Le Renard - 5

Chapitre 5 : MARTINE
jeudi 25 mars 2010
par  Isatitou
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Ce jeudi matin Hélène Legs rumine d’une humeur massacrante dans son bureau du commissariat d’Avignon. La presse relate l’affaire du Renard avec quelques détails dont raffolent ses lecteurs : « Un producteur de film X et sa femme retrouvés ficelés et nus sur l’île de la Barthelasse ». Les couloirs du commissariat ricanent, Avignon ricane, la Provence ricane…

— Commissaire Legs, le commissaire Antoine Head d’Arles au téléphone.

— ça y est nous voilà en Camargue….Oui je prends.

— Bonjour Hélène.

— Bonjour Antoine, j’ai peur d’apprendre la raison de ton appel.

— Hélène c’est une histoire plutôt cocasse. Figure toi qu’une patrouille de police a trouvé ce matin, dans le coffre grand ouvert d’une Renault Mégane : Un Renoir, des bijoux et une caméra !

— A qui appartient cette voiture ?

— A Martine et Roger Lip.

— Où était cette Mégane ?

— Devant leur maison à Arles.

— Ils sont fichés ?

— Pas du tout ils possèdent un commerce d’instruments de musique sur Arles.

— Je peux les interroger ?

— Pas de problème je t’attends.

*****

En périphérie d’Arles, dans un quartier résidentiel, à l’entrée d’un villa typiquement provençale, des policiers protègent la pièce à conviction : la Mégane avec son coffre à la Ali Baba.

Martine et Roger Lip accueillent le commissaire Hélène Legs dans leur salon. Martine Lip, belle femme d’une cinquantaine d’années, dégage une sensualité des plus sympathiques. En effet, du haut de ses 1m70, son large sourire illumine le salon, bien encombré des vestiges d’une fête. Assise sur son canapé, sa robe de chambre laisse entrevoir une cuisse qui préfigure d’un fessier magnifique.

Roger Lip, lui aussi en robe de chambre, la cinquantaine bien sonnée, semble très gêné de la présence du commissaire. Il tient difficilement en place. Mais malgré ce trouble, ses tempes grisonnantes et son sourire campent un personnage des plus accueillants.

— Pouvez-vous m’expliquer la présence des objets volés dans votre voiture ?

— Je n’y comprends absolument rien ! Et toi Martine ?

— Rien du tout ! Surtout que je suis sûre d’avoir fermé à clé la voiture hier soir.

— Avez-vous les clés de la voiture ?

Avec une souplesse féline, Madame Lip se dirige vers l’entrée.

— Oui. Les clés sont toujours là, à leur place sur ce crochet.

— Apparemment vous avez fêté un évènement hier soir Monsieur Lip ?

— Oui mon anniversaire avec des amis.

— Je vais vous demander de me raconter dans les détails votre soirée.

— Dans le détails ! Mais pourquoi donc ?

— Parce qu’il est possible que l’un de vos convives ait mis les objets volés dans votre coffre.

— Madame la commissaire c’est très gênant car nous sommes libertins…

— Monsieur Lip, je veux tout savoir sinon je serai obligé de vous considérer, pour le moins, complice.

— Bien.

*****

Mercredi 19 heures, tout est prêt : la gardiane mijote sur la plaque, les lumignons décorent amoureusement la table, verres et bouteilles en rang de bataille trônent sur le bar.

La maîtresse de maison en mini jupe de cuir noir, haut en tulle noir quasi transparent, martinet à la ceinture, cuissardes et rouge à lèvres, rouges vifs, fouette d’excitation ! Roger l’enlace, plaque ses mains sur ses sublimes fesses et lui roucoule à l’oreille :

— Hum, Martine, ma biche, quel cul de rêve tu as ! Il va avoir un sucés fou ce soir.

— Mon Roger, avec ta chemise à fleur largement ouverte sur ton torse glabre, ton pantalon de cuir noir qui moule à merveille ton petit cul, tu ne vas pas t’ennuyer non plus.

Le carillon résonne

— Roger va ouvrir…

— Bonsoir Valérie et Paul. Bonsoir Cathy et Clément.

— Bon anniversaire Roger.

Chacune leur tour, Valérie et Cathy embrassent Roger sur la bouche. A chacune il flatte de ses mains leur taille sensuelle.

— Valérie tu es superbe ! J’ai toujours fantasmé sur l’infirmière avec sa robe blanche haut sur ses cuisses !

— Ce soir je serai aux petits soins avec toi, j’ai tout ce qu’il faut, là, dans ma trousse.

— Roger que penses-tu de moi en Petit Chaperon Rouge ?

— Cathy tu es mignonne à croquer. Mais qu’est-ce qu’il y a dans ton panier ?

— De quoi me défendre contre le Grand Méchant Loup ! LIRE LA SUITE

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Commentaires

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mercredi 21 avril 2010 à 01h04 - par  Martine

J’ai lu les 5 épisodes d’affilée et je crois bien avoir reconnu quelques personnages ! Mais qui est le Renard ? Ah ah, quel suspens qui nous fait tirer la langue... (j’ai une belle langue enveloppante !) Hum, hum, la suite ! J’ai beaucoup aimé aussi l’humour des répliques et des situations. Au fait, peut-on rencontrer Madame la Commissaire, une belle pièce, semble-t-il ! Hihihihi ! Quant à toi, l’auteur, je vais sortir le martinet la prochaine fois ! Eh, faut ce qui faut ! Bisous épicés

Site web : Le Renard
lundi 29 mars 2010 à 10h45

une suite tout aussi émoustillante que les précédentes ! le texte est bien écrit et l’histoire intéressante et originale.

Quel plaisir d’imaginer ces dames outillées de superbes godes ceintures et s’occupant hardiment de ces messieurs.

A quand la suite ?

Merci pour ce petit moment d’érotisme...

Une lectrice assidue