Nathalie ou la révélation

Arkhamon
dimanche 16 août 2020
par  Jeanne Franval
popularité : 1%
0 vote

J’arrive devant l’adresse indiquée, et vois ce qui peut ressembler à un manoir de petite taille, entouré d’un parc parfaitement entretenu et d’un mur d’enceinte de pierre. L’impression d’opulence est évidente, mais de cette opulence non tapageuse des vieilles familles. Comme nous en avions convenu lors de nos échanges, je rentre dans le parc jusqu’au perron. J’entre aussi silencieusement que possible dans le vestibule, et je constate avec grande joie que la poignée de la porte n’émet aucun bruit qui puisse me trahir, et que les gonds de la porte sont eux aussi parfaitement bien graissés. Le vestibule donne sur plusieurs pièces, mais il n’est pas question de me lancer dans une exploration en règle du manoir. Mon objectif est parfaitement clair, et qui plus est je sais où il est. Je défais mes chaussures et enlève mon blouson, pour ne garder que mon pantalon et ma chemisette. Je me dirige vers l’escalier de marbre et commence a monter la volée de marches. J’arrive sur un large palier, et sans erreur aucune me dirige vers la deuxième porte sur la gauche, qui conformément a mes instructions est grande ouverte. Je m’arrête un instant afin de me calmer et de donner à ma respiration un rythme lent et régulier. Lorsque le calme est revenu, je m’approche du pas de la porte, et le spectacle qui s’affiche a moi me retourne littéralement les sens : je n’en suis pas à ma première traque, mais cette proie-là, il me la faut, et dans les règles : une reddition nette, sans tricherie de ma part ni réticence de la sienne. Je dois reculer un peu et me mettre de côté afin une fois encore de ralentir les battements de mon coeur, et permettre a ma respiration de reprendre un rythme compatible avec le déroulement prochain des opérations. Mon métabolisme s’est remis au calme, je me redirige donc vers le pas de porte pour contempler a nouveau ce spectacle.Elle est là au milieu de la pièce et m’attend. Elle est magnifique, sculpturale, impériale. Elle a tout ce dont une femme peut rêver : la jeunesse, la beauté, et surtout cette pointe inqualifiable que certains nomment prestance ou grâce, et qui fait qu’une femme est simplement jolie - ou belle. La différence est de taille. La grâce est ce qui reste à la femme quand la beauté de la jeunesse s’en est allée. dit le gentleman. Il ne fait aucun doute que même a 50 ans, cette fille pourra se mesurer à des jeunettes de 20 ans sans avoir le moindre doute...Elle est là qui m’attend, et une grande émotion gagne le chasseur que je suis. Elle est splendide, bien au delà de ce qu’elle m’avait décrit dans ses messages. Un visage fin et délicat surmonte d’une épaisse chevelure noire ondulée, qui lui descend visiblement jusque dans le creux des reins. Le cou est gracile, simplement orné d’un petit collier assorti aux boucles d’oreilles. La robe met parfaitement en valeur son corps à damner un saint. Noire, elle accompagne idéalement son hâle appuyé, mais non ravageur, signe d’un raffinement certain. Les bretelles qui la retiennent sur les épaules sont d’or tressé très finement, et retiennent les deux pans de tissu qui recouvrent à peine sa poitrine opulente mais d’une tenue extraordinaire. Tout comme Madame, que j’avais rencontrée à mon entrée dans la carrière (voir ’MADAME’ du même auteur), cette poitrine constitue un défi a la loi de la pesanteur. Le décolleté est profond, et dévoile un nombril orne d’un délicat bijou. Les bras nus sont graciles mais nerveux. Le ventre est parfaitement plat et semble muscle. La taille est fine et contraste presque avec la poitrine importante. Sous la taille, la robe devient résolument provocante, car elle part en triangle pointe vers le bas, jusqu’à la cheville d’un côté, mais dégarnie jusqu’à la hanche de l’autre côté. Chaque pas doit dévoiler la jambe dans sa totalité ! Ce doit être un spectacle divin. Cette jambe qui m’est dévoile donne au mot perfection tout son sens tant elle est bien proportionnée. Le mollet légèrement contracté par les talons vertigineux de ses sandales a brides dorées, la cheville fine et délicate lui donnent une allure élancée au possible. Un bracelet orné de petits pendentifs orne sa cheville droite et rajoute au charme de ses sandales.Elle est là qui m’attend. Je lui avais dit que je passerais entre 14 heures et 14 heures 15, ou alors que je ne passerais pas. Tel était le marché...Elle est là qui m’attend, prête a se déchaîner...Elle est là qui m’attend, un bandeau noir sur les yeux, les mains derrière la tête et les jambes écartées de 30 centimètres...Elle est là qui m’attend prête à se donner a moi sans retenue... LIRE LA SUITE


ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


Entrez votre pass abonné

OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires