étaient tenus informés de tous les détails, les cloisons de l’appartement n’étant pas épaisses.
Nous arrivions à nous rabibocher, plus ou moins vite, suivant l’état de nos finances, négatives en étant un pléonasme, l’état du besoin simultané de soulagement de la pression du désir sur nos organes génitaux (la phrase est longue, mais sa lecture traduit bien la durée que cela pouvait prendre). Nous étions jeunes, ce besoin était encore important.
Ma femme, Élodie, était un peu gironde, non qu’elle ait été d’origine bordelaise, mais ses formes harmonieuses étaient bien arrondies. Elle n’était pas grande, un peu moins d’un mètre soixante, ce qui accentuait cet aspect voluptueux, mais qui n’avait rien de gros et encore moins de gras. Voluptueux est le mot, c’est d’ailleurs ce qui avait accroché mon œil et le reste dans le même élan.

Elle me parlait souvent d’un vieux type de soixante-dix piges chez qui elle faisait le ménage et d’autres bricoles. Elle espérait qu’il ne casserait pas sa pipe, car il payait bien, bien mieux que tous les autres clients. Bien qu’assez pénible, toujours en train de donner des ordres et de lui tourner autour avec un air un peu vicelard sur les bords, ma femme estimait qu’il n’était pas radin donc l’avait déclaré supportable, et dans notre situation, ça comptait beaucoup dans les additions de fin de mois face à toutes les soustractions que notre compte devait affronter. J’avais un peu cuisiné Élodie sur le côté vicelard du bonhomme. Elle m’avait raconté qu’il avait tendance à se baisser lorsqu’elle grimpait sur un escabeau ou à lorgner sur son décolleté lorsqu’elle se baissait, le haut de sa blouse étant pas toujours bien boutonné. Tant que ça n’allait pas plus loin… il était vieux, ça devait lui rappeler des souvenirs rigolait ma femme, ou lui rappeler ce qu’il ne pouvait plus avoir disais-je plus méchamment.

Un jour, elle revint un peu perturbée. J’avais passé pas mal de temps à préparer le repas de midi et elle ne faisait que picorer, j’étais un peu vexé alors elle me déballa l’affaire tout de go.
— Le vieux chez qui je bosse m’a fait une proposition, dit-elle.
Je plissais un front interrogateur dans l’attente de la suite qui ne vint pas.
— Et ?
— Il m’a proposé de faire le ménage en petite culotte !
— Quoi ? J’espère que tu as dit non !
— Attends, deux cent cinquante euros pour une heure ! reprit Élodie. J’ai dit que j’allais réfléchir, ça fait huit cents euros par mois quand même !
Elle rebaissa la tête dans son assiette. Je comprenais que sa dernière remarque sur le montant mensuel avait quasiment valeur d’acceptation. J’étais abasourdi. Je ne disais rien. En fait, je ne savais pas quoi dire. Est-ce qu’il fallait que je discute ? Que je pose des questions ? Demande des détails ? Mais n’était-ce pas approuver ? Est-ce qu’il fallait que je lui interdise ? Que je tempête ? L’imaginer faire le ménage en petite culotte… mais au fait, juste en petite culotte ? Je ne pus résister, je posais la question.
— Oui, rien d’autre que ma petite culotte, les seins à l’air. Pas plus, répondit-elle en signe d’apaisement.
— C’est quand même une drôle de tenue pour…
— Oh, à la plage, j’ai bien les seins à l’air devant tout le monde ! Et puis il ne pourra pas me violer, il est bien trop vieux avec ses soixante-dix balais !
Je ne connaissais pas le bonhomme, mais à soixante-dix ans il pouvait très bien être encore assez dynamique, grand et costaud pour avoir raison d’un petit bout de femme d’un mètre soixante.
— Tu vas le faire alors ? demandai-je connaissant la réponse, mais espérant quelques restrictions.
— Ouais, je verrai bien comment il se comporte. Il me matera sans se baisser comme ça, ça lui évitera un lumbago. Et s’il dépasse les bornes, c’est moi qui le materai. Et puis j’ai vingt-huit ans, je suis majeure et vaccinée !
En fait, elle avait déjà pris sa décision bien avant de m’en parler, elle hésitait sur la manière de me l’annoncer ou sur les risques de crise en me l’annonçant.

