MAÎTRE et soumise

Episodes 17 à 19
dimanche 18 décembre 2022
par  Christine Arven
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ÉPISODE 17

De retour à l’appartement, Isa m’ordonne de me déshabiller et, après avoir retiré ma ceinture, m’entraîne vers la salle de bain où elle entreprend de me laver minutieusement. Ses doigts virevoltent sur moi, légers, doux, câlins. J’ai la sensation de redevenir une enfant et je me laisse faire ronronnant de bien-être. Mes inquiétudes, mes interrogations s’évaporent. Je suis bien… Ses mains badigeonnées d’un gel douche à la suave senteur de vanille glissent sur mes épaules, mon dos, mon ventre, mes hanches, mes fesses, et enduisent tout mon corps d’une mousse épaisse et odorante. Elle prend un malin plaisir à me pincer tendrement le bout des seins faisant légèrement tourner entre son pouce et son index mes mamelons qui, sous le traitement qu’ils subissent, durcissent et se dressent. Je lui souris, parfaitement détendue.
Isa me fait m’incliner en avant et ses doigts couverts de mousse parfumée écartent mes lèvres, papillonnent sur mon clitoris qu’elle griffe délicatement de ses ongles soigneusement manucurés, s’introduisent dans mon vagin, dans mon cul qu’ils fouillent doucement, profondément.
Je me laisse faire heureuse qu’Isa s’occupe ainsi si bien de moi et peu à peu je sens le désir naître en moi. Un frémissement me parcourt alors que les doigts d’Isa se font plus insistants.
—  Interdiction de jouir, me murmure-t-elle, tu dois apprendre à maîtriser ton plaisir.
—  C’est si difficile, Madame.
—  Je sais… mais tu dois apprendre…
Ses mains continuent leur tendre travail sur mon corps qui s’embrase. Des étincelles de plaisir me transpercent.
—  Retiens ta jouissance… me répète-t-elle.
—  C’est si bon, Madame… Je…
—  Chuttt…
Je suis si près de la jouissance. Je me concentre essayant de penser à autre chose, n’importe quoi qui me permette d’oublier les doigts d’Isa sur moi qui, toujours, me caressent de plus en plus voluptueusement.
Mon corps se crispe sous la tension que je lui impose. Désespérément, je me contracte, mais loin d’apaiser le feu qui m’habite, cela ne fait que le renforcer. Soudain, sans que n’y puisse rien, dans un pitoyable gémissement de reddition, je me laisse aller toute digue rompue et le plaisir jaillit et fuse décuplé par le joug que je lui ai vainement imposé.
Je suis encore haletante et les yeux clos, nageant dans un doux bien-être, lorsque je sursaute violemment. Un jet d’eau froide me submerge. Je m’ébroue et essaye en vain d’échapper, en me blottissant au fond du bac, au flot glacé qui tombe en trombe sur moi.
—  Ça, c’est le traitement que méritent les chiennes en chaleur qui ne peuvent se retenir, me dit Isa d’une voix où toute tendresse a disparu.
Je grelotte tout plaisir brutalement éteint sous la douche gelée qui m’asperge.
Lorsqu’enfin le déluge prend fin, je suis frigorifiée, mais je sais que la punition est juste et je n’en veux pas à Isa. Je dois apprendre à contrôler mon corps. Je suis l’esclave de mon Maître, pas de mes désirs.
Tendrement, Isa me frictionne énergiquement dans une grande serviette de toilette pour me réchauffer et je lui lance un regard reconnaissant alors qu’elle dépose un doux baiser sur ma joue. Puis, après m’avoir remis ma ceinture et mon collier, elle m’entraîne, nue, me tirant par la laisse hors de la salle de bain.
Arrivée dans le salon, Isa m’ordonne de m’agenouiller devant elle, la tête inclinée et les mains jointes derrière le dos.
—  Maintenant, je veux que tu me fasses le rapport de ton après-midi avec l’ami de ton Maître. Tu dois me dire très exactement ce qui s’est passé et comment.
Je la regarde indécise, j’ai un peu honte de devoir faire ce récit, mais je m’exécute les yeux baissés. Comment pourrais-je cacher quoi que ce soit à Isa et, plus encore, à mon Maître adoré ? Tout ce qui m’arrive et que je vis leur appartient de plein droit ! Je n’ai plus aucune vie privée ! Je dois me faire à cette idée qui m’affole et me ravit tout à la fois.
Lorsque j’ai fini mon récit, je lève les yeux et je m’aperçois qu’Isa me regarde avec un air réprobateur.
—  Tu dois savoir que si tu dois obéissance à ceux ou celles à qui ton Maître a choisi de te prêter et que chacun peut faire ce qu’il désire de toi, seul ton Maître peut pénétrer ton cul. C’est sa propriété privée et exclusive. On peut y mettre ce qu’on veut dedans, objets, légumes… n’importe quoi d’autre ! On peut le dilater à l’extrême… Mais, martèle-t-elle sévèrement, tu ne peux recevoir que la queue de ton Maître sauf s’il t’ordonne expressément le contraire. Il en est d’ailleurs de même pour le sperme. Tu ne peux et ne dois boire que celui de ton maître.
—  Mais, Isa… je croyais que....
Elle me coupe.
—  Il n’y a pas de mais qui tienne, tu aurais dû le savoir et te refuser. Ton Maître à qui je vais faire le rapport de ton inconséquence décidera de la nature et de la dureté de ta punition ! D’autant plus, et ça c’est totalement inadmissible, que tu n’as pas pu t’empêcher de jouir.
—  Pourtant, Madame, l’autre soir au restaurant… tous ces hommes qui…
—  Cela n’a rien à voir, m’interrompt-elle. Ton Maître était présent et t’observait.
Confusément, je me dis que tout cela est bien injuste. Je me souviens que mon Maître m’avait punie pour avoir laissé le vendeur de ma ceinture de chasteté jouir dans ma bouche. Pourtant, Maître était là aussi ! Alors ? Je comprends soudain que, quoi que je fasse, mon Maître a toute latitude pour me sanctionner à sa convenance. Je suis convaincue que, si je m’étais refusée à l’ami de Maître JL, j’aurais été punie pour ne pas lui avoir donné entière satisfaction. Mais je dois m’accommoder de cette situation même si elle me semble injustifiée. Vous êtes le Maître et avez tous les droits sur moi votre soumise !
Je me sens néanmoins glacée par le verdict et une sourde angoisse m’envahit assortie d’une grande tristesse d’avoir pu vous décevoir et de vous avoir mécontenté, Maître. Je veux tellement être en tout point ainsi que vous souhaitez que je sois et vous satisfaire. Je me rends compte que cela va être très difficile. Mais déjà Isa se lève et m’ordonne d’aller mettre ma tenue de soubrette et de préparer notre repas.
Alors que je suis dans la cuisine, je l’entends s’affairer dans l’appartement. Anxieuse, je me demande ce qu’elle est en train de concocter...... LIRE LA SUITE


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