Confessions intimes

jeudi 28 juin 2007
par  Fabienne
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Chérie, suis heureuse de t’avoir revue, tu es l’une des femmes que j’ai connues qui a le plus compté. Je pense très souvent à toi, à notre rencontre, à notre vie commune, et aussi à notre séparation. Je sais qu’elle était inévitable, mais je regrette ce moment.

Je ne t’en veux pas, tu m’as beaucoup apporté, la découverte de l’amour saphique, mais pas seulement, tu m’as réconcilié avec mon corps et l’amour physique. Je me rappellerais toujours le premier baiser que tu m’as donné, c’était pour mon anniversaire, tu m’avais invitée pour fêter mes vingt ans, quand tu m’as tendu le cadeau et que tu as approché ton visage du mien pour me faire la bise, tes lèvres au lieu de se poser sur ma joue se sont dirigées vers ma bouche, j’étais tellement émue que je ne t’ai pas rendu le baiser comme il aurait fallu. Ce n’est qu’après que les invités soient partis, que j’ai osé ouvrir mes lèvres quand tu t’es approché à nouveau de moi pour un baiser d’amour, pas un petit bécot, ta langue m’a fouillée, j’ai senti un frisson de bonheur parcourir mon corps. J’ai à peine eu le temps de réaliser que j’étais nue dans ton lit, alors que j’aurais du être dans ta voiture qui m’aurait raccompagnée chez moi.

Je ne regrette pas du tout le changement de programme cette fois là.

Je t’ai retrouvé, tu m’as interrogée sur ma vie, je t’ai raconté des choses, mais je n’ai pas osé tout te raconter, un reste de pudeur sans doute. Je vais donc te raconter par écrit ce que je n’ai osé te dire de vive voix.

Je t’ai parlé de mes différentes maîtresses, il y en a eu quatre après toi, deux ont beaucoup compté pour moi, la dernière avec qui je vis et la précédente dont j’étais la soumise très docile. Elle avait presque dix ans de moins que moi, mais elle avait pris un ascendant sur moi. Je lui obéissais sans broncher, j’aimais cette façon de vivre car je n’avais rien à décider, je n’avais qu’à obéir. Elle m’a fait découvrir un monde quelque fois glauque, de maîtresses et soumises, le monde du SM parfois dur. Cela a duré une dizaine d’années, jusqu’au moment où je l’ai quitté désespérée, car je n’avais plus confiance en elle.

J’ai presque failli me suicider, pensant que la vie ne valait plus le coup d’être vécue, quand lors d’un dîner chez des amies, j’ai rencontré Viviane, celle qui est ma compagne.

Avec elle ça a été de part et d’autre le coup de foudre, elle a été mariée, aimant les deux sexes physiquement mais préférant vivre une histoire d’amour avec une femme moi en l’occurrence.

Elle connaît tout de ma vie passée, elle n’est pas une fana du SM et de la domination, mais elle a compris que maintenant je ne peux plus m’en passer, aussi plus par jeu elle accepte de me diriger, cela reste très gentil, même quand elle joue les dominatrices irritées de mes fautes et qu’elle me punit.

Avec elle j’ai été convertie à la bisexualité, tu serais étonnée toi qui m’a connue allergique à tout contact avec un homme, même une poignée de mains, me répugnait. Il faut dire que le temps a passé soignant les blessures. Cette conversion a eu lieu quand nous avons décidé d’avoir des enfants, toutes les deux en même temps, je te raconterai plus en détail cet épisode plus tard. Sache que nous étant décidées pour des méthodes naturelles, (pas de recours à la médecine) la seule solution était de passer sous le corps d’un homme, qui devait ignorer ce qu’il nous faisait, et donc nous devions passer pour des nymphomanes, ne détestant pas le lesbianisme. Le géniteur n’a pas été trop dur à trouver. Quelques temps plus tard Viviane était enceinte mais pas moi. Un an plus tard nous avons recommencé avec le même résultat, mais avec comme conséquence que maintenant j’aime le sexe des hommes, et avec mon caractère soumis j’ai appris à subir au début et à aimer maintenant tous ce qu’un homme peut se permettre avec une femme consentante. Mais récemment ma vie a pris une nouvelle dimension, je vais te la raconter, comme si je parlais d’une autre, cela m’est plus facile.

