Le palais
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Lorsque Léa se réveilla et regarda autour d’elle, elle fut stupéfaite. Le décor dans lequel elle se trouvait lui était totalement inconnu. Elle reposait sur un grand lit, dans une chambre luxueuse. Comment était-elle arrivée là, elle n’en savait rien. Elle gardait le vague souvenir d’une soirée à laquelle elle avait été invitée, son départ de la fête et sa montée dans un taxi qui à ce moment-là s’était présenté devant elle. Puis plus rien, un trou noir. Elle tourna la tête : assise sur un siège à côté du lit, une jeune femme la regardait en souriant. Elle était apparemment d’origine nord-africaine, avait les cheveux et les yeux noirs, et ses traits étaient très fins. Elle était vêtue d’une simple tunique blanche.
Léa se sentit prise de panique. Elle comprit très vite qu’elle connaissait un sérieux problème. Son jeune âge, elle venait d’avoir vingt ans, l’empêchait de résister à l’état de panique qui peu à peu l’envahissait.
« Où suis-je, et pourquoi suis-je ici ? » questionna-t-elle.
Dans un français impeccable, la jeune femme lui répondit :
« Tu te trouves dans le palais du prince, mon maître. Il t’avait entrevue dans un gala auquel tu assistais et était tombé amoureux de toi. Il avait alors mis quelqu’un sur tes traces afin de connaître tes habitudes, qui tu étais, ce que tu faisais. Une fois obtenus les renseignements voulus, il t’a simplement fait enlever par ses hommes. Te faire pénétrer dans un taxi qui te guettait fut facile. T’endormir le fut également. Le taxi te mena alors à un petit aéroport privé où l’attendait l’avion privé de mon maître. Cette nuit, tu fus débarquée, toujours inconsciente, à un petit aéroport situe à cinquante kilomètres d’ici où tu fus ensuite amenée dans une des voitures princières. »
Léa comprit alors qu’elle était désormais prisonnière dans un pays qu’elle ne connaissait même pas
« Mais qu’attend ton prince de moi ?
— Oh, c’est très simple, il veut faire de toi sa favorite. Peut-être même t’épousera-t-il un jour, mais ce n’est pas prévu pour l’instant. Il t’a confiée à moi, qui suis une de ses concubines et le sers depuis maintenant depuis deux ans. J’étais auparavant une des vingt concubines de son père dont mon prince a hérité après le décès de ce dernier. Je suis chargée de t’instruire sur tout ce que tu pourrais me demander. Ne t’étonne pas si je parle français. Il y a huit ans déjà, j’avais comme toi été enlevée, dans un petit village du Maroc, et parle couramment ta langue. Comme le prince d’ailleurs qui a fait toutes ses études en Europe et est devenu un excellent polyglotte. Tu pourras bientôt le constater.
— J’espère. Mais dans quel pays suis-je ?
