Balade aux Philippines 2

Chapitre 2 - Aventures dans les îles
samedi 28 janvier 2006
par  Alex Cordal
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Dans son bureau, Wuong avait allumé les écrans de contrôles. Il observait les quatre filles se déplacer à quatre pattes dans la paille. Elles étaient entièrement nues, et se comportaient comme des animaux en déambulant ainsi dans leur espace clos. C’était l’heure du repas, et Wuong aimait particulièrement les regarder à ce moment-là. Les filles connaissaient la présence des caméras de surveillance, c’est pour cela qu’elles s’appliquaient à respecter les règles même enfermées dans leur écurie.

La porte s’ouvrit. Tang, le Mélanésien, entra portant deux seaux au bout des bras. Tels des animaux affamés, les quatre femmes se précipitèrent vers lui.

– Holà ! Doucement les juments ! cria l’homme qui venait de se faire bousculer par l’une d’elles.

Il vida les seaux dans l’auge, puis sortit et referma la porte à clé. Les quatre têtes disparurent en même temps au fond du récipient de ciment pour saisir avec leurs mâchoires le riz collant que le palefrenier venait de déverser. Les mains restaient à l’extérieur, il était interdit de s’en servir pour manger. Transgresser la règle, et c’était la punition assurée. La vidéo était là pour contrôler.

Les yeux rivés sur l’écran, Wuong savourait le spectacle. Avec sa télécommande, il avait braqué la caméra sur les quatre splendides paires de fesses. Il ouvrit sa braguette et sortit son sexe mou. Il entreprit de se masturber. Il zooma sur Flora, où plus exactement sur le monumental postérieur de Flora. C’était le plus gros des quatre, son préféré. Les deux lettres PI, marquées sur la fesse droite, témoignaient de l’appartenance à Pleasure-Island. Wuong manœuvra le joystick pour faire alternativement des plans rapprochés de l’anus et de la vulve épaisse qui débordait de l’arrière des cuisses.

Pendant qu’elles mangeaient, les femmes profitaient de l’auge qui cachait leurs visages pour échanger quelques mots, car elles n’avaient pas non plus le droit de parler.

– Tu vas mieux, Nancy ? chuchota Flora.

– C’est pas génial, répondit la brune. Je n’ai aucune force. J’espère qu’il n’y pas de client pour moi cet après-midi. Je serais incapable de tirer le sulky.

– T’en fais pas, la rassura Flora. Mange, reprends des forces et tout ira bien !

La grosse blonde ne croyait pas le moindre mot de ce qu’elle avançait, mais il ne fallait pas démoraliser Nancy. Elle était certaine que sa compagne était malade. De quoi ? Personne ne le savait. Ce qui était certain, c’est qu’elle ne resterait pas longtemps ici. Elle finirait jetée comme nourriture aux requins, comme ses prédécesseurs. Elle n’aura pas tenu bien longtemps pensa Flora, elle qui entamait sa troisième année à Pleasure-Island. Ses deux autres compagnes étaient des indigènes d’une île voisine. Elle les avait vues arriver. Habituées à des conditions de vie difficiles, l’adaptation semblait avoir été réussie pour elles.

Wuong sentit l’orgasme monter en lui. Les yeux rivés sur le gros cul, il espérait que Flora ne terminerait pas son repas avant qu’il n’éjacule. Si l’énorme postérieur disparaissait de l’écran, il pourrait dire adieu à la jouissance. Son bras s’activait de plus en plus fort sur son pénis désespérément flasque. Le fauteuil et le bureau vibraient au rythme de la cadence que le Chinois imposait à son poignet. Enfin, il sentit le bien-être l’envahir. Il râla. Les yeux révulsés, il laissa sa tête retomber sur son épaule.

Le propriétaire de Pleasure-Island reprit ses esprits. Il essuya les quelques gouttes de sperme qu’avait daigné cracher son sexe, puis éteignit les télévisions et se remit au travail. Un bateau d’« invités » - on appelait ainsi les clients à Pleasure-Island - devait arriver tout à l’heure.

Wuong était chinois. Il avait eut l’idée, une dizaine d’années auparavant, de monter cette entreprise de tourisme sexuel dans cette île du Pacifique. Mais attention, rien à voir avec les charters qui partaient pour la Thaïlande emmenant des mâles occidentaux faire les trottoirs et les salons de massage de Bangkok. Non à Pleasure-Island, la clientèle était triée sur le volet, elle payait cher, très cher, mais les prestations étaient à la hauteur des tarifs. Les prostituées étaient rigoureusement sélectionnées. Chaque invité choisissait son hôtesse, une prostituée attitrée qui vivrait à ses côtés pendant toute la durée du séjour. Elle était à son entière disposition à toute heure du jour et de la nuit. Que le besoin soit sexuel pour une envie de fellation par exemple, ou matériel pour commander à boire ou à manger, la fille était là, toujours disponible.

Le Chinois avait aussi intégré de nombreux spectacles dans le séjour. Du simple numéro de music-hall jusqu’au vivant tableau sadomaso, en passant par les danses érotiques et les combats de femmes, les invités avaient de quoi se satisfaire. D’ailleurs beaucoup revenaient, et ils étaient les meilleurs commerciaux de Pleasure-Island. Ils recommandaient des amis, car on ne pouvait devenir invités de Pleasure-Island que par parrainage. Wuong était ainsi assuré d’une clientèle haut de gamme.

