Hélène pendant 1 an par Fanakapan

(Récit intégral)
mardi 3 janvier 2023
par  Henic
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21 votes

« Comment... le saviez-vous ?
— Parce que je reconnais la soie quand j’en vois, et ils ne font pas de collants en soie.
— Je ne... pense pas pouvoir le faire. C’est... c’est trop tôt... »
Des larmes coulent dans les yeux d’Hélène alors qu’elle balbutie à travers sa protestation de relever plus haut sa jupe, et de montrer ses bretelles.
Jackson, mon ancien majordome, l’a conduite dans la bibliothèque à son arrivée, et elle se tient debout près des portes-fenêtres, le soleil l’illuminant, la tête inclinée et les bras relâchés le long du corps. Elle est grande et élégamment mince. Ses cheveux blonds, tombant en boucles lâches sur ses épaules, encadrent un visage qui ne ressemble pas à celui d’une femme de trente-huit ans ; elle pourrait persuader n’importe qui qu’elle a six ou sept ans de moins que cela. Un chemisier en satin aux couleurs vives laisse apparaître deux pointes, les pointes de petits seins pressés dans un soutien-gorge à la texture douce. Une jupe plissée blanche coule sur des hanches juste assez larges pour attirer le regard, et dissimule la nature précise de ses jambes, pourtant manifestement longues, jusqu’à un peu plus bas que les genoux, où elle permet enfin au regard de se poser sur des mollets fins et séduisants. Elle porte des escarpins noirs dont les talons sont un peu plus hauts et plus fins que ceux que l’on s’attendrait à voir sur une femme de près de quarante ans.
« Tu n’as pas le choix« , ai-je enfin dit. »Tu le sais, Hélène. Tu as accepté notre marché, et si tu le romps, je porterai plainte pour détournement de fonds contre toi. Et tu es parfaitement consciente que tu iras en prison pour une période bien plus longue que l’année que tu as acceptée de passer avec moi. »
Hélène fut la directrice financière de ma concession d’art pendant dix ans, et tout à fait digne de confiance jusqu’à ce qu’elle décidât d’emprunter une grosse somme d’argent sur le compte de la société pour ses propres besoins. Elle était tombée sur un vieux chef-d’œuvre dans un café à l’extérieur d’Aix-en-Provence et avait convaincu le propriétaire de le lui vendre pour moins d’un dixième du prix qu’il atteindrait dans une salle des ventes accréditée. Néanmoins, le montant demandé par le propriétaire du tableau était bien supérieur à ce qu’Hélène était capable de payer. Elle avait donc décidé d’utiliser les fonds de la société. Elle avait trouvé un acquéreur pour l’œuvre d’art avant de l’acheter, et s’était arrangée pour effectuer les deux transactions en un seul week-end. En retirant les fonds du compte de la société le vendredi soir, elle avait l’intention de rembourser le compte à l’ouverture des banques le lundi matin suivant. Si tout s’était passé comme elle l’avait prévu, Hélène aurait été non seulement une personne extrêmement riche, mais aussi une personne libre de faire de son argent ce qu’elle voulait. Pourtant, un retard dans la procédure l’avait empêchée de remplacer les fonds détournés pendant vingt-quatre heures. Malgré cela, je ne l’avais pas remarqué pendant plusieurs semaines.
Bien sûr, tout ce que j’avais perdu, c’était trois jours d’intérêts sur les fonds, et cela ne m’a pas causé une grande détresse. Pourtant, le détournement de fonds et la somme d’argent en jeu ne permettraient pas, même à un juge compréhensif, de classer l’affaire à la légère ; Hélène risque dix ans de prison ou plus. Je lui ai présenté les preuves de ce qu’elle a fait et les conséquences pour elle si j’engageais des poursuites. Et puis je lui ai fait une proposition. Hélène n’est pas mariée. Elle ne s’est jamais mariée, mais elle est extrêmement séduisante, et je (parmi d’autres) la soupçonne d’être lesbienne ou prude. J’ai proposé qu’elle devînt ma maîtresse temporaire. Elle vivra avec moi pendant douze mois, et à la fin de cette période, elle pourra partir, poursuivre son chemin, et toute l’affaire de son détournement de fonds sera oubliée. J’ai ajouté qu’elle serait également autorisée à garder l’argent qu’elle avait gagné grâce à la négociation de tableaux.
Dire que cette proposition l’a sidérée serait minimiser la réaction que j’ai observée. Pourtant, lorsqu’elle a enfin trouvé les mots, elle m’a surpris en acceptant la proposition avec hésitation, mais tout de même avec un certain empressement. Son léger enthousiasme s’estompe toutefois progressivement lorsque je lui décris ce que j’entends par être ma maîtresse. J’explique que j’attends d’elle qu’elle me soit totalement soumise et qu’elle soit prête à satisfaire tous mes désirs sexuels. Cela suscite une confession de la part d’Hélène. LIRE LA SUITE


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Commentaires

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samedi 14 janvier 2023 à 00h04 - par  kingliart

Ouais je suis assez d’accord, il est bien traduit. Le fait que le texte ne soit pas vraiment pornographique si ce n’est par un passage assez bref, le rend plutôt intéressant ; on attend à ce qu’il se passe quelque chose, mais il ne se passe rien. Beaucoup de romans sont basés sur cette idée. Ce qui est dommage c’est qu’il y’a pas de il n’y a pas de transcendance véritable dans le récit. La conversion d’Helene est quand même assez simple et surprenante. Dommage c’était bien parti.

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dimanche 8 janvier 2023 à 21h59 - par  Henic

« Ach ! L’humour ! C’est ce que je préfère avec l’infanterie et les pieds-paquets ! » (in « Papy fait de la résistance »)
Il est vrai que ce texte peut paraître frustrant. Je n’en suis pas l’auteur, juste le traducteur, c’est à dire celui qui prend la responsabilité d’en proposer une version en français (du moins je m’y efforce).
On peut me reprocher de mal choisir mes textes, je ne peux que l’assumer (pour tout avouer, je lis en diagonale le texte en anglais avant de me lancer, et il m’arrive d’être déçu à la fin de la traduction, mais je n’aime pas gaspiller, alors j’envoie quand même, sauf si ça m’est vraiment insupportable - inceste, par exemple - ; c’est un peu « petit », j’en conviens, mais je suis fainéant...)

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vendredi 6 janvier 2023 à 20h32 - par  de Perry

GRAND BRAVO à Henic pour cette EXCELLENTE traduction. J’ai attaqué ce récit en m’attendant à de la soumission féminine. De soumission point. Les 10 premières pages servent à expliquer ce qui se passera. A la 12ème début de fellation. Ce sera le seul acte sexuel de ce récit de 32 pages. En fait la traduction s’avère un piège car on a envie de lire la suite attendant qu’il se passe quelque chose. Dépit assuré car il ne se passe rien hormis les clips sur les seins. Heureusement que Hélène craint la prison, sinon elle risque de mourir d’ennui. Sylvain.