ÉPISODE 13

Encore complètement hébétée et épuisée par ce que je viens de vivre, je vous laisse me ramener chez moi sans pouvoir articuler un mot. Les sensations que j’éprouve, alors que je reprends peu à peu pied dans la réalité, sont contradictoires. Plaisir de vous avoir satisfait et révolte pour ce que vous m’avez fait subir qui maintenant, l’exaltation passée, me remplit de dégoût.
Vous m’avez avilie, offerte, tel un simple objet, et pourtant je n’arrive pas à vraiment vous en vouloir de cette humiliation publique. En fait, je suis partagée entre le désir de vous aimer encore davantage et celui de vous haïr. Entre le désir de m’abandonner complètement quitte à abdiquer toute identité, peut-être pour mieux me retrouver, et celui de m’enfuir loin de vous et de ce vertige qui m’attire comme un papillon est attiré par la lumière qui causera sa perte !
Arrivée chez moi, je n’ai qu’une idée en tête, prendre un long bain et me nettoyer enfin de la salissure que ces hommes ont déposée sur moi et en moi et, surtout, dormir. « Je suis si fatiguée, Maître. »
Mais la soirée n’est pas totalement terminée. Revenue, après une rapide douche, dans le salon je vous vois, en compagnie d’Isa, confortablement installé dans le canapé, sirotant un verre, sans même avoir songé un seul instant à m’en préparer un, me dis-je le cœur serré. Je me positionne instinctivement devant vous en pause de soumission, debout, jambes écartées, main derrière le dos et tête baissée et attends vos instructions pour la nuit.
Vous me montrez sur la table basse du salon un paquet cadeau que vous me demandez d’ouvrir. Mon cœur tressaille de joie. Un présent pour moi ! J’en oublie immédiatement mon abattement. Je m’agenouille devant la table et ouvre lentement le paquet faisant durer l’instant si merveilleux de la découverte. Je découvre alors un magnifique collier en cuir noir, symbole de mon appartenance.
—  Ho ! Merci Maître. Je suis si heureuse que vous me jugiez enfin digne de porter cette marque de soumission.
Par ce collier que vous m’offrez, vous m’acceptez comme votre esclave. Je suis comblée au-delà de toute description. Je m’approche à genoux de vous et un long frisson me parcourt lorsque je sens vos mains refermer autour de mon cou ce collier de servitude. Dorénavant, je vais porter à la vue de tout le monde, sans honte, ce signe de possession que je revendique.
—  Maître, comment vous remercier ?
—  Ce soir tu as été remplie par d’autres que moi. Je l’ai voulu et c’est pour cela que je ne te punirai pas. Je voulais savoir ce que tu étais capable d’endurer. Tu t’es bien comportée et tu as fait honneur à ma réputation. C’est la raison pour laquelle je t’offre ce collier. Mais j’accepte tes remerciements. D’autres épreuves t’attendent. Je compte sur toi pour les surmonter aussi bien et ainsi te montrer digne d’être ma soumise.
Complètement subjuguée et comblée par les mots que vous venez de prononcer, je me saisis de votre main que je baise avec dévotion.
Mais vous vous levez déjà et vous apprêtez à partir. Vous me dites qu’à partir de ce soir, nous allons passer dans une phase plus active de mon dressage et qu’Isa va rester avec moi pour parfaire mon éducation. Je vous écoute me donner vos instructions pour la semaine. Je suis un peu inquiète, il y a encore tant d’incertitudes et d’imperfection en moi et j’ai tellement peur de ne pas me montrer à la hauteur de vos attentes et de vous décevoir.
Pour commencer, vous demandez à Isa de refermer autour de mes reins ma ceinture et d’y fixer les plaques équipées du gode et du plug que je devrai conserver pendant toute la semaine plantés en moi. Mon vagin et mon cul sont tellement irrités des assauts répétés qu’ils ont dû endurer tout au long de la soirée qu’en dépit de tous mes efforts, je ne peux retenir une plainte lorsque Isa enfonce fermement les deux olisbos en moi. Vous froncez les sourcils d’un air désapprobateur. LIRE LA SUITE