Cela fait maintenant 15 ans que mon mari me dresse afin que je devienne la parfaite soumise dont il a toujours rêvé et bien que je ne sois pas parfaite, je dois avouer que j’ai progressé au fil de ces années.
J’avais toujours dit à mon mari, que j’appelle Maître, que lorsque nous serions à la retraite, je serai plus soumise que jamais et que, autant que possible, ce serait au quotidien.
Et voilà, la retraite est arrivée et nous avons de la chance de pouvoir la prendre tous les deux au même moment. Après quelques semaines d’adaptation à cette nouvelle vie, Maître m’annonce qu’il doit me parler ce soir et que pour ce faire je dois me présenter à lui en soumise à 19h.
Le soir venu, je procède au rituel que je dois exécuter lorsque je suis soumise, préparer ma paillasse entre la cheminée et le canapé, ce qui m’expose à la vue de mon propriétaire, puis mettre collier, bracelets à chaque membre, seins attachés et trous bouchés.
Une fois prête, je vais sur ma paillasse et fixe la chaine que Maître a judicieusement scellée dans la pierre de la cheminée, à mon collier à l’aide d’un cadenas…je dois rester à genou en attente de mon Maître..
Maître arrive sans un mot, sort un verre pour lui, pose ma gamelle près de moi et nous sert du champagne.
—  Redresse-toi ! furent les premiers mots qu’il prononça
—  Mirza, j’ai pris une décision
Mirza est le nom de chienne que m’a attribué Maître au tout début de notre relation
—  Nous voilà à la retraite depuis quelques mois et j’ai bien réfléchi quant à la suite de ton dressage, car malgré ces 15 ans déjà passés, tu n’as pas atteint mes objectifs.
Je tressaille à ces mots mais je n’ouvre pas la bouche, c’est interdit, d’ailleurs j’ai omis de mettre le bâillon, certainement cela me vaudra une punition plus tard…
—  Aussi, continue-t-il, j’ai décidé de vraiment prendre ta vie en main, si tu préfères j’ai décidé de faire de toi non plus une soumise parfaite mais une esclave ! et je n’ajoute pas parfaite car une esclave ne l’est jamais.
Toujours à genou, je ne comprends pas tout de suite où il veut en venir. Ne suis-je pas déjà à ses ordres et à son écoute ?
Que signifie ce « prendre ta vie en main » ?
Mes interrogations sont interrompues par sa voix…
—  Première des nouvelles, et bien que je ne t’ai rien dit, j’ai vendu la maison.
Vendu la maison !!!!
—  Et j’ai acheté une petite propriété en Espagne pas très loin de la frontière. Le déménagement est prévu dans quinze jours, le temps pour toi de préparer les cartons de vêtements…
Ma tête doit être vraiment bizarre et devant ma mine déconfite, il me demande si j’ai quelque chose à dire et la seule phrase qui me vient est :
— Je ne comprends pas !
—  Je continue, me dit-il, cette propriété est isolée, clôturée, sécurisée. Il y a un joli terrain plat qui te réserve bien des surprises… La maison est assez grande, de plein pied, et munie d’une cave aussi grande qu’elle. J’aurais très bien pu te laisser la surprise mais je te dis tout ça pour qu’enfin tu aies une petite idée de mon projet. Mais avant toute chose, il faut que nous discutions du nouveau contrat.
En effet, lors de notre rencontre, un contrat de soumission avait été établi me liant à lui en tant que soumise et lui à moi en tant que Maître protecteur, il en avait donc préparé un autre.
Il posa sur la table basse un document, me dit de me rapprocher un peu pour le détailler ensemble.
Les termes du contrat étaient quelque peu semblables au précédent hormis les derniers points qui étaient notifiés ainsi :

* L’esclave accepte par ce contrat que son propriétaire ait tout pouvoir sur elle 24/24 et partout où ils se trouveront.
*L’esclave accepte par ce contrat que sa vie ne soit plus jamais la même. LIRE LA SUITE