Je me rends compte que je manque à tous mes devoirs, je nous ai pas présentés, enfin, j’ai un peu présenté Élodie, mais moi pas du tout. Faut dire que je suis pas un as de l’écriture. Le correcteur orthographique n‘arrête pas de faire des vagues de toutes les couleurs sous mes mots, et je crois que mon texte pourrait bientôt plus ressembler à de la peinture qu’à de l’écriture… Donc, Élodie, mon épouse, vraie de vraie épouse certifiée devant le maire, vous la connaissez un peu. Elle est aussi un peu blondinette, aux yeux noisette et la bouche, comment dire, un peu pipeuse ? Ouais, c’est ça. On a envie de lui en mettre une bien grosse, ceci dit sans lui manquer de respect, parce qu’en fait elle adore ça la bougresse, je veux dire, les sucettes à l’anis. Donc elle a de belles lèvres pulpeuses. Qui font slurp et sssup et tout plein de bruits agréables quand elle s’en sert sur moi. Je vous ai parlé de ses seins, vraiment beaux quand elle joue à la cowgirl ou à la chiennette, tant ils s’agitent avec une grâce excitante. Hummm, rien que d’y penser... Son corps est bien en chair, juste ce qu’il faut pour planter mes doigts et m’y amarrer fermement. Ses fesses, tout en rondeurs, un cul ! Impossible de résister à l’envie de claquer un tel popotin quand on y est collé au train ou qu’elle agite sa belle conversation au-dessus de ma bouche. Bouche qui tente d’attraper ses tétines comme un gamin le pompon d’un manège de fête foraine. Pour finir son portrait, elle est pas bégueule ; le cul, vu et entendu au sens large et pas simplement fessier, c’est son affaire et elle sait et aime le montrer, ce qui ne gâche rien à mon goût. Ce qui vous fait comprendre que faire le ménage en petite culotte, bon elle pouvait assurer.
Et moi ? Bien, j’ai trente ans, j’ai pas vraiment suivi d’études comme vous pouvez le lire, ou de loin comme on dit. Et je ne courrais pas pour les rattraper. Je ne suis pas très finaud, mais pas stupide non plus. Je suis pas grand, un mètre soixante-quinze pas vraiment musclé, châtain en perte de vitesse, c’est-à-dire virant au déplumé, yeux marron, bouche fine type cicatrice, l’inverse de ma femme, bref banal au possible. Pour ma défense, j’ai un bel atout dans mon jean, mais faut pouvoir s’y intéresser. Alors là, c’est plus la même histoire, l’albatros déploie ses ailes, il plane au-dessus de la mêlée. Résistant le bougre, limite peine à jouir, les nanas qui l’essaient en CDD l’adoptent direct en CDI. Mais depuis que j’ai un fourreau attitré, je n’ai plus dévié. Fidèle je suis, et je n’écris pas ça seulement parce qu’Élodie pourrait le relire. Question sexe, elle a tout ce dont j’ai besoin. Et même si elle ou moi avions d’autres besoins, je suis sûr qu’on pourrait chercher ensemble. C’est pas beau l’amour ?

Pour revenir à nos moutons, je les comptais : je n’ai pas bien dormi cette nuit-là. Imaginer ma femme se balader les nichons à l’air dans la baraque de ce vieux pervers me mettait mal à l’aise. Quelque part imaginer Élodie en train de faire le ménage presque à poil m’excitait aussi sérieusement. Et cela me mettait bien plus mal à l’aise que de savoir que le vieux la materait durant une heure, chaque semaine.
Élodie revint de sa première séance de ménage nichons à l’air pas plus embarrassée que d’habitude, même plutôt guillerette en me montrant le chèque. Elle ôta sa blouse un peu crade, elle n’avait pas remis son soutif, elle portait juste sa petite culotte.
— Tu as pris le bus juste avec ta blouse sur le dos ? m’exclamai-je un poil choqué, mais pas scandalisé non plus.
Juste un poil, car ses nibards me font toujours un effet bœuf, surtout alors que ses tétons aux pointes longues et bien dressées semblaient émettre un appel désespéré à la succion immédiate.
— Ben oui, je croyais avoir mis mon soutien-gorge dans la poche de ma blouse et au moment de partir, je ne l’ai pas trouvé… tu vas voir que c’est le vieux vicieux qui me l’a piqué. Comme je n’avais pas le temps de chercher… je suis partie sans. De toute manière ce soutif était naze ; vu que j’allais pas le garder dessus chez le vieux, je m’étais dit d’en mettre un tout pourri et j’ai bien fait.
— Et comment ça s’est passé ?
— Bien, bien, ça m’a même excitée, dit-elle d’un air coquin. En plus, au retour le bus était bondé, j’ai dû rester debout, ça frottait de partout. Je te dis pas… bon, tu me les suces, mes nibards, ou il faut que je t’envoie une invitation ? LIRE LA SUITE


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