*****

La vie réserve souvent des surprises, et la vie en entreprise n’en est pas exempte. Certains pensent que les relations intimes sont à proscrire avec des collègues de travail, pourtant un grand nombre de couple se sont formés, à la suite d’une rencontre entre collègues. Ces relations sont par contre moins tolérées et plus risquées quand elles se passent entre niveaux hiérarchiques différents. Souvent le chef, un homme la plupart du temps, est accusé d’user de droit de cuissage, vis-à-vis de sa collaboratrice, c’est malheureusement le cas très souvent, et la jeune femme, si cette relation vient à se savoir est accusée d’être d’une salope, de profiter de son beau cul pour une promotion canapé. Mais cette promotion risque d’être à double tranchant en cas de restructuration et changement des relations hiérarchiques. Tout ça pour dire que quand une collaboratrice s’aperçoit que l’attitude qu’un chef change vis-à-vis d’elle, qu’il devient plus familier, ou qu’il lui montre de l’intérêt, elle se trouve dans une situation embarrassante. Doit-elle accepter une certaine « amitié » ou bien refuser toute familiarité en prenant un air distant qui peut être mal interprété.

Voilà la situation de notre héroïne, un beau jour, où elle ne s’y attendait pas. Cette jeune femme dans la quarantaine, est une femme assez belle, elle ne se juge pas trop mal conservée. Elle est châtain, cheveux mi longs, toujours habillée sinon avec classe, du moins assez classique et avec goût, aux dire de ses collègues des deux sexes. C’est vrai qu’on ne la voit jamais en pantalon, ou alors cela a du lui arriver une ou deux fois, quand il y avait beaucoup de neige et que la température était très en dessous de zéro. Elle porte la plupart du temps des tailleurs, ou des robes, des jupes avec chemisiers en été, et parfois si le temps est très chaud des petites robes d’été à fine bretelles et large décolleté. Cette femme est célibataire, non pas qu’elle ait quelque chose contre le mariage, non elle est PACSée, mais avec une femme de deux ans plus jeune qu’elle. Elles élèvent toutes les deux les deux enfants que sa compagne a eu depuis leur rencontre, et qu’elle considère comme les siens. Son regret est de ne pas en avoir eu elle-même, mais elle s’y est faite. Car cette femme est lesbienne, enfin elle était lesbienne, mais comme personne n’est parfait elle a changé d’attitude envers les hommes, et elle ne déteste pas avoir des relations intimes avec un homme. Ce changement d’attitude est intervenu justement quand les deux jeunes femmes ont désiré avoir des enfants, et que ne voulant pas avoir recours à des techniques médicales, elles se sont résolues à utiliser la seule méthode naturelle, c’est-à-dire à accueillir un homme dans leurs intimités, qui aurait pu devenir le père de l’enfant de chacune. Mais le sort et la nature en ont décidé autrement comme il a été dit plus haut.

Elle et sa compagne sont en effet des femmes libres et libérées au niveau sexe, elles arrivent à concilier une vie de couple, de famille et des aventures qui les conduisent à partager les faveurs de partenaires masculins, féminins, voir aussi des couples.

Cet aspect libertin de leur vie n’est pas connu des leurs collègues, par contre le fait qu’elles vivent ensemble et qu’elles soient PACSées, n’est un secret pour personne, et cette situation est très bien acceptée. Notre héroïne à ses débuts a suscité des commentaires, à l’époque, une lesbienne était une gouine, une brouteuse de minous, maintenant personne n’y fait attention, pas plus les hommes que les femmes.

Donc ce matin là, son téléphone sonne, c’est la secrétaire de son chef de service, qui l’appelle car le chef voudrait la voir immédiatement. Il arrive qu’elle aille dans le bureau du chef et même d’y être convoquée pour résoudre certains problèmes de travail ou quand le chef à besoin de renseignements, mais ce n’est jamais une convocation comme celle-là. Elle est devenue toute pâle, elle tremble, qu’elle bêtise a-t-elle fait ? Est-ce que le chef s’est aperçu qu’elle utilise le net pour des motifs pas toujours professionnels, il va la virer c’est sûr ou bien lui passer un savon, ce qui ne la rassure pas.

Toujours tremblante elle arrive dans le bureau de la secrétaire.

