Chanel, un sugar boy

Chapitre 4
mardi 26 juillet 2022
par  Béate
popularité : 1%
22 votes

Chanel marqua un temps d’arrêt face à l’impressionnant SUV de son maître. Jean-Eudes possédait le dernier Q7 d’Audi, un véhicule qui devait coûter la bagatelle de quatre-vingt-dix mille euros, au bas mot. Il se sentit à la fois rassuré, mais aussi effrayé. Son maître disposait de très hauts revenus. Là, c’était incontestable. Chanel avait rencontré un homme à l’abri du besoin, un homme riche qui saura parfaitement l’entretenir. C’était, pour lui, une chance inouïe. Pour Chanel, Jean-Eudes faisait partie de la classe supérieure, celle qu’il n’aurait jamais pu approcher sans son cul. Mais tout cela, il le savait aussi, allait le contraindre à subir une pression quotidienne, celle de plaire, de satisfaire et d’exciter sans cesse son maître. Il lui faudra être à la hauteur à chaque instant, pour conserver sa place auprès de cet homme puissant et certainement très exigeant. Il sentit une forme d’angoisse le saisir tout d’un coup à cette perspective. Pour lui, mener cette existence c’était un peu se jeter dans l’inconnu. Dans la gueule du loup, aussi.
Mais là devant le gros SUV, comme une sorte de prémonition de ce qu’allait sans doute être son attitude face à lui, il sut qu’il avait tout intérêt à éviter de grimper dans la voiture du maître, les fesses couvertes de sable. Aussi s’épousseta-t-il longuement le cul largement dénudé, sous les regards intéressés d’un couple venu lui aussi récupérer son véhicule. Un couple de quinquagénaires qui n’en revenait pas d’être tombé sur une créature pareille, à moitié fille, tellement jeune et déjà si dépravée pour se corrompre et s’afficher avec ce vieux barbon, le cul quasiment à l’air. Ils lui adressèrent quand même un sourire auquel Chanel répondit chaleureusement, toujours heureux et excité de plaire autant. Il ne se soucia même pas de son vélo qui abandonna, accroché à un arbre.
Dès qu’il eut posé ses fesses sur la belle sellerie en cuir fauve, Jean-Eudes démarra en trombe, voulant sans doute impressionner le couple de touristes qui ne les avait pas quittés des yeux et qui devait regretter ce départ précipité. Sur le chemin de terre qui rejoignait la départementale, il déboutonna son pantalon pour y extraire son sexe gonflé. D’autorité, il réclama la main de son jeune esclave.
─ Ta main sur ma queue ! J’aime ça, quand je conduis. Une jeune main sur ma bite, il n’y a rien de mieux, rigola-t-il, sûr de lui, sûr du pouvoir qu’il exerçait déjà sur cette petite fiotte qu’il s’était levée sans trop se fatiguer, il dut reconnaître. LIRE LA SUITE


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Commentaires

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vendredi 29 juillet 2022 à 11h29 - par  de Perry

Hormis la pédophilie latente notée à juste titre par Henic, même si Chanel est majeur, j’admire ces vingt-cinq pages de remplissage : tirer à la ligne c’est de l’art à ce niveau. Le lecteur peut féliciter Béate qui est à juste titre notée de deux étoiles après cinq votes. Reconnaissance des lecteurs. Sylvain.

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jeudi 28 juillet 2022 à 11h35 - par  Beate

Désolée que ce sujet de roman ne vous attire pas, il est pour beaucoup le fruit de mon imagination mais aussi basé sur des personnages que j’ai eu l’occasion de rencontrer, au moins pour certains d’entre eux. J’ai bien sûr changé leurs noms. Ils n’étaient, bien entendu, pas aussi « salauds » que vous l’écrivez, et pour certains ont, je pense, quelques circonstances atténuantes. Je ne pense pas qu’on puisse ainsi les mettre tous et toutes dans le même sac. Merci en tout cas de me lire et de me corriger.

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mardi 26 juillet 2022 à 22h03 - par  Henic

Sur le fond : je ne suis pas du tout attiré par la perversion de l’adolescent à une période cruciale de sa croissance. Il s’agit-là de pratiques qui relèvent de la pédophilie en tant que dévoiement de l’enfance, à combattre de toutes ses forces ! Cette perversion est d’ailleurs assumée par les personnages, tous aussi odieux qu’il est possible : la mère - absente - de Chanel, sa grand-mère, et son prédateur. Des foutus salauds !
Sur la forme : Béate écrit agréablement, le récit est bien construit. Il y a certes des erreurs étranges mais qui n’en commet jamais ? Par exemple, prononcer le « holà » qui devient « les hauts-là ». Cela permet de ramener sur terre le lecteur qui se laisserait entraîner par la magie du verbe...