La dernière trouvaille du Chinois remontait à deux ans et demi. C’était les ponygirls, des femmes transformées en chevaux. On attelait la ponygirl à un sulky, comme dans les courses de trot, une petite voiture légère composée d’un siège monté sur deux roues et de deux brancards que tirait la femme-jument. Les invités pouvaient ainsi se promener sur l’île, seuls ou en compagnie de leur prostituée. Les balades duraient parfois de longues heures, et le relief vallonné de l’île nécessitait que les ponygirls soient des femmes solides et puissantes.

Il y avait en permanence quatre ponygirls que Wuong faisait traiter comme des bêtes, alors qu’il avait une certaine considération pour ses prostituées. Flora, avait été la première ponygirl de l’île. Récupérée auprès d’un souteneur de Manille qui devait de l’argent à Wuong, Flora, ancienne putain qui ne faisait plus recette, était d’une robustesse étonnante. Et depuis, elle s’était même endurcie à la tâche. C’était de loin la plus forte et la plus grosse de toutes les ponygirls qui était passées sur l’île depuis deux ans. Car il y en avait eu des ponygirls ! Certaines étaient mortes à la tâche, d’autres avaient carrément été liquidées à cause de leur incapacité à tenir leur rôle. Wuong ne faisait pas de sentiment.

La plupart du temps, Wuong se procurait ses ponygirls par son réseau de relation. C’était soit des indigènes achetées directement à leur tribu, comme deux des pensionnaires actuelles, soit des filles paumées ou solitaires, n’ayant plus de liens avec leur famille. Nancy était le dernier exemple en date.

Le Chinois privilégiait la robustesse à la beauté. Il préférait une femme pas très belle, mais charpentée et musclée, à une incomparable vénus incapable de tirer un sulky. En effet, pour le charme et la séduction, il y avait les hôtesses. À chacune son « métier ».

°°°°°°°

Dès son arrivée, après avoir choisi son hôtesse, Martin Golden avait réservé un sulky. Martin était un habitué de Pleasure-Island. Immensément riche, il ne regardait pas à la dépense pour venir se détendre quelques jours sur l’île paradisiaque. À son grand regret, il ne pouvait pas se poser sur Pleasure-Island avec son jet privé. Il terminait le voyage en bateau comme tout le monde. Il avait pourtant demandé à Wuong qu’il connaissait bien, la création d’une piste d’atterrissage, mais le Chinois tenait à garder son île peu accessible. Ce qui s’y passait exigeait beaucoup de discrétion, même s’il savait acheter la bienveillance des autorités de la petite république dont dépendait l’île.

Martin s’installa sur le siège du sulky que Tang le palefrenier venait de préparer. Son hôtesse monta à son tour. Devant lui, la ponygirl se tenait droite, les mains menottées dans le dos. Les deux brancards étaient fixés à sa ceinture. Le dense harnachement de cuir semblait habiller la femme pourtant entièrement nue. Les lanières parcouraient le corps dans tous les sens, du collier qui enserrait le cou jusqu’aux cuisses en passant autour de la poitrine, et en se croisant sur les reins et sur le ventre laissant visible le pubis lisse parfaitement épilé. La tête n’avait pas été oubliée, outre les œillères qui réduisaient le champ de vision de la ponygirl, un mors extrêmement serré lui écartait les mâchoires. Un plumet planté au sommet du crâne terminait le déguisement chevalin.

Le milliardaire saisit les rennes d’une main et le fouet de cocher de l’autre.

– Hue, cocotte ! lança-t-il en complétant l’ordre d’un claquement de fouet.

Flora se pencha vers l’avant pour tendre les attaches de la ceinture. Le démarrage fut difficile. Les véhicules avec deux passagers étaient toujours pénibles à ébranler. La ponygirl banda ses muscles. Martin sentit le sulky bouger. Il remarqua en même temps le mouvement saccadé des grosses fesses que les premiers pas venaient de faire remuer. Puis, le balancement devint régulier dès que l’attelage prit son allure de croisière.

Flora avançait en levant les genoux. Elle avait appris à marcher ainsi, lors de son dressage. Toutes les ponygirls subissaient un apprentissage à leur arrivée à Pleasure-Island. Les plus dociles apprenaient vite, alors que les plus récalcitrantes mettaient un peu plus de temps et faisaient connaissance avec le fouet de Tang et les punitions. En final, toutes pliaient et devenaient d’obéissantes juments qui savaient tirer les sulkys, manger dans une auge, se comporter comme des animaux et se soumettre à bien d’autres humiliations.

À chaque pas, les clochettes tintaient. Elles étaient suspendues aux anneaux qui transperçaient de nombreuses parties du corps de la ponygirl. Les piercings les plus visibles étaient ceux du nez et des mamelons. Mais d’autres avaient aussi été implantés dans les parties sexuelles parfaitement épilées. Deux anneaux traversaient les grandes lèvres, et un troisième transperçait le clitoris de part en part. Ces ornements apportaient une touche de décoration supplémentaire dont les ponygirls se seraient bien passées. LIRE LA SUITE

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