Faisant signe à Grace d’entrer dans le magasin niché dans le coin du centre commercial, Nakamori dit :
« Premier arrêt. »
Il a amené Grace dans un centre commercial haut de gamme, avec de nombreuses boutiques de mode réparties sur cinq niveaux, avec des marques comme Gucci, Hugo Boss, Prada, Chloé et Lanvin. Dans le coin du deuxième étage, il y a un petit magasin qui vend des bijoux.
Grace porte un long pardessus. Sous le manteau, elle porte un harnais en cuir noir qu’on lui a fait mettre dans le studio photo. Quand elle a ouvert la boîte que lui a donnée Joe dans le studio, elle a émis un halètement sonore. C’est comme une série de bracelets en cuir avec de petits clous métalliques incrustés sur chaque centimètre de sa longueur. Cela lui fait penser que c’est un harnais pour un animal. Il lui a fallu un certain temps pour comprendre comment mettre la tenue en cuir.
De retour au studio, elle s’est regardée dans le miroir, et a réalisé que ce serait moins gênant si elle était totalement nue. Le cuir noir sur sa peau claire souligne les endroits où la tenue ne la recouvre pas, c’est-à-dire plus que la zone où elle la couvre. Il y a des sangles qui courent en diagonale sur sa poitrine, et relient deux petits anneaux en « O » métalliques sur ses épaules près de ses clavicules, à un autre anneau en « O » légèrement plus grand au centre de sa poitrine. De cet anneau, il y a deux autres sangles en cuir qui partent en diagonale vers le bas et puis convergent à nouveau vers un autre anneau métallique au-dessus de son nombril, pour être finalement connectées en bas au panneau d’entrejambe. Le panneau d’entrejambe est un morceau de cuir en forme de diamant qui recouvre à peine sa chatte par devant, mais son cul est totalement nu derrière. La connexion aux sangles sur sa poitrine est faite par deux petits rabats triangulaires de cuir noir qui sont les panneaux de poitrine. Lorsque les panneaux de poitrine ne sont pas liés aux bretelles, ses seins sont exposés comme si elle portait un soutien-gorge sans armatures.
Dans la boutique, Grace se sent très mal à l’aise de ne porter que ce harnais en cuir sous son manteau. Nakamori choisit sur le présentoir un goujon de nombril en argent pour elle. « Nous faisons des piercings » est affiché. Grace réalise, un peu trop tard, la signification de leur venue ici. Grace supplie l’homme plus âgé :
« Monsieur, s’il vous plaît… Est-ce que je peux ne pas faire ça ? »
Nakamori répond :
« Le choix ne t’appartient pas, Grace. Maintenant, ouvre ton manteau pour que nous puissions passer à autre chose. »
Avec une certaine réticence, Grace ouvre un peu son manteau, consciente que la vendeuse sera choquée de voir le harnais qu’elle porte sur son corps — un harnais qui semble plus dégradant à porter que d’être totalement nue. La dame sourit seulement et la fait asseoir sur une chaise confortable dont le dossier est complètement incliné en arrière. La dame travaille avec efficacité, en utilisant un tampon stérilisé pour essuyer son nombril, puis marque deux points sur sa peau. Grace grimace de douleur en sentant la pince. La dame lui dit qu’elle va compter jusqu’à trois. Grace ferme les yeux, effrayée.
« Ouille… crie Grace. »
Avant qu’elle ne s’en rende compte, la dame a déjà percé son nombril. Grace est surprise que la pince ait en fait été plus douloureuse que le piercing lui-même.
« Ensuite — je veux que tu mettes ça, dit Nakamori, tandis que la dame aide Grace à se relever de sa chaise. »
Grace se regarde elle-même dans le grand miroir, fixant son nombril argenté. Nakamori a un collier à la main, un peu comme le celui qu’il lui avait fait porter lors de sa première séance photo. Si embarrassée qu’elle soit, Grace laisse Nakamori lui mettre le collier dans la boutique. Grace a l’air plutôt splendide avec des talons hauts, un manteau qui la couvre de la tête aux mollets (sauf pour le nombril dénudé avec un goujon), et ce qui ressemble à la plupart des gens comme un tour de cou autour du cou.