« Bonjour, qu’est-ce qu’il me veut, Jean ?

— Ca alors je ne sais pas, il m’a juste dit de t’appeler, de te faire entrer et de ne pas le déranger pendant son entretien avec toi. Il veut peut-être te donner une promo, remplacer Roger.

— Arrête, ce n’est pas drôle, j’ai la trouille.

— De quoi ?

— Je ne sais pas.

— Allez vas-y ne le fait pas attendre. »

Fabienne, appelons là par son nom, s’approche de la porte donnant dans le bureau du chef, et frappe trois petits coups. « Entrez ! »

Elle entre, pas trop rassurée, elle pense qu’elle n’a pas vérifié sa coiffure et sa tenue, tellement elle était troublée. Elle referme la porte. Son chef se lève et vient lui serrer la main. Cette marque d’égard la déstabilise plus que sa convocation inattendue. « Bonjour Fabienne (c’est la coutume dans la boite que tout le monde s’appelle par son prénom, ce qui pose des problèmes au début aux nouveaux quand ils doivent appeler leur chef pas son prénom), comment allez-vous ?

— Très bien, je vous remercie. Vous m’avez fait appeler, Jean ?

— Oui Fabienne, je voulais vous parler, et vous demander quelque chose. Voilà ça fait des années qu’on travaille ensemble, et je ne connais rien de vous sauf ce qui est dans votre dossier du personnel, et le peu que m’ont appris nos discussions trop brèves et trop boulot. Voila, je vous propose si vous n’avez rien d’autre de prévu, de vous inviter ce midi dans une brasserie, pas loin d’ici que je connais, au lieu d’aller au restaurant d’entreprise. Etes-vous d’accord ?

— Jean, je suis surprise je ne m’attendais pas à cela.

— Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas essayer de vous draguer, du moins pas aujourd’hui. De plus j’ai décidé d’inviter de temps en temps mes collaborateurs et collaboratrices, pour de meilleures relations dans le service, je commence par vous. Alors c’est oui ?

— Bon d’accord, je vous remercie, c’est un honneur que vous ayez pensé à moi pour inaugurer cette pratique..

— Je vous donne rendez-vous à 12h 20. A tout à l’heure. Je vous recommande par contre de ne pas encore en parler aux autres, vous savez les ragots vont vite. »

Jean raccompagne Fabienne à la porte qu’il ouvre, en en lui serrant la main, il lui dit, « Je vais vous faire parvenir le dossier si vous pouvez le regardez en priorité et m’apporter les résultats assez vite »

Fabienne, répond à peine à la secrétaire, qui lui demande si tout c’est bien passé « Oui, oui, juste un dossier à voir en urgence »

Elle retourne à son bureau, soulagée mais aussi embarrassée, cette invitation surprise, elle croit à peine au nouveau style de management, elle a peur d’être harcelée par son chef, pas parce que celui-ci lui déplait, il est bel homme dans la quarantaine aussi, elle sait qu’il est marié à une très belle femme, qu’elle a vu quelques fois et avec qui elle a échangé quelques mots lors de réceptions à l’entreprise, au moment de noël entre autre.

Elle a du mal à se remettre au travail, et à midi, elle passe aux toilettes se refaire une beauté et elle se rend au rendez-vous. Jean vient juste d’arriver quand elle entre dans la brasserie, il y a beaucoup de monde, pas le genre d’endroit pour un tête à tête amoureux, par contre la brasserie est assez éloignée de la boite pour ne pas risquer de rencontrer des collègues.

Le repas est agréable, Jean et Fabienne discutent, de tout et de rien, sur les dernières vacances, Jean demande des nouvelles des enfants, au café il se montre un peu plus indiscret, sur la vie privée de Fabienne et de Viviane sa compagne et comment réagissent les enfants à avoir deux mamans. Mais tout reste amical. Ils décident enfin de se lever, Jean prétend avoir un rendez-vous et qu’il ne repasse pas au bureau, Fabienne rentre donc seule, ce qui est plus discret.

