Lynne par Just Another Bloke

2° partie - Chapitre 19 et 20
mercredi 11 mai 2022
par  Henic
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28 votes

19. La Société

Je n’avais pas pensé que mon mari divorcerait, mais il était évident qu’il ne voudrait pas rester marié avec moi maintenant, pas après toutes les choses que j’ai faites, et ce que je suis devenue. L’idée du divorce ne me bouleverse pas ; mais je me retrouve à me demander laquelle des trois femmes qui me regardent sera la première à lui mettre ses griffes dessus.
Je suis prise dans un tourbillon d’émotions et de pensées contradictoires ; même si je suis descendue aussi bas que possible, je me sens comme pensant qu’il ne leur est pas possible de m’humilier plus que cela ; mais e devrais me douter du contraire. Je suis distraite par les trois femmes devant moi et je ne la remarque pas derrière moi jusqu’à ce que je sente ma jupe bouger et son nez froid sur mon cul.
Un sentiment d’effroi absolu m’envahit lorsque je sens la langue de Princesse entre mes fesses. J’entends les trois femmes haleter d’horreur et de dégoût ; et ma tête s’affaisse devant moi sous le poids de la honte totale.
« Oh, c’est dégueulasse ! Dit l’une d’elles. »
Un chœur d’insultes et de gémissements de dégoût résonne autour de la véranda ; J’entends l’une d’elles marcher, presque courir, pour quitter la véranda, loin de la chose dégoûtante qu’elle ne peut plus supporter de regarder.
Alors que tout cela se passe devant moi, la langue de Princesse trouve entre mes jambes l’ouverture mouillée qu’elle aime tant et malgré tout, mon corps lui répond.
« Tu aimes ça, n’est-ce pas Lynne ? »
Les paroles de la Maîtresse sont lentes et délibérées.
« Oui Maîtresse, haleté-je, j’adore ça. »
Je les regarde en parlant. La Maîtresse veut que je m’humilie encore plus devant ces femmes, et je veux aussi profiter de l’humiliation. Je me force à les regarder tandis que Sam se détourne et s’enfuit de la scène de dépravation, tout comme Niki juste avant. Il ne reste que Kate, celle que je déteste le plus.
Je sais depuis longtemps qu’elle veut me prendre mon mari, qu’elle pense qu’elle est meilleure que moi ; mais elle n’a jamais pensé qu’elle gagnerait comme ça ; elle n’a jamais réalisé à quel point elle est vraiment meilleure que moi.
Je ne sais pas ce qui me pousse le plus rapidement vers l’orgasme, la langue de Princesse ou l’expression sur le visage de Kate, mais après avoir été refoulé pendant si longtemps, il n’y a presque plus moyen de l’arrêter maintenant.
« Puis-je jouir s’il vous plaît, Maîtresse… ? haleté-je en plaquant mon visage au sol pour attendre l’orgasme dont j’ai tant besoin.
— Viens ici, Princesse, appelle la Maîtresse. »
Et je laisse échapper un gémissement faible et pathétique ; elle me le refuse encore.
« S’il vous plaît… Supplié-je doucement, désespérément.
— Peut-être qu’on te laissera jouir, Lynne, mais pas avec sa langue : tu as eu cette opportunité hier et tu l’as déclinée. Tu peux te faire jouir avec la brosse à récurer, si Kate t’en donne la permission. Mais c’est à Kate de décider si tu peux jouir ou pas. »
Je regarde la brosse à récurer que ma main serre comme un étau pendant que j’endure encore une fois la torture du déni.
« S’il vous plaît Kate, puis-je jouir ? Puis-je faire jouir... S’il vous plaît… ? »
Je lève les yeux vers Kate tandis que je la supplie de me laisser mettre fin à ma torture. Son visage est rouge et ses yeux sont pleins de lubricité. Elle apprécie mon humiliation beaucoup plus qu’elle ne le pensait ; je souris quand je vois le regard dans ses yeux, je sais qu’elle veut me regarder jouir.
« S’il vous plaît, Kate… S’il vous plaît… »
Je suis toujours à quatre pattes à quelques mètres d’elle, en train de la regarder. Elle m’apostrophe avec véhémence :
« Vas-y, petite perverse. Fais-le !
— Merci Kate. »
Je roule sur le dos, soulève le devant de ma jupe et appuie les poils rugueux de la brosse contre la chair chaude et humide entre mes jambes. Je halète sous la secousse de plaisir qui parcourt mon corps. Les doigts raides en nylon de la brosse sont grossiers et épais, et ils s’enfoncent dans la peau douce de ma chatte lorsque je me frotte avec ; mais cela m’amène très vite à la limite. Je gémis bruyamment :
« Je vais jouir Kate. Je vais jouir… Oh mon Dieu, Kate : je jouis… ! »
Je regarde dans les yeux de Kate jusqu’au moment où mon orgasme me saisit ; mais une fois qu’il s’est emparé de moi, le plaisir est si intense, si féroce, que je ne suis consciente de rien d’autre que des vagues d’extase qui me submergent. Je crie, gémis et me débats sur le sol tandis que les vagues de plaisir continuent à venir tandis que je jouis sans discontinuer.
Quand cela s’achève, je m’allonge sur le sol, maculée de sueur et de cyprine, et essoufflée par l’effort que mon corps a subi.
Peu à peu, je reprends conscience des images et des sons autour de moi ; la première chose que je vois est le visage de Kate, et la première chose que j’entends est la voix de la Maîtresse :
« As-tu déjà bénéficié du plaisir prodigué par une autre femme, Kate ? »
Kate est dans un état second, perdue dans son petit monde, le visage rouge d’excitation et de nervosité. Elle ne répond pas, ou ne peut pas répondre, elle reste simplement à me regarder avec ce regard sur son visage.
« Montre-lui Lynne. »
Je me déplace rapidement à quatre pattes et je passe ma langue sur le dessus de ses chaussures et à l’intérieur de ses chevilles. Je pousse sa jupe en jean plus haut pendant que ma langue remonte le long de ses jambes jusqu’à la peau douce de ses cuisses. L’entrejambe de sa culotte est trempé. Elle gémit bruyamment lorsque je lèche le contour de ses lèvres à travers sa culotte mouillée.
« Non… Ne fais pas ça… »
Kate halète désespérément, mais elle ne recule pas, elle ne bouge pas. Je tire l’entrejambe humide de sa culotte d’un côté et poignarde son clitoris gonflé avec ma langue. Kate dit frénétiquement en regardant la Maîtresse :
« Dis-lui d’arrêter.
— Mets ta langue en elle, Lynne, dit alors la Maîtresse qui saisit les poignets de Kate pour l’empêcher d’essayer de me repousser.
— Oh mon Dieu, non… Ne le fais pas, gémit Kate. »
Mais elle s’appuie bientôt elle-même contre mon visage et chevauche ma langue. LIRE LA SUITE




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Commentaires

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jeudi 12 mai 2022 à 13h24 - par  de Perry

La « Société Pauline Réage », ça il fallait y penser. Surtout pour un auteur étranger. Sympathique hommage à Dominique Aury et à son compagnon Jean Paulhan. A part cette fantaisie, comme sa première partie, le roman se laisse lire bien réhaussé par les SUPERBE traduction et adaptation de Henic. Sylvain.