À l’arrière du collier se trouve un lien métallique, mais il est en partie caché par ses cheveux. Nakamori sort une très courte laisse d’environ dix centimètres, juste assez pour que l’on puisse glisser les doigts dedans, et la fixe sur le lien. Utilisant cette laisse, il conduit Grace hors de la boutique. Grace se sent encore plus honteuse, non seulement d’être obligée de porter le harnais de cuir sous le manteau, et d’avoir été percée sans son consentement, mais d’être en plus conduite comme un chien, avec un collier et une laisse ! Elle se réconforte en se disant que la laisse n’est pas vraiment visible, et que personne ne sait vraiment, en plus d’elle-même, Nakamori et Joe, qu’elle porte un collier et non un tour de cou. Nakamori, bien sûr, se contente de sourire in petto. Avec le temps, cette laisse deviendra de plus en plus longue et plus apparente pour les spectateurs, jusqu’à ce qu’un jour, il conduise Grace en public avec une longue laisse.
« Très bien, où est le premier emplacement Joe ? Demande Nakamori. »
Alors que Grace marche un peu devant le grand Japonais, il a une main sur son épaule, qui passe dans la laisse, qu’il tirera pour la ramener si elle s’éloigne trop d’eux.
« Je voudrais commencer par une série de plans dans un endroit qui nous donne une impression de mouvement, déclare Joe de manière elliptique.
— Mouvement ? Tu veux dire comme l’escalator ? s’enquiert Nakamori. Tu veux que Grace enlève son manteau et pose pour toi sur l’escalator ?
 Nooon ! »
Grace essaie de se retourner, tombant presque à genoux sous le choc. Mais Nakamori la tient fermement laisse, la fait se relever et regarder devant, alors qu’il se tourne lui-même vers Joe, ignorant complètement Grace. Nakamori commente :
« Cela va trop attirer l’attention — pas dans ce centre commercial. Il y a trop de monde en ce moment. »
Grace voudrait mourir immédiatement et sur place. Elle ne peut pas porter seulement cette tenue incroyablement obscène qui dit à tout le monde qu’elle est une salope esclave, pendant qu’elle prend l’escalator ! Pas même pour une demi-minute. Inconsciemment, Grace agrippe fermement les deux côtés du devant de son manteau.
« Hmm... Et l’ascenseur ? Dit Joe.
— Oui, c’est bien. Allons-y, répond Nakamori. »
Nakamori conduit Grace par la laisse vers les ascenseurs. Grace demande :
« Monsieur, ne pouvons-nous pas faire ça à un autre endroit où il y a moins de monde ? »
Elle se corrige rapidement :
« Où il n’y a PAS de monde ?
— Pourquoi oui, pour ton troisième et dernier emplacement, il n’y aura personne alentour. »
Sachant qu’il est inutile de résister — non, cela pourrait même aggraver les choses si elle résistait — Grace cède, et suit docilement. L’ascenseur vers lequel ils se dirigent se trouve dans le coin du centre commercial et moins de gens fréquentent cette zone, par rapport aux escaliers mécaniques qui sont juste à l’air libre, et commencent à être encombrés de badauds.
Ils arrivent à l’ascenseur. Joe commence à installer son équipement, à sortir son trépied, puis son flash. Nakamori décroche la laisse du collier de Grace et lui fait signe de se tenir près de la porte de l’ascenseur.
« Du calme, Grace… Après toutes les séances photo que nous avons vécues, tu devrais être une pro maintenant, déclare Nakamori dans un demi-sourire. »
Grace ne répond pas. Elle se tient là, dans son long manteau, consciente qu’elle ne porte dessous qu’un harnais en cuir de salope. LIRE LA SUITE

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