La vie de 69 - Le temps d’après (Fin)

Chapitre 5 - Ultimes transformations
dimanche 12 décembre 2021
par  kingliart
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//Après avoir été modifiée en un objet sexuel, 69 doit revivre. Ces situations ne correspondent pas à la réalité. Dans la réalité, la soumission est entièrement consensuelle et doit le demeurer même lorsque les soumis(e)s acceptent de se faire humilier, torturer, modifier, marquer, enchaîner.... //

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Ce matin, j’étais encore perdue dans mes pensées. Personne n’était encore venu et cela m’avait étonnée. Si Nora ne vient plus très souvent, depuis cette dernière fois où mon Maître avait été si doux avec moi. C’est presque toujours mon Maître qui vient s’occuper de moi. Au moins pour détacher mes liens nocturnes, ou me nourrir, ou encore me regarder faire ma gymnastique. Cela peut-être le matin, ce que j’ai fini par redouter, ou dans la journée… Le matin, depuis quelque temps, il vient pour me cravacher, ou alors me fouetter, selon son humeur.

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Il aime se montrer sévère le matin, il en profite souvent pour « triquer la bouche de son esclave », ma bouche, et après me fourrer un bâillon épais et étouffant, m’entraver jambes ouvertes et m’assurer qu’il va labourer mon entrejambe. Ces moments-là, alors que je panique sous ses gestes précis et douloureux, je me sens d’une grande fragilité, j’ai peur au-delà du supportable. La douleur, les larmes et la bave qui m’a rempli la bouche sous l’effet de son sexe profondément enfoui dans ma gorge ne sont rien comparés à la peur que m’inspire la cravache très fine qu’il utilise pour « caresser » mon corps : il la fait glisser sur mes lèvres, les lèvres de ma bouche et aussi les lèvres de mon sexe. Il enfonce la pointe dans ma bouche humide avant de s’aventurer dans les plis de mon corps, sur ma peau hérissée comme la chair de poule, et hésiter longuement avant de me frapper avec précision et violence. Ce jeu peut durer longtemps. Parfois, il change d’outil, passe de la cravache à la canne de bambou qui laisse de grosses marques rouges sur mes cuisses, mais qu’il aime moins, car, dit-il, c’est bien moins versatile que la cravache ou le fouet. Il revient immanquablement à la cravache, beaucoup plus douloureuse dans ses mains que dans celles de Nora.

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Le corset me laboure les cotes, ma respiration est très courte, le bâillon m’empêche de respirer, de crier aussi. Crier est une façon simple de prendre de l’air. Mais là, je m’étouffe dans ma bave et ma peur. La douleur me libère à chaque coup, j’en ai la tête qui tourne. La peur, les coups me fatiguent, et de douleur et d’épuisement, je vais m’évanouir… je fais tomber ma tête, mes yeux fermés, je simule cet évanouissement pour échapper aux coups, mais il est doté d’un sens aigu de l’observation, car cela le fait rire et, d’un geste sûr et ample, il m’enfonce profondément le manche de la cravache en moi pour me « labourer de l’intérieur ». Surprise, je sursaute de peur autant que de douleur, je ne peux pas me retenir de hurler au travers de mon bâillon et il rit pendant qu’il fait tourner le manche en moi. Mon sexe brûle. Il retire le manche en observant que je suis « élargie, suffisamment pour recevoir un camion », dit-il en riant. « Alors, tu veux jouer à la belle endormie alors que nous jouons ensemble ? Mais ce n’est pas possible, tu le sais bien et pour cela tu seras… pu-nie — … pu-nie… » et chaque syllabe est ponctué d’un coup de cravache sur les points les plus sensibles de mon corps, l’intérieur de mes cuisses, la fente de mon sexe et mes tétons. LIRE LA SUITE

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Table des matières
Chapitre 1 — Régime oral 2
Chapitre 2 — Permanente douleur 11
Chapitre 3 — Les soirées 17
Chapitre 4 — Temps de repos 21
Chapitre 5 — Ultimes transformations 27
ÉPILOGUE 35

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Commentaires

Logo de kingliart
lundi 20 décembre 2021 à 15h11 - par  kingliart

Merci Henic.Toujours bon juge et impartial, qui me reprochait déjà de chosifier 69, sans son consentement.. HUmm, en effet, 69 a dépassé les bornes qui séparent l’humain du non-humain. Ma fin cruelle est « humaine ».
Malheureusement la réalité dépasse la fiction en matière de cruauté.
Je voulais juste préciser que j’ai été inspiré pour cette chute par un échange avec une bonne autrice de ce site (non, il ne s’agit pas de Christine en l’occurrence) à qui j’avais fait part de ma volonté de terminer ce récit, sans savoir comment le faire, et qui m’écrit :

Pour la pauvre 69, elle a déjà subi tant de choses monstrueuses, il est difficile d’imaginer une suite dans son abandon ou dans ses souffrances (ce qui m’avait beaucoup marquée était le travail incroyable réalisé dans sa bouche, êtes-vous dentiste ?).
Pour la faire évoluer je ne vois pas trop de solutions, et elle est déjà si « chosifiée », que faire de plus… La seule issue que je peux vous soumettre serait de la faire enfanter des jumelles ou des triplées si elle est encore fertile, en la prévenant que ses filles seront destinées à leur majorité sexuelle, à vivre la même terrible expérience, sauf l’une d’entre-elles sera placée ou vendue à une famille d’accueil… dans l’avenir elles pourraient se retrouver toutes ensembles chez leur mère 69 !
À l’occasion de leurs 18ème anniversaire par exemple, pour de nouvelles perversions…
Le consentement n’est plus très plausible à ce stade très avancé.... là elle aura le choix de préparer ses 2 filles près d’elle à leur triste avenir, ou d’attendre la date…
La fin proposée aurait été bien pire ! J’ai longtemps hésité d’ailleurs.... des triplés... géniale idée. Bon finalement se sera juste une enfant, une fille, parce qu’avec un garçon, ...

Logo de Henic
lundi 13 décembre 2021 à 20h53 - par  Henic

Cette histoire est cohérente avec la précédente. Elle est bien écrite et l’imagination qui a conçu tous ces sévices est pour le moins féconde, même si elle n’imagine que des choses inhumaines.
C’est ce côté excessif qui est « gênant », à moins qu’il soit l’antidote destiné à ce qu’on ne prenne pas l’histoire au sérieux ?
La fin est tellement abominable qu’elle en deviendrait presque risible si, malheureusement, les faits divers ne montraient pas trop souvent que les bourreaux d’enfants existent...