Putain94 par Fronker

Traduction Henic (intégral)
mardi 12 septembre 2023
par  Henic
popularité : 1%
22 votes

1 – Première visite au « Scrava »

Le « Scrava » est un club exclusif pour une clientèle exclusive. Le lieu exact n’a pas été révélé. Mayfair, Londres, peut-être. Les innombrables charmes et l’éventail des plaisirs offerts en font le lieu de prédilection pour ceux qui cherchent à passer quelques heures d’hédonisme pur. La participation se fait uniquement sur invitation : ceux qui ont le privilège de recevoir une invitation sont invariablement d’une richesse insondable.

La plupart des propriétés environnantes appartiennent à ces mêmes personnes, de même que la majorité des entreprises. Ils circulent dans leurs grosses voitures rutilantes. Ils se garent où bon leur semble. Ils possèdent des biens. Je leur appartiens.

J’ai commencé à travailler comme secrétaire chez Bowyer & Lake Technology Enterprises, une société d’investissement technologique basée dans la région. J’ai travaillé dur, j’ai fait des heures et, en temps voulu, j’ai obtenu ma récompense : une offre de promotion au poste d’assistante personnelle du directeur de la technologie. On me demande de porter « l’uniforme habituel de l’assistant personnel » dans mes nouvelles fonctions, c’est-à-dire le costume professionnel habituel, avec l’obligation stricte de porter une jupe courte (la longueur maximale stipulée est qu’elle ne doit pas descendre plus haut que la moitié des cuisses). On me demande également de porter des talons hauts et d’avoir les cheveux détachés en permanence (j’ai de longs cheveux bruns et raides). Ces exigences auraient probablement dû me consterner, mais l’augmentation de salaire et de statut est une trop belle occasion pour la laisser passer.

Je suppose que je sus une femme séduisante. J’ai 25 ans, je suis mince et de taille moyenne. Mes jambes sont longues et galbées. Mes seins sont un peu petits, mais fermes et jolis. Je soupçonne qu’une partie de la raison pour laquelle j’ai obtenu la promotion avant d’autres membres du personnel (et certains d’entre eux occupaient des postes similaires depuis plus longtemps que moi) est au moins en partie due à mon apparence. Je n’ai aucun scrupule à admettre que les dirigeants de l’entreprise aiment embaucher des assistants personnels séduisants. Les jupes courtes, les talons et les cheveux longs font tous partie de leur vision de l’image de l’entreprise… et si je peux être mieux payée simplement parce que je suis belle, alors pourquoi pas ?

C’est au cours de mon deuxième mois de travail en tant qu’assistante du directeur technique que j’ai fait la connaissance du « Scrava ». Il est tout à fait normal d’assister aux réunions de mon patron pendant le déjeuner (dans un restaurant chic ou un autre) et de prendre des notes si nécessaire.

Ce jour-là, vers le milieu de la matinée, je reçois un courriel de mon patron dans lequel il me demande instamment de me mettre en valeur, car le PDG nous a invités à déjeuner avec lui dans « un endroit spécial ».

Nous sommes conduits à travers la ville dans l’une des Bentley de l’entreprise (ce qui, en soi, n’est pas inhabituel depuis que j’ai pris mes nouvelles fonctions). Je suis assise entre les deux hommes, tous deux bien habillés dans des costumes d’apparence importante, tous deux légèrement en surpoids ; je me souviens m’être sentie anormalement timide avec mes jambes exposées jusqu’aux cuisses, assise entre les deux hommes. J’essaie de maintenir un air de professionnalisme en affichant une expression sérieuse et réfléchie sur mon visage. De temps en temps, je fais semblant de m’intéresser à ce qui se passe dans la circulation à l’extérieur. La plupart du temps, ils m’ignorent (comme si je n’étais pas là), mais à un moment donné, le PDG s’adresse directement à moi :
« Êtes-vous impatiente de voir ce qu’est tout ce remue-ménage ?
– Je ne suis pas sûre de comprendre ce que vous voulez dire, réponds-je gentiment.
– “Le Scrava” – l’endroit où nous allons déjeuner – avez-vous hâte d’en faire l’expérience ? »
Ses yeux brillent lorsqu’il prononce ces mots. Je réponds en mentant :
« Bien sûr. J’ai entendu dire que c’est un endroit vraiment spécial. »
En fait, je n’en ai jamais entendu parler. Il acquiesce avec assurance :
« Oh, c’est vrai. “C’est pourquoi je vous ai invitée. »
La façon dont il a dit « vous »… Est-ce qu’il n’avait pas l’air presque sinistre ?
« Merci, dis-je à voix basse, en souriant poliment. »
Nous nous garons dans ce qui ne peut être qu’un parking souterrain privé. Nous sortons de la voiture et je marche sur mes talons derrière mes deux aînés le long de divers couloirs et escaliers jusqu’à ce que je sois vraiment désorientée. C’est alors que je sais que nous sommes arrivés à l’entrée du club « Le Scrava ». Plus de huit portiers obèses portant des smokings façon pingouin suivent mes jambes des yeux tandis que mes aînés présentent leurs laissez-passer aux détecteurs et que les portes du club s’ouvrent devant nous…

Des traînées de fumée de cigare s’échappent de l’intérieur. De la musique de jazz pour gentlemen résonne au-dessus de la vague rumeur des voix qui conversent. L’air de sophistication est palpable. On me conduit le long du couloir qui s’ouvre sur ce qui me fait penser à une salle de bar de boîte de nuit, avec des alcôves entourant une « piste de danse » centrale. Il y a un bar séparé à l’autre bout du club.
Des hommes – d’apparence très importante – se prélassent confortablement dans les alcôves, sirotant des coupes de champagne, en riant et bavardant.

Je vois également les femmes : à demi nues – non – attendez, certaines d’entre elles sont en fait complètement nues – et trottent dans des sandales à talons hauts à l’allure exceptionnellement inconfortable. Elles servent de la nourriture et des boissons… et elles dansent… se tortillent, se balancent, tournent… font remuer leurs fesses… des dizaines de paires de seins magnifiques défilent consciencieusement. Même la fille qui prend nos manteaux ne porte que des talons et un slip en dentelle. Ses longs cheveux blonds tombent en boucles sur ses épaules. Ses seins sont petits, les mamelons brillants et coquins. Elle fait la révérence à chacun de mes partenaires. Puis elle prend mon manteau et me fait la révérence en disant doucement :
« Merci mademoiselle. »
Puis elle a fait une chose très curieuse. Elle s’agenouille devant moi, se penche et embrasse chacun de mes pieds. LIRE LA SUITE


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Commentaires

Logo de de Perry
mardi 12 septembre 2023 à 15h18 - par  de Perry

L’histoire est d’actualité vu les articles de presse de cette période. Le harcèlement est présent partout ou presque. La traduction d’Henic est EXCELLENTE vu que les actions dans ce type d’histoire sont répétitives, elle donne envie de lire le chapitre suivant et évite que le lecteur soit lassé. Henic réussit à éviter les embûches d’un tel récit. Qu’il en soit loué et applaudi. Sylvain.