Le soir elle raconte sa journée à Viviane qui ne voit pas de quoi s’alarmer. Quelques semaines se passent, les rapports entre Jean et Fabienne sont courtois sans plus, rapports normaux entre le chef et la subalterne. Un matin alors qu’elle doit porter un dossier à Jean pour une signature urgente, il lui dit, « Judith, ma femme vous a trouvée sympathique le mois dernier lors du pot de départ de notre responsable de la formation, elle n’arrête pas de me demander de vous inviter vous et votre amie, un soir à la maison. Je lui ai donné votre numéro de poste, elle va vous appeler dans la journée pour convenir d’un rendez-vous, elle sera très heureuse que vous veniez. »

Et sans lui laisser le temps de placer un mot, il a ouvert la porte, et salué Fabienne qui se retrouve encore une fois dans une situation embarrassante.

Effectivement en fin de matinée, le téléphone sonne, « Allo Fabienne ?

— Oui qui est à l’appareil ?

— Oh, Excusez-moi, Judith, la femme de Jean, mon mari a du vous dire que j’allais vous appeler.

— Oui effectivement.

— Vendredi soir, seriez-vous, vous et votre compagne, libres pour venir dîner à la maison.

— Heu, oui, il faut juste que je vois, si la baby-sitter pourra venir.

— Alors je note pour vendredi et je vous rappelle demain pour savoir si vous pouvez faire garder les enfants.

— Bon d’accord, à vendredi.

— Surtout c’est une invitation sans cérémonie, alors pas de folie.

— C’est entendu, au revoir madame,

— Non appelez-moi Judith.

— Au revoir Judith et merci. »

« Viviane la femme de mon chef nous invite vendredi, j’ai accepté, j’ai pas pu faire autrement, mais ça m’embête.

— Pourquoi chérie ?

— Pourquoi, nous invite-t-il tout d’un coup, depuis 6 ans qu’on travaille ensemble ? Tu ne vois pas qu’ils aient envie de partouzer.

— Et alors ça te gênerait peut être !

— Chérie, soit sérieuse. Avec mon chef !

— Bon ne t’en fais pas, on verra sur place, sa femme je l’ai vue une fois je me verrais bien lui faire des choses.

— Oh, tu es impossible, tu mérites des fessées.

— Attention, je suis plus forte que toi, et c’est toi qui vas te retrouver fesses nues, ma chatte.

— Qu’est-ce que tu attends, tu sais que j’en meurs d’envie, en plus si ça peut me déstresser.

— Alors couche-toi sur mes genoux et vite. »

Fabienne se couche sur les genoux de Viviane qui sans attendre commence à laisser tomber sa main sur les fesses encore couvertes de la jupe. Après un moment d’échauffement, elle soulève le bas de la jupe qu’elle roule et coince dans la ceinture, tout le postérieur est dégagé, seule la culotte, pour une fois, couvre les fesses, et la main retombe avec plus d’énergie et de rythme, le rouge commence à apparaître. Viviane commence à fatiguer, elle baisse maintenant la culotte qui termine sa course aux chevilles, la main caresse les fesses, comme pour admirer l’œuvre, des petites claques de temps en temps rappelle à la jeune femme allongée qu’elle n’en a pas fini, les claques deviennent plus nombreuses et se succèdent à un rythme plus rapide, maintenant Viviane y va de toute sa force, mais par moment elle retient sa main pour une caresse, suivie d’une claque cinglante du bout des doigts, puis de deux ou trois très sévères puis à nouveau une accalmie, l’art de la fessée est dans cette succession de phases douces et cruelles la rapidité et la lenteur, les coups sur la fesse droite et gauche. Fabienne commence à trembler. Les sons qui sortent de la gorge de sa chérie, Viviane les connaît, elle sait que la jeune femme va bientôt jouir. Encore une dizaine de tapes et Fabienne se tord de jouissance, Viviane caresse le postérieur rouge brique, elle aussi elle mouille, et pas par la transpiration due à l’effort. Maintenant elle oblige Fabienne à se relever et à aller au coin à genoux sans remettre de l’ordre dans ses vêtements, elle ouvre même le chemisier pour laisser nus les seins que ne couvre aucun soutien gorge. Fabienne est encore au coin les main sur la tête, la sonnette de a porte d’entrée retentit. « Reste comme tu es, ne bouge pas » dit Viviane qui va voir qui sonne à cette heure. Ce sont les voisins de palier, Lucette et Jean-Pierre.

— Entrez, je viens de finir de m’occuper de Fabienne. LIRE LA SUITE

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