— Je n’ai pas le droit de te le dire avec précision. Disons que tu te trouves dans un petit état, un pays très éloigné de celui où tu vivais, et sur lequel mon maître a tous les pouvoirs. Cet état fait partie d’une importante nation, mais a su conserver une certaine forme d’indépendance. Le palais où tu te trouves est situé au cœur d’une vaste jungle dont il est protégé par de hautes murailles. La ville la plus proche se trouve à plus de cinquante kilomètres, et il est impossible d’y arriver autrement qu’en voiture. Cette jungle est le refuge de plusieurs tigres et est infestée de serpents. Les quelques rares prisonniers qui ont tenté l’évasion n’ont pas pu y survivre. S’évader d’ici est quasiment impossible. Les murs d’enceinte sont sévèrement gardés. Fais-toi donc directement à l’idée que tu ne sortiras pas de ce palais. Celui-ci vit en véritable autarcie. Des puits artificiels assurent son approvisionnement en eau, et son électricité lui est fournie par une petite centrale moderne. Le prince dispose donc de tout le confort. Dans ce palais vivent en permanence plus de quatre cents personnes. Les militaires qui assurent la garde sont près d’une centaine. Les esclaves, masculins et féminins, sont également très nombreux. L’entourage immédiat du prince compte une trentaine de personnes parmi lesquels des ministres et des informaticiens. Il y a également deux médecins et deux chirurgiens. Le palais contient également un dispensaire avec une salle d’opération. Puis, il y a encore le zenana dont avait hérité le prince. Il y a là une vingtaine de femmes dont jusque hier je faisais partie. Aucune d’elles ne dépasse trente ans et tu ne seras pas surprise d’apprendre qu’elles sont toutes fort jolies. Le père de mon maître actuel avait fort bon goût, et la jeunesse des femmes qu’il se choisissait était le principal critère de ses choix. La fortune de mon maître est énorme : je sais qu’il possède quelque part dans la jungle une mine dont il a su cacher l’emplacement, et dont les rubis qu’il y extrait lui permettent de mener sa fastueuse existence. Mon prince a par ailleurs été déjà marié, mais son épouse est morte en couches après lui avoir donné un fils, Salim. Ce dernier âgé maintenant de seize ans termine ses études en Angleterre et vient chaque année passer ses vacances ici. Dans quelques années, son retour ici sera définitif. Autre chose : dès demain commencera ta formation dont je suis désormais responsable. Tu devras d’abord passer une visite médicale complète. Je vais maintenant t’amener à l’appartement qui a été aménagé à ton intention et dans lequel se déroulera maintenant une bonne partie de ta vie. Lève-toi et suis-moi ! »
Léa ne put qu’obéir. Après avoir traversé de nombreux couloirs, elles arrivèrent devant une lourde porte.
« Voilà ton domaine, j’espère que tu pourras y être heureuse ! »
Zenda poussa la porte et Léa pénétra dans un vaste hall, richement meublé. Ce hall donnait sur un énorme living s’ouvrant par de larges baies sur un jardin luxuriant bordé de haut murs. Zenda lui fit découvrir la cuisine dans laquelle se trouvaient deux jeunes filles vêtues également d’une simple tunique blanche.
« Ce sont les deux esclaves que le maître à mises à ta disposition. Elles ont reçu l’ordre de te servir fidèlement, sous peine de punitions sévères. Dans quelques jours, tu connaîtras suffisamment notre langue pour leur donner des ordres clairs .Elles prépareront tes repas, te donneront ton bain, te masseront si tu le désires. Je serai d’ailleurs à tes côtés assez longtemps pour que tout se passe bien. »
Zenda lui fit alors visiter la salle de bains où trônait un énorme jacuzzi. Quand elle découvrit sa chambre, Léa eut un frisson. Le lit était plus grand que tous ceux qu’elle avait connus. Elle ne put s’empêcher de remarquer qu’il était entouré de miroirs. Il y en avait même un couvrant tout le plafond. Elle ne put s’empêcher de rougir, ce qui fit rire Zenda
« Tu verras, c’est très agréable de pouvoir s’admirer couchée nue sur ce lit. Je suis convaincue que bientôt tu y trouveras plaisir ! »
Les deux esclaves avaient préparé à l’attention de la nouvelle venue un petit plateau plein de fruits exotiques que Léa ne connaissait pas, mais qui lui parurent succulents. Zenda s’était assise avec elle à une table les deux jeunes filles s’étaient assises par terre à côté d’elles. Léa avait vu la tunique d’une fille s’écarter et découvrir une cuisse. Horrifiée, elle poussa un cri
« Qu’est ce qui lui est arrivé ? » demanda-t-elle à Zenda en lui montrant une marque rougeâtre sur la chair de la petite esclave ?
— Ce n’est rien, toutes les esclaves sont ainsi marquées à leur arrivée. Mais je ne crois pas que cela soit prévu pour toi. Moi-même j’ai connu cela, et n’en suis pas morte ! Dès après-demain, un professeur se chargera de t’enseigner à raison de quatre heures par jour les rudiments de notre langue. Personne ici à part ce professeur, notre prince et moi-même, ne connaît le français. Il est donc urgent que tu puisses te débrouiller, notamment avec les deux petites esclaves qui seront mises en permanence à ta disposition. Elles logeront d’ailleurs dans une dépendance de tes appartements. Voilà je crois l’essentiel de ce que j’avais à te révéler. Dans une heure je vais nous faire apporter à manger, puis nous nous reposerons un peu et tu pourras à nouveau me poser d’autres questions. Je m’appele Zenda. J’ai reçu de notre maître l’autorisation de te tutoyer en privé, mais devrai te vouvoyer en public. Je vivrai désormais à tes côtés jusqu’à ce que le prince te prenne dans ses appartements, ce qui arrivera sans doute très rapidement. Durant mon séjour à tes côtés, nous partagerons la même couche, et je m’en réjouis déjà. Je suis en effet chargée de te faire découvrir certains aspects de la vie que tu ne connais certainement pas, du moins si nous en croyons les rapports à ton propos des hommes qui t’ont surveillée à ton insu. »
Léa, abasourdie par toutes ces révélations, ne réagissait plus. Brusquement, songeant à sa famille que sans doute elle ne reverrait jamais, elle se mit à pleurer Zenda tenta de la calmer, et n’y parvint que difficilement. Puis Léa finit par se résigner à subir ce qu’on lui imposait, sentant que toute résistance serait inutile. Il valait mieux pour elle s’adapter et ainsi se faciliter la vie. La conversation avec Zenda se poursuivit longtemps. Curieuse, Léa ne cessait de poser question sur question, et son interlocutrice lui répondait dans les limites de ce qui lui était autorisé. La jeune fille était surtout intriguée par le groupe de concubines, s’inquiétant de savoir en quoi consistait leur tâche. Zenda ne lui cacha rien
« Elles sont là uniquement pour assouvir les besoins sexuels de notre maître. En fait, leur seul rôle est de lui plaire et de passer une ou plusieurs nuits avec lui. Elles vivent dans un grand bâtiment appelé la zenana, muni de tout le confort, et y paressent à longueur de journée. Je devrais dire y languissent, car elles n’ont rien à faire. De jeunes esclaves se chargent de l’entretien des lieux et de la cuisine. Les concubines elles disposent de quelques jeux et des haut-parleurs leur fournissant du matin au soir de la musique. Elles sont vêtues d’une seule tunique fendue sur les côtés, de couleur rose. Elles ne disposent pas de dessous. Lorsque une ou deux fois par semaine, mon maître entre dans cette zenana choisir sa partenaire pour la nuit, elles doivent se présenter nues à lui. Evidemment, elles font tout pour être choisie, et cela provoque entre elles des jalousies et même des haines qui provoquent de fréquentes disputes qui obligent le prince à parfois sévir et à les faire fouetter. Sachant très bien qu’elles ont faim de sexe, il ferme les yeux sur les relations qu’elles ont entre elles, et leur a même procuré une gamme complète d’objets sexuels dont elles se servent à longueur de journée. Comme tu pourras le constater, elles portent sur leur corps des bijoux sexuels qui leur ont été posés le jour de leur arrivée. Regarde, je vais te montrer les miens ! »
Avec une totale impudeur, Zenda s’était mise nue, et laissait admirer à Léa un corps parfait. Léa n’en crut pas ses yeux. Le corps gracile de la fille ne présentait aucune pilosité. Le sexe de Zenda était comme un sexe de fillette, en plus grand évidemment. On pouvait avec netteté voir le dessin de la fente dont ressortaient les petites lèvres. Une émeraude ornait le clitoris et chacune des petites lèvres portait un anneau doré. Les mamelons étaient également percés d’anneaux plus fins. Mais ce n’était pas tout. Zenda se coucha sur le ventre et écarta les fesses. Entre celle-ci brillait un autre bijou doré, apparemment enfoncé dans l’anus. Léa s’en étonna...
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