L’apprentissage du cuir
par
popularité : 1%

I.
Âgé de 20 ans, je me prénomme Philippe. Avec le covide 19 je suis mes études par le biais d’internet. Je mesure un mètre quatre-vingts pour soixante-dix kilos, brun, yeux noirs légèrement étirés en amande, nez droit aux narines larges, bouche aux grandes lèvres. Comme je pratique régulièrement du sport, surtout de la course de fond, mes pectoraux plaisent autant que mon ventre musclé. Plus bas, ma bite est de dimension normale, dix-huit centimètres au gland épais. Beaucoup d’hommes, lorsque je cours, à poil sous mon short noir moulant comme adhérant à ma peau, se retournent pour reluquer mon cul aux globes bien musclés. Un de mes amants m’a dit un jour : « tu as un cul qui doit plaire aux amateurs de fessée »…
Je n’ai jamais essayé les rapports B. D. S. M. En revanche j’aimerais faire connaissance avec le cuir. Quand je vois un garçon avec un pantalon de cuir, cela m’excite. Du coup je m’en suis offert un assez moulant, fait sur mesure. J’ai découvert par internet un artisan tailleur dans mon arrondissement. Il a chargé David, un garçon de cinq ans de plus que moi, de prendre mes mesures, etc. Ce grand jeune homme blond me plaisait, aussi en payant un supplément, les essayages se feraient chez moi après la fin de sa journée de travail.
David se présente à dix-neuf heures à l’interphone de l’immeuble de mon appartement près de l’avenue Mozart à Paris. Je lui ai déverrouillé l’ascenseur qui conduit directement à mon appartement. Mes parents, retirés en province, m’ont laissé la disposition de leur trois cents mètres carrés qui occupe le dernier étage de l’immeuble qui leur appartient.
Je remarque que David porte un pantalon de cuir, j’admire son cul en le suivant après avoir fermé la porte, et dis :
— Deuxième porte à droite, elle est ouverte.
J’ai choisi le salon car il y a un grand miroir qui occupe la moitié d’un des murs. David dépose deux sacs en plastique sur la table, puis me fait face.
Je le regarde, son mètre quatre-vingt-dix meuble le lieu. Ses yeux bleus me fixent, interrogatifs.
Je souris et demande :
— Avant de commencer, désires-tu boire quelque chose ?
Dès le départ nous avions décidé de nous tutoyer ; David répond presque froidement de sa voix grave :
— Non. On verra après.
Il ouvre un des sacs, en sort un pantalon de cuir, puis l’autre, en extrait des épingles, un mètre ruban. Tout en procédant, sans tourner la tête, il commande, toujours froid :
Ôte ton pantalon, ce sera plus pratique…
Du coup je me mets à rougir, balbutie :
— C’est… C’est que…
Du coup David tourne la tête, lâche :
— Accouche, cesse de bégayer !
— Je ne porte… jamais de slip… Ce sera… pareil sous… ce pantalon de cuir.
Un sourire éclaire son visage :
— Et alors ? Tu crois que j’ignore que tu es fait comme moi. Alors baisse ton froc… A moins que tu ne préfères que je le fasse…
— Non ! Non !
Malgré ma gêne, je déboucle ma ceinture, défais mes boutons et laisse mon pantalon choir sur mes chevilles, le plie avant de le déposer sur une chaise. David me tend le cuir, me regarde alors que je l’enfile, sans trop de difficulté bien qu’il soit moulant. D’être nu devant lui me fait légèrement bander.
Quand j’ai fermé les boutons de la braguette et ceux de la taille, David s’approche, passe derrière moi, demande :
— Veux-tu que la couture te rentre dans les fesses ?
— Si possible, oui.
Il repasse sur mon côté gauche, me fixe droit dans les yeux quand je tourne la tête, dit :
— Vu ton appart, tu as des moyens…
Je reste coi. Il allonge rapidement le bras droit, me claque fortement les fesses :
— Réponds.
La surprise de son geste me laisse béat. Nouvelle claque. Ça m’irrite, mais ma langue est déliée :
— Oui… Mais je ne te permets pas…
Nouvelle claque, suivi de :
— Écoute-moi. Il serait mieux que tu commandes deux pantalons : celui-ci pour tes plans culs, un autre pour t’habiller…
David, sans se gêner, se place derrière moi, colle ses mains entre mes fesses, appuie sur la couture pour la faire pénétrer, puis remonte le haut du pantalon :
— Regarde-toi dans la glace, tu ne peux pas sortir comme ça sauf dans des clubs homos. Un autre, moulant comme le mien, mais quand même moins suggestif, serait parfait pour tes autres activités.
Je réfléchis rapidement à ce qu’il vient de dire. Pour aller assister aux concerts à la Maison de la Radio voisine ou à la Philharmonie de Paris (je suis abonné aux deux), un autre pantalon serait préférable, en effet. J’acquiesce :
— Tu as raison mais comment on va…
Nouvelle claque sur mon cul, David explique :
— Ne perd pas de temps en inutile discussion. Tu devais payer aujourd’hui, donc j’ai le terminal C. B., le prix est identique et…
— D’accord mais…
Deux claques cette fois. Il coupe :
— Que viens-je de te dire ?
Sa grande main se lève, menaçante, je lâche :
— De ne pas perdre de temps…
David baisse sa main :
— Parfait. J’enregistre ton paiement, car au cas où tu l’ignorerais l’heure figure sur le ticket. Après, nous pourrons discuter…
— D’accord. Je vais aller récupérer ma carte Visa.
Je commence à déboutonner mon pantalon de cuir, mais une nouvelle claque sèche m’interrompt :
— Reste comme tu es. Je prépare le terminal.
Par jeu, en quittant le salon, je remue le cul un peu plus que nécessaire ce qui me vaut :
— Ne joue pas à ça avec moi… Tu risques de le regretter. LIRE LA SUITE
ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)
OFFRE DECOUVERTE (1 jours) | ABONNEMENT 7 JOURS | ABONNEMENT 15 JOURS | ||
---|---|---|---|---|
ABONNEMENT 1 MOIS |
ABONNEMENT 3 MOIS |
ABONNEMENT 6 MOIS |
SE DESABONNER![]() |
OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)
Commentaires