Chanel, un sugar boy
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En bas, Jean-Eudes s’impatientait dans le séjour. Il en profita pour étudier avec plus d’attention l’intérieur de la maison. À l’évidence, Marie Claude avait cherché que son intérieur fut joli et accueillant. Cela respirait surtout le bon marché et le mauvais goût. Il ne manquait quasiment rien pour que cette demeure ne ressemble à un boudoir de courtisane. Tout y était : les voilages de gaze, les épais tapis de poils longs, les éclairages tamisés, les tableaux et les statues érotiques, jusqu’à un martinet abandonné sur une table basse. Un curieux martinet d’ailleurs, dont le manche était formé d’une série de boules de silicone noir de tailles progressives. Jean-Eudes s’en saisit, pour le porter à ses narines. Il sentait encore. Marie-Claude s’en était servie tout récemment et l’avait sans doute négligemment abandonné sur cette table, conclut-il. Par pure provocation, sans aucun doute. Sur qui l’avait-il utilisé ? Chanel lui vint immédiatement à l’esprit. Il voyait bien son esclave fouetté et sodomisé à la suite avec cet instrument. Décidément Jean-Eudes trouva cette femme aussi déconcertante qu’elle pouvait être abominablement perverse.
Il n’était pas au bout de ses découvertes, lorsque sur un petit meuble, posé en évidence, un feuillet dactylographié, protégé sous une pochette en plastique transparent attira son attention. Le titre à lui tout seul était déjà un programme et éveilla immédiatement son intérêt : « Les sept étapes de la sissification ». Il se mit à lire le document, à le traduire plus exactement, car une grande partie du texte était écrit en anglais. Ce bréviaire provenait sans aucun doute de copies d’écran, de sites qu’elle avait pu trouver sur le net, évoquant ce sujet où l’on y faisait l’éloge de cette forme d’humiliation subie et consentie par ces jeunes efféminés, faibles et lâches, qui n’appréciaient d’exister que sous la férule de femmes dominantes.
En préambule, il y était notifié un premier précepte qu’il traduisit assez facilement :
« Une bonne sissy est une sissy immature. Afin d’augmenter la dimension humiliante de cette transformation imposée, la sissy doit impérativement se sentir infantilisée. Cet impératif doit répondre à deux exigences : l’enchaîner à la condition de femelle docile, mais aussi de mineure irresponsable. Elle doit, à la fois, être placée sous tutelle et se sentir constamment brimée. Le but est qu’elle devienne pour son éducatrice un joli trophée. »
Décidément cette femme était extraordinaire. Non seulement elle avait entrepris, sans aucun doute depuis de longue date, la féminisation de son petit-fils, mais en plus elle avait consigné ses instructions par écrit à l’usage d’autrui. Cette femme était à féliciter, elle était vraiment extraordinaire, se dit Jean-Eudes en continuant sa lecture :
« Pour y arriver, sept étapes sont à mener : Première étape, Petticoat Discipline ».
Jean-Eudes traduisit par la discipline par le jupon. L’expression le fit sourire, mais il poursuivit la traduction de ce qu’il fallait bien considérer comme un excellent résumé de ce que devait être l’éducation d’une sissy :
« Cette discipline repose sur l’adage suivant : changer la forme, l’esprit suivra. Partant du principe qu’être une femme c’est avant tout être contrainte à porter des tenues, des accessoires, des chaussures spécifiques, d’adopter des attitudes, des comportements, des conduites appropriées à son sexe, l’éducatrice veillera à ce que le sujet ne s’affuble plus que de vêtements, de lingeries, de bijoux et d’accessoires féminins en toutes occasions. Il est indispensable également qu’il soit perché sur des talons suffisamment hauts de manière à étirer sa silhouette tout en faisant saillir davantage ses courbes, et ainsi respecter au plus près les canons esthétiques des modèles féminins hypersexués. Se jucher très haut est aussi l’occasion d’accentuer la fragilité du sujet. Il est également nécessaire, dès le départ, que la future sissy adopte les différentes obligations et devoirs d’une femme : s’épiler, se coiffer et se maquiller avec soin et constance. Enfin le poids doit rester l’ennemi de la sissy, et rien ne la rendra plus belle et surtout convaincante vis-à-vis d’autrui si elle maintient un corps mince et gracile. Une sissy, comme une top-modèle, doit être prête à s’affamer s’il le faut pour obtenir ou conserver le poids requis ».
Pour Jean-Eudes tout cela était frappé au coin du bon sens, mais il était toujours agréable de savoir qu’une femme partageait avec lui les mêmes orientations dans l’éducation qu’il fallait imposer à un androgyne comme Chanel. Il dut même reconnaître que cette femme avait encore plus de mérite, puisqu’elle était parente de son sujet d’expérience. Il continua sa lecture, curieux et impatient de connaître les recommandations suivantes. LIRE LA